Yegg n°76 janvier 2019
Yegg n°76 janvier 2019
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°76 de janvier 2019

  • Périodicité : mensuel

  • Editeur : Yegg Magazine

  • Format : (170 x 240) mm

  • Nombre de pages : 34

  • Taille du fichier PDF : 13,0 Mo

  • Dans ce numéro : la bataille contre le sexisme.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

Dans ce numéro...
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YEGG... bref IL S’APPELLE NATHAN Publiée en septembre 2018, la BD Appelez-moi Nathan, sur le quotidien d’un adolescent transgenre, connaît depuis un succès amplement mérité. Le 12 janvier, la librairie rennaise La Nuit des Temps accueille la scénariste Catherine Castro et le dessinateur Quentin Zuttion pour une séance de dédicaces à 17h, suivie d’une rencontre à 19h. Une occasion à ne pas manquer ! culture... 24/01 Le CRIDEV organise à 14h30 un temps de lecture et discussions autour du livre Le guide pratique du féminisme divinatoire de Camille Ducellier, artiste féministe queer bref yegg aime la danse bref à l'affiche contactez-nous via redaction@yeggmag.fr chiffre du mois chiffre du mois LES MINIATURES Au Triangle, à Rennes/17-01-2019 à 20h.. bref BIENTÔT AGITATO Le festival organisé par et au Triangle de Rennes, se déroule désormais en début d’année. Du 29 janvier au 8 février, exactement. Entre spectacles, ateliers et performances, la culture chorégraphique et contemporaine est à l’honneur. On y retrouve les talentueuses rennaises Latifa Laâbissi, Florence Casanave, Brigitte Chataigner, Catherine Legrand, les Pilot Fishes et Nathalie Salmon, entre autres. à l'affiche L’ÉQUIPE DE YEGG VOUS SOUHAITE UNE BELLE ANNÉE, PLEINE DE LIBERTÉS
culture ôpn NOS COQSL unE ÔDE À NOS CORPS LIBRES ! Présumés atypiques, bien moulés dans la norme, complexés, sacralisés, dépossédés, hypersexualisés… certains corps sont exposés, d’autres dissimulés. Tous sont politiques. C’est ce qu’a affirmé le collectif Les Femmes Libres dans l’exposition présentée du 10 au 21 décembre 2018 à la MJC du Grand Cordel à Rennes. « On parle tout le temps du corps. Il est politique parce qu’il faut se battre sans arrêt pour l’acceptation du corps, de soi-même… Et c’est pas gagné ! » Entre consternation et espoir, Petite Poupée 7, fondatrice du collectif d’artistes féministes et queer Les Femmes Libres, milite par les arts pour une plus juste représentation des corps. Parce qu’ils sont multiples, au-delà de la perception patriarcale largement médiatisée et diffusée dans les pubs, les jeux vidéos, les films, etc. « On se questionne beaucoup sur notre corps. Est-ce que je suis grosse ? Est-ce que je suis belle quand même ? On se compare aux autres, on a peur des vêtements que l’on porte et de ce qu’ils renvoient… Mais le corps est libre ! », s’enthousiasme-t-elle. L’expo vient casser les clichés d’un corps féminin idéalisé et fantasmé pour proclamer la diversité des genres et des corps. Dans « Mon corps est politique », la question n’est plus de savoir si sur la photo ou la peinture se tient un homme ou une femme mais plutôt comment chacun-e incarne son enveloppe charnelle et se perçoit. Et ce à quoi cela nous renvoie. Les œuvres CÉLIAN RAMIS sont véritablement fascinantes, impactantes. Tant dans la réflexion artistique que politique. Les esthétiques se mélangent et dans la simplicité du propos nait la force du message qui tend à rendre beaux tous les corps ainsi qu’à les désacraliser afin de se distancer de la morale et des normes infligées par une société imprégnée de conventions conservatrices qui ne font que renier la multiplicité des possibilités. « Modifier son corps dans son sexe et son genre, perdre du poids, muscler son corps en faisant du sport, c’est pareil. Si on ne voit pas ça au même niveau, c’est à cause de notre échelle de valeurs. Ma transition vers le féminin, niveau corporel, n’a pas été contraignante ou violente dans ma chair. Pourtant, c’est une violence inouïe pour la société. », explique Selene Tonon, présidente d’Iskis, centre LGBT+ de Rennes, invitée à animer une causerie au sein même de l’exposition, le 13 décembre dernier. Elle dénonce le conditionnement des femmes, cis et trans, au dégoût de soi, à la comparaison permanente et aux jugements néfastes et revendique l’émancipation pour tou-te-s. I MARINE COMBE Janvier 2019/yeggmag.fr/29



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