A Nous Paris n°HS2 Hiver 14 jan 2019
A Nous Paris n°HS2 Hiver 14 jan 2019
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°HS2 Hiver de 14 jan 2019

  • Périodicité : hebdomadaire

  • Editeur : A Nous Paris SAS

  • Format : (222 x 285) mm

  • Nombre de pages : 28

  • Taille du fichier PDF : 10,4 Mo

  • Dans ce numéro : créer sans limites...

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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quartier style Sain, la boulangerie Esprit de campagne Le boulanger Anthony Courteille a une obsession avec Martin. Il a longtemps habité rue Saint-Martin. L’oncle qui lui a mis la main à la pâte s’appelait Martin. Son chef mentor s’appelle Guy Martin. Et sa première boulangerie se trouve à quelques mètres du canal Saint- Martin. Une évidence donc. Boulanger et cuisinier de formation, passé par les cases palace, le garçon, tout juste 40 ans, a longtemps tenu son restaurant, Matières A, avant de décider de le transformer en boulangerie. Une adresse pas vraiment traditionnelle, posant le pétrin juste sous les yeux du client et ouvrant sur une partie de l’atelier. « Une façon d’être au plus proche du métier, de vivre CARNET D’ADRESSES Les cookies de la boulangerie Sain. Tristan Olphe-Galliard/Big Bouffe la relation au boulanger comme au temps de mes grands-parents », explique Antony. Sa spécialité  : le Saint-Martin, un pain au levain, pétri à la main, dont la pâte fermente quasi 24 heures, à base de farines de blé anciennes, de petit-épeautre et de châtaigne et devenu la star de la maison. À l’ardoise, d’autres pains de cuisinier qu’Anthony accorde au piment doux fumé, au topinambour et à l’estragon, au curcuma mélangé à la bergamote, aux herbes ou même au miso. Les viennoiseries se mangent comme des gâteaux (recommandé, le chausson aux pommes ou le biscuit Addict qui porte bien son nom) et, dès mars, les premiers sandwichs pourront s’acheter. 15, rue Marie-et-Louise, 10e. Tél.  : 07 61 23 49 44. Du mardi au samedi, de 7 h 30 à 15 h et de 16 h 30 à 20h. ‘ AO IZAKAYA La gastronomie japonaise sous un nouveau jour. Aux fourneaux de cette nouvelle adresse, le chef Yasuo Nanaumi interprète les grands classiques de la cuisine japonaise, mais ne s’interdit pas non plus des ponts avec la cuisine française. C’est le soir que les lieux se révèlent, avec le respect de la tradition japonaise de l’« omakase », laissant au chef le soin d’imaginer le menu de ses clients à travers une cuisine mêlant saveurs françaises et japonaises via 6 plats (3 entrées, 2 plats, 1 dessert). Déclinaisons de thon et légumes marinés, foie gras, sésame et sauce Kabocha, crevettes tempura parfumées à la betterave rouge, canette et sa sauce miso… Ao, version moderne des traditionnels Izakayas (bars où les japonais se rendent après le travail) propose également, chaque soir, une carte de tapas japonaises chaudes et froides, à l’image du carpaccio de saumon parfumé au yuzu, le filet de bœuf (Metzger), tataki mi-cuit et sa sauce aigre douce vinaigrée, l’escalope de foie gras à la plancha sur riz de sushi, sauce teriyaki ou encore l’aubergine grillée au miso doux. Des créations goûteuses aux saveurs originales à déguster dans un écrin signé de l’architecte Kunihiko Takano, faisant la part belle au bois ainsi qu’au bleu indigo à l’étage. Bento box au déjeuner de 29 à 32 € , formules au déjeuner de 20 à 28 € . Au dîner, comptez environ 40 € . Raphaëlle Benoit z 12, rue Caumartin. Paris 9 ème. Métro Have-Caumartin, Opéra, Madeleine z 01.42.65.31.53. www.aoizakaya.com 14 de ville et aussi… La Cantine bretonne Planquée en contre-haut du canal, cette nouvelle crêperie posée dans un cadre de bistrot moderne, déroule les crêpes et galettes traditionnelles, toutes fraîchement garnies, ajoute quelques plats régionaux – poêlée de champignons, cassolettes de la mer et fondue de poireaux, moules… – et une spécialité en dessert  : la Kouignette de la maison Larnicol, une pâtisserie bretonne pur beurre à avaler autour de glace au caramel ou pistache.22 bis, rue de l’Ourcq, 19e. Tous les jours de 8 h à 1h. Caoua Nouveau coffee-shop à l’angle