RMF n°557 décembre 2011
RMF n°557 décembre 2011
  • Prix facial : 7,80 €

  • Parution : n°557 de décembre 2011

  • Périodicité : mensuel

  • Editeur : Rigel Éditions

  • Format : (210 x 297) mm

  • Nombre de pages : 84

  • Taille du fichier PDF : 29,1 Mo

  • Dans ce numéro : réseau du mois... Biscatrain.

  • Prix de vente (PDF) : 1 €

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amélioration Géry Nolan Un Picasso pour tous… Les X 3800 Jouef - Hornby de la gamme « Junior » A l’heure où l’on vient de retrouver des œuvres inconnues de Pablo Picasso endormies au fond d’un garage, nous vous invitons à notre tour à redécouvrir un… Picasso. Vous l’aurez bien évidemment deviné, il ne s’agit pas d’une toile oubliée de l’artiste, mais plus simplement un retour sur une reproduction de ce type d’autorail si caractéristique avec son poste de conduite désaxé et posé sur le toit qui lui valut ce surnom de « Picasso ». Un matériel très représentatif de ces automoteurs français qui furent omniprésents sur le réseau de la SNCF pendant près de 40 ans, entre 1951 et 1988 et que chacun avait espoir de retrouver un jour sur les rayons de nos détaillants. R 36 RMF 557 Récemment, LS-Models et Mistral nous ont proposés de multiples versions très finement reproduites mais dont le prix de vente peut dissuader plus d’un modéliste surtout s’il s’agit de reconstituer l’une des nombreuses compositions faisant appel à deux unités de ce type d’autorail. Fort heureusement, Jouef-Hornby nous propose au sein de sa gamme « Junior » deux versions de ces engins mythiques. Il s’agit du modèle d’origine Jouef sorti il y a quelques décennies après un lifting complet, d’abord sous la marque Jouef puis sous la marque Lima dans une version des années 50. Aujourd’hui, ce modèle nous est disponible sous deux versions, toit rouge et toit crème, avec un nouveau moteur et un système d’éclairage entièrement revu. Si le niveau de dé- 1-Les deux références proposées par Jouef.
Le Picasso Jouef-Hornby après travaux et en situation. A-Un Picasso du dépôt de Douai stationne sous la verrière de la gare de Lille-Flandres à la fin des années 1950. Notez la présence d’une rame de type TAR qui assurait alors des dessertes vers Paris (Photo SNCF-collection Géry Nolan). 2-Première étape du démontage : la toiture. Les modèles de la gamme « Junior » Nous sont ainsi proposées une version avec toit crème (X 3813) plutôt fin de carrière avec le numéro de classe dans un cartouche rectangulaire de part et d’autre de la double porte d’accès (réf. HJ 2032) et une version à toit rouge (X 4013) plus éphémère avec marquages de classe cerclés sur les flancs de caisse (réf. HJ 2057, [photo 1]). Pour la version à toit crème, le choix du numéro X 3813 correspond à une unité construite par les usines Renault et livrée au deuxième semestre 1951 avec seize autres engins tous affectés à la région Ouest sur les dépôts ou centres de Nantes et Le Mans-Pontlieue. Avec une disposition d’origine à une seule classe, le X 3813 fut doté d’un moteur Diesel Renault type 517 G d’une puissance de 300 ch. Son amortissement fut programmé pour l’année 1977 et il fut radié le 8 décembre de cette année dans son dépôt d’attache La Rochelle après une carrière finalement assez courte de quelque vingt-six années. La deuxième version que nous propose Jouef-Hornby est celle de l’autorail immatriculée X 4013 qui fut construit par les Ateliers du Nord de la France, « ANF » et mis en service le 30 octobre 1959. Il fait partie de la dernière tranche numérotée X 3982 à 4051 dont les livraisons s’échelonnèrent entre 1958 et le 11 avril 1961 pour le dernier engin. Comme son compère, il a de construction une disposition intégrale en 2 e classe et il est équipé d’un moteur Renault plus puissant de type 575 développant 360 ch. Il bénéficia de la grande révision générale qui s’échelonna de 1968 à 1972. Cette GRG ne s’appliqua qu’à une partie du parc de cette série dont certains ont vu leur pavillon peint en rouge comme il était de règle alors pour les autres types d’automoteurs afin de distinguer au premier coup d’œil les engins révisés. C’est cette disposition particulière et éphémère pour les Picasso que Jouef-Hornby a voulu proposer aux amateurs. Un choix qui situe le modèle dans une période assez courte entre 1968 et le tout début des années 1970. L’autorail X 4013 réel apparaît en 1981 sur les listes des X 3800 affectés au centre de Lyon-Vaise et il termina sa carrière commerciale au dépôt de Nevers où il fut radié le 1er juin 1987. Il fut inscrit à l’inventaire des X 3800 préservés et servit d’annexe à une discothèque. Côté conception et mécanique, nous retrouvons la conception qui était celle du modèle Jouef de Champagnole mais avec un nouveau moteur plus silencieux et un peu plus souple et un système d’éclairage entièrement revu selon les normes actuelles. Les éléments de détaillage de ces modèles sont mis en place en usine et seules quelques pièces complémentaires sont fournies en sachet dans chaque boîte (attelage à boucle et jupe de traverse de tamponnement). Il convient de signaler ici que ces jupes sont de deux hauteurs différentes et que la plus haute des deux doit être installée à l’extrémité arrière de l’autorail. Cette disposition n’a pas été respectée par le fabricant qui a mis en place sur ses modèles une des deux jupes en inversant le positionnement de celle-ci par rapport à la réalité. A l’autre extrémité, un attelage à boucle est déjà installé sur le bogie. Cela dit, il est important de souligner la réelle volonté de proposer des versions différentes et à la portée du plus grand nombre d’amateurs dans une décoration soignée, de quoi imaginer de nouvelles versions dans des livrées inédites. Nous vous proposons maintenant de faire rentrer votre Picasso Jouef-Hornby aux ateliers afin d’obtenir, par quelques travaux sans difficulté particulière, un modèle encore plus réaliste qui vous permettra de faire revivre sur un réseau les grandes heures de cette belle série d’autorail. taillage n’est pas celui des deux marques citées précédemment, sa gravure est très correcte, ses dimensions et ses lignes parfaitement respectées et sa décoration soignée, le tout pour un prix très abordable. Après quelques petits travaux d’amélioration, vous obtiendrez un superbe modèle digne de figurer en bonne place sur votre réseau. Recettes simples pour améliorer ces Picasso Pour obtenir un modèle réaliste, cette excellente base offre la possibilité de réaliser des travaux d’amélioration à la portée du plus grand nombre et sans investissement onéreux. En effet, il ne s’agit pas d’augmenter le prix de revient de cet autorail ce qui en représente justement l’un des attraits vis-à-vis des autres modèles du marché techniquement incomparable mais qui reste malheureusement inabordable pour les budgets modestes. Aussi, nous concentrerons nos efforts sur des éléments de décoration et sur la mise en place d’un attelage à élongation. Cela dit, laissons nos discours de côté et passons maintenant au vif du sujet. Le démontage Passage obligé pour tous travaux sur un modèle réduit, le démontage plus ou moins complet est indispensable pour réaliser dans les meilleures conditions RMF 557 37



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