2 EN VRAI LUNDI 17.04.2023 metrotime.be UN TROUBLE TRÈS RÉPANDU Pourquoi la nomophobie peut être dangereuse pour la santé ? Avezvous déjà entendu parler de nomophobie ? Non ? Pourtant, vous en êtes peutêtre atteint sans le savoir. C’est un trouble anxieux apparu tout récemment mais déjà suffisamment répandu que pour inquiéter les experts : la nomophobie. Le mal du siècle ? Contraction de l’expression anglophone « no mobile phone phobia », la nomophobie en dit long sur notre époque ultraconnectée. C’est la peur, l’angoisse à l’idée de ne pas avoir son smartphone sous la main et par extension de ne pas avoir accès à ses réseaux sociaux. Le stress de la séparation et le manque ressenti s’apparentant à une forme d’addiction. Côté symptômes, il s’agit de consulter à outrance son smartphone, même sans aucun but précis, voire même de nuit. De ressentir de la panique à l’idée de tomber à court de batterie ou quand aucune connexion n’est 1Faites le tri dans vos applications, et surtout vos notifications : désactivezen le plus possible et limitez au maximum les alertes sonores et visuelles. 2Posez des barrières au quotidien : ne pas se servir de son smartphone lors des repas, des réunions entre amis ou en famille… Editeur : SA Mass Transit Media Rue Royale 100, 1000 Bruxelles metro@metromedia.be Directrice Générale : Stephanie Popović stephanie.popovic@rossel.be 99,2% des sondés ont signalé une forme de nomophobie Central desk : Tél. (02) 225 55 55 Advertising (pub et jobs) : Tél. (02) 227 93 44 advertise@metromedia.be possible. De vérifier constamment tout sur son téléphone, et même quand on a de la compagnie. Etc. Il n’y a pas de secret : au plus on utilise nos téléphones, au plus le risque de nomophobie s’accroît. Et au plus cette dépendance peut devenir dangereuse. Des chiffres alarmants Des chercheurs australiens se sont interrogés sur les implications de cette nouvelle phobie. Et leurs conclusions ont de quoi faire réfléchir : la nomophobie peut non seulement nuire à la santé mentale des individus, mais elle peut aussi nuire à leur santé physique et conduire à des comportements dangereux (pour vous et pour les autres). Les chiffres sont alarmants : une forme de nomophobie a été détectée chez 99,2% des 2.838 Australiens interrogés. 3Remplissez votre agenda avec des activités hors écran ! Moment entre amis, balades, jeux de société, lecture, cuisine, sport, loisirs créatifs… 4Faites une journée sans smartphone (ou du moins, sans Wifi) : commencez par une demijournée par mois, puis une entière, puis deux… Metro’s content room : Janne Vandevelde (News Director NL), Maïté Hamouchi (News Director FR), Marie Bruyaux, Lien Delabie, Ingmar De Temmerman, Sébastien Paulus, Oriane Renette, Quentin Soenens, Silke Vandenbroeck, Nina van den Broek, Camille Van Puymbroeck, Thomas Wallemacq Comment en sortir ? 5En moyenne, nous consultons notre téléphone… 221 fois par jour ! Mais combien sont vraiment utiles ? N’ouvrez pas votre smartphone sans but précis. Et une fois que vous avez accompli votre tâche (répondre à un message, envoyer une photo, regarder l’heure…), rangezle de sitôt. Layout : Karima Moussaoui (Art Director), Elise Buntinx, Alessandra Di Palma Production : Tél. (02) 227 93 87 Distribution : Tél. (02) 227 93 85 distri @metromedia.be 6Utilisez des applis de « déconnexion » comme Moment, Offtime ou encore Space. Elles vous permettent de surveiller votre temps passé à consulter votre smartphone et vous proposent de vous fixer des objectifs. Plus radical, la plupart des smartphones dispose désormais d’un onglet « bienêtre numérique » ou « temps d’écran » d’où vous pouvez contrôler et limiter le temps que vous passez sur chaque appli… en allant jusqu’à les bloquer si vous dépassez le délai accordé. Marketing : Tél. (02) 227 93 81 metromarketing @metromedia.be Le contenu marqué de ce logo ne relève pas de la responsabilité de la rédaction. Metro a été créé en collaboration avec Belga, AP, AFP Relaxnews. Les droits des photos appartiennent à Belga, AP et AFP sauf indications explicites. Ph. Pexels Pour la majorité d’entre eux, il s’agit d’une nomophobie légère à modérée. Mais on relève tout de même que 13,2% des sondés, soit plus d’une personne sur dix, sont atteints de nomophobie d’un niveau sévère. Parmi les comportements à risque, on relève par exemple l’utilisation du smartphone dans des lieux interdits, ou l’adoption d’un comportement dangereux, comme le fait de l’utiliser au volant. D’après l’étude des chercheurs de Melbourne, publiée dans l’International Journal of Environmental Research and Public Health, ce sont (ô surprise) les jeunes de 18 à 25 ans qui sont les plus susceptibles de présenter de hauts niveaux de nomophobie. Ce à quoi on ne s’attend pas forcément en revanche, c’est une différence de genre : les hommes étant près de deux fois plus susceptibles d’adopter une utilisation dangereuse de leur téléphone que les femmes. Oriane Renette 7Définissez des zones sans smartphone chez vous : que ce soit dans la chambre à coucher, sur la terrasse, dans la cuisine ou même la salle de bain pour commencer : définissez un espace au sein duquel tout smartphone est simplement banni. E. R. : Stephanie Popović, Rue Royale 100, 1000 Bruxelles Tirage Metro : 150.000 ex. Emportez Metro à votre travail ou à la maison, mais ne l’abandonnez surtout pas sur la voie publique. www.metrotime.be |