W-Fenec n°37 mai/jun 2019
W-Fenec n°37 mai/jun 2019
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°37 de mai/jun 2019

  • Périodicité : bimestriel

  • Editeur : www.w-fenec.org

  • Format : (210 x 297) mm

  • Nombre de pages : 74

  • Taille du fichier PDF : 14,7 Mo

  • Dans ce numéro : membrane...

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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THE ALGORITHM Compiler optimization techniques (Autoproduction) Passage dans un monde (retro ?) futuriste avec ce Compiler optimization techniques, quatrième disque du DJ, producteur et guitariste Rémi Gallego aka The Algorithm. Futuriste car sa musique est composée de tout un ensemble de programmations électroniques influencées par la culture SF et notamment ses bandes sons 80’s et l’univers cyber 90’s. Décrite à tort comme du métal progressif, seule la guitare et ses riffs destructeurs représentent l’élément commun à ce style, même si certains rythmes ou parties sonnent métal (la fin de « Cluster » en est un bon exemple), la musique de Rémi est plutôt proche de la synthwave couillue. Par contre, le caractère progressif n’est absolument pas usurpé, c’est un véritable voyage sonore que nous offre ce garçon dont le niveau d’inspiration est élevé. Son nouvel album propose de longues plages évolutives (entre 7 et 11 minutes), des récits sonores majoritairement complexes et techniques qui laissent notre imaginaire en constante action, à l’image de ces artistes de la nouvelle génération électro-transe que sont Perturbator ou Carpenter Brut, qui eux n’ont absolument rien de métal soit dit en passant. Accroche-toi bien car cette nouvelle livraison de The Algorithm va t’assommer sans concession. Ted LLQTD BLACK- FIAZE LLOYD Black haze (Autoproduction) Marre des images retouchées, des voix autotunées, des émotions surjouées, des corps plastifiés, des discours formatés ? Alors viens faire un tour chez Lloyd qui saura délicatement t’emmener dans son antre obscure et intense, intense autant en émotions qu’en ambiances majestueuses. Pour son premier LP (après 1 EP en 2014), ce trio parisien ne tâtonne pas, n’hésite pas. Il t’emmène pour presque une heure d’un voyage dans un univers rock un peu pop (mais pas la pop naïve et sucrée aux sentiments infantiles), un peu blues rock 70’s (mais pas celui aux guitares excessives et aux soli interminables). C’est plutôt vers David Bowie ou Pink Floyd qu’on peut trouver une certaine filiation, même si le cordon ombilical a été sectionné depuis longtemps, tant Lloyd peut revendiquer un style personnel. Ce trio parisien et familial, composé d’Alexis (chant, lead guitare), Loris (piano, claviers, chœurs) et Antoine (batterie, séquences, chœurs), dépose les 11 titres de Black haze dans tes oreilles. 11 incursions dans un univers aérien et presque psychédélique, où les claviers, la guitare et la voix mélancolique et puissante d’Alexis fusionnent en une parfaite unité. Eric THE REBEL ASSHOLES (Headed for) disphorya (Indie or Die Music) C’est avec joie et excitation que je t’écris à propos du retour discographique de The Rebel Assholes. Pas mal de va-et-vient de personnel depuis 2016 (départ de Jean Rem, arrivée de Math, départ de Jean Loose, retour de Jean Rem, ok, tu as suivi ?) et malgré le changement de voix lead (c’est dorénavant Jean Rem qui s’y colle), ça ne change pas de voie, stylistiquement parlant. Nouvel EP donc avec (Headed for) disphorya mis en boîte au Cube Studio en début d’année, le retour aux affaires est aussi passionnant que réussi, le punk rock délivré par les gars de Montbé étant toujours aussi incisif (« Heads on pikes »). Les refrains entêtants abondent (« Dysphoria », « Six feet under ») , les mélodies sont toujours aussi bien senties (tout comme les guests, en la personne de Dani Llamas de Gas Drummer sur « A new world in our hearts ») , tandis que la respiration de milieu de disque (« A needle in a haystack ») s’avère lourdement suffocante. Même si les types n’ont jamais disparu des radars, cette nouvelle galette des Rebel est une bonne nouvelle à double titre  : le groupe a encore de beaux jours devant lui, et je me réjouis d’avance des concerts à venir. Gui de Champi 65EN BREF