du quai de Jemmapes et de la rue de la Grange-aux-Belles, Caoua ouvre toute la journée, sert le breakfast aux œufs Bénédicte, l’avocado toast et l’egg sandwich saumon au déjeuner, du jus pressé à la demande, du bon café ou du chaï latte, dans une ambiance baignée de bon et doux reggae (Groundation entre autres). Au rez-de-chaussée, pause sur la rue à dragouiller et dévisager les passants, à l’étage salle végétalisée avec vue plongeante sur le canal.98, quai de Jemmapes, 10e. Du mardi au vendredi de 8 h 30 à 19 h 30, samedi et dimanche de 10 h à 19 h 30, lundi de 10 h à 18h. Maison Bourgeon l’épicerie Maison de thé aux origines, Maison Bourgeon fait parler il y a dix ans en lançant des thés gourmands mêlant fleurs, fruits et saveurs. L’idée de deux frères, Sébastien et Jean-Charles, rejoints par leur sœur Marie, les trois proposant dans leur première adresse parisienne l’intégralité de leur collection de thés (nos préférés  : amande et miel, datte et vanille, frozen yogurt ou encore chocolat). En boutique, une ligne plus traditionnelle pour les puristes, les chocolats des français et du cidre artisanal.3, rue de la Grange-aux-Belles, 10e. Du mardi au vendredi de 10 h à 14 h et de 15 h à 19 h 30, le samedi de 11 h à 19 h 30, le dimanche de 11 h à 18h. PUBLI INFO
food style chef tacotac Davy Ngy, Mexican lover Propos recueillis par Alexis Chenu 15 de ville Ce garçon est à la tête des meilleurs restos mexicains de Paris. Après le Distrito Francés, taqueria fameuse du 10e, il vient d’ouvrir Botanero, et fait vibrer à merveille l’âme mexicaine dans la capitale. Marvin Jouglineu Avant la cuisine, vous étiez ? Trader chez Goldman Sachs à Londres. Rien de passionnant, rien d’inspirant. Au bout de trois ans, je me suis dit que l’argent ne rendait pas forcément heureux, et que l’essentiel était de faire ce qui me plaisait. Vos origines ? Du Cambodge. Mes parents ont débarqué en France en 1974 pour fuir le génocide. J’ai grandi à Épinay-sur-Seine, puis à Ermont. Après la prépa, l’école d’ingénieurs, le passage à Londres, je suis revenu vivre chez eux, un retour aux sources. Premier émoi avec la cuisine mexicaine ? J’étais étudiant à Barcelone et le petit ami de ma coloc, un grand Mexicain baraqué d’1 m 90 toujours torse nu a voulu me remercier en cuisinant pour moi. Je ne connaissais que la sauce El Paso à l’époque, la première bouchée a été une révélation. Des saveurs et de la grosse générosité. Vos relations avec le Mexique ? Fortes. J’adore les vraies taquerias, celles où les gens vont se lâcher, desserrer la cravate et partager. Je vais au Mexique tous les ans, et je me prépare à réaliser la « route du mezcal » avec quelques potes. Votre drogue ? Le mezcal, mais modérément. C’est la meilleure carte postale du Mexique. On ferme les yeux et on se laisse transporter dans le terroir, au cœur de la personnalité de l’artisan. Plus de 370 variétés sont proposées chez Botanero, avec des cocktails préparés par le barman Nicolas Cruz Mermy. Botanero en trois mots ? Après Distrito Francés et la cuisine streetfood, Botanero la joue gourmet et mélange les influences. Une cantine dirigée par le chef Daniel Fierro, un Mexicain du Texas et ancien des restaurants Martin et du Ellsworth. C’est un créatif qui travaille avec les meilleurs produits, cuisine sans frontières et cherche à faire voyager. Faites-nous envie… On commence avec le Pig Head Taco sur tortilla maison, une terrine de tête de porc panée et crunchy, accompagnée de pickles de graines de moutarde, d’une sauce carotte habanero et surmontée d’un œuf de caille. Après, il y a la soupe mexicaine, et puis le Bunuelo Icecream Sandwich, un genre de beignet rond que les enfants adorent au Mexique et que l’on cuisine à la glace au Snickers, fait à notre façon et couvert de confiture de lait.Distrito Francés, 10, rue du Faubourg-Saint- Martin, 10e. Du mardi au samedi, de 12 h 30 à 14 h 30 et de 19 h à 23h, le dimanche de 19 h à 22 h 30. Tél.  : 07 88 05 22 39. Botanero, 25, rue du Pontaux-Choux, 3e. Du mardi au samedi de 18 h à 2h. Tél.  : 01 43 37 26 62.



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