W-Fenec n°37 mai/jun 2019
W-Fenec n°37 mai/jun 2019
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°37 de mai/jun 2019

  • Périodicité : bimestriel

  • Editeur : www.w-fenec.org

  • Format : (210 x 297) mm

  • Nombre de pages : 74

  • Taille du fichier PDF : 14,7 Mo

  • Dans ce numéro : membrane...

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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KO KO MO Lemon twins (Modulor/Les Disques En Chantier) Juste 20 secondes. Il faut juste écouter les 20 premières secondes de Lemon twins pour comprendre que l’on va se prendre un gros shoot de power rock boosté aux vitamines. Ces 20 secondes où Kevin Grosmolard (batterie et choeurs) met tout le monde d’accord sur la définition de la montée en température immédiate. Allez, rajoute 20 secondes de plus pour capter le chant de Warren Mutton (guitare et chant) et sentir une grosse remontée de hard rock 70’s avec Robert Plant au micro. Ce dernier qui s’engouffre dans le son super énergique de Ko Ko Mo, qui sait aussi piocher dans l’électro, la pop, le groovy, voire le blues, et sait aussi proposer quelques beaux instants plus calmes ou psychédéliques. Toujours 20 secondes pour admirer ce classieux artwork acidulé et coloré et admettre une évidence à la vue de la photo interne du livret où le duo explose sur scène  : oui, il faut voir Ko Ko Mo en live. 20 secondes pour terminer de lire cette chronique et aller se procurer ce deuxième LP de Ko Ko Mo pour 43 minutes d’un power rock qui, vu sa qualité, n’est pas parti pour durer 20 secondes, mais (j’espère au moins) 20 ans. Eric THE GHOST NEXT DOOR A feast for the sixth sense (Ripple Music) Quatuor basé à Berkeley en California, The Ghost Next Door compte parmi ses membres un ch’ti émigré au pays du métal, du grunge, du heavy rock et d’un tas d’autres trucs mais c’est principalement dans ce domaine-là que les gaillards s’amusent, ne se fixant aucune limite et piochant dans tout ce qu’ils aiment pour ce festin auditif. Si tu prends une série de mesures au hasard sur cet opus, tu peux donc te retrouver avec une intro tortueuse à la Tool (celle de « Doubt ») , un refrain grungy (celui de « Deadworld ») , un pont prog (« LCD ») et une outro power rock (« American nightmare ») , l’ambiance est celle des années 90, années alternatives par excellence où le métal et le rock se confondaient avec bonheur. Si la musique ne suffisait pas, le combo semble également influencé par le cinéma (« Event horizon », « American nightmare », « Deadworld »... ne peuvent être des titres choisis au pif), l’histoire (« I am become death » n’est pas écrit par Oppenheimer) mais ne va pas jusqu’à reprendre Michael Jackson (« Behind the mask »). A feast for the sixth sense fleure bon la nostalgie d’une époque tout en sonnant actuel, encore un bon choix signé Ripple Music (label de Mos Generator, Ape Machine, Holy Grove, Los Disidentes Del Sucio Motel...). Oli MAISONCLOSE