EN BREF 66 KRÂKESLOTTET LOUIS JUCKER,'q° 14, JAN. 2.18 LOUIS JUCKER Kråkeslottet (Hummus Records) Louis Jucker profite de chacun de ses voyages et de ses rencontres pour sortir un disque. C’est un compulsif, à tel point que chaque année, le frontman de Coilguns nous pond un nouvel album que ce soit en solo ou avec ses diverses formations. Peu importe la qualité de production ou même artistique, Louis chie ses idées nées de lubies sur bandes. Son dernier album nommé Kråkeslottet a été composé et enregistré en une semaine dans et aux alentours d’une cabane de pêcheur (mais aussi dans une église) au dessus du cercle polaire en Norvège en plein hiver alors qu’il était en vacances. Armé d’un zoom et de quelques micros (ce qu’on utilise pour nos interviews, donc très lo-fi), mais aussi d’instruments trouvés sur place (harmonium, piano, cithare...), Louis Jucker a accidentellement pondu un œuvre très personnelle et de façon très spontanée. Cela se ressent inévitablement, c’est d’ailleurs ce qui lui confère un certain charme, même si tout n’est pas bon. Chaque détail environnemental est perçu (son de plancher qui craque, bruits des vagues, présence humaines...) dans cet album souvenirs qui nous met dans une position inconfortable de voyeuristes. BUNKR Schluss (Cold Smoke Records) Ils sont deux mais jouent aussi fort que s’ils étaient trois ou quatre, la faute à une distorsion grasse et granuleuse et à des frappes sourdes et puissantes sur la batterie. Pas grave, les murs du Bunkr sont épais et les voisins de la Suisse rarement enclins à venir s’incruster. Désirant œuvrer dans un registre différent de ce qu’ils font/faisaient en groupe (ensemble dans Desert Hobo), Iannis (batteur de Sxokondo et Apéritif) comme Kevin (guitariste et bassiste, également chez AndA A AndA) se passent de chanteur et livrent de longues compositions (9 minutes de moyenne) où la rythmique joue fatalement un rôle primordial et où les influences s’entrechoquent sans retenue. Ainsi, on peut se faire surprendre par une chevauchée psychédélique alors qu’on est à peine remis d’une course poursuite mathématique. Schluss est donc tout le contraire de ce qu’il laisse entendre, ce n’est en rien une « fermeture » (ou une « fin » selon le sens mais bon, je n’ai pas fait allemand LV2, juste utilisé WordReference) mais bel et bien une « ouverture » tant les barrières sont inexistantes (ou un commencement puisque c’est leur premier album).. a Oli. Ted LE BUTCHERETTES Bi/MENTAL (Rise Records) Comme le soufflé au fromage de Gaston Lagaffe, ce Bi/mental commence gonflé à bloc avec l’indie rock un peu noisy à souhait de « Spider/WAVES » et la frontleader Terri Gender Bender, toute en prouesses vocales, qui navigue entre Tori Amos et Nina Hagen ; et Jello Biafra débarquant en guest pour un petit speech en fin de titre. Le quatuor mexicain continue avec un bon blues rock « Give/UP » et le soufflé est encore gonflé, doré à souhait. Plus classiques, « Strong/ENOUGH » et « Father/ELOHIM » jouent dans le rock puissant avec un beau refrain mélodique US, et ça commence à se tasser un peu. S’ensuivent des titres plus tranquilles, à flirter avec un pop rock plus sage (voire trop), comme « La/SANDIA », unique titre chanté en espagnol. Là, ça commence à se dégonfler un peu trop. Et on termine les derniers tracks de leur quatrième LP, dans un style cool et un peu plus psychédélique, excepté le « Mother/HOLDS », et sa petite couche post punk. A l’instar du soufflé de Gaston, ça démarre très fort mais l’excitation du début s’estompe progressivement dans un style plus convenu. Cela reste certes goûtu, mais on aurait aimé retrouver les saveurs de la première bouchée tout le long de ce Bi/mental. Eric



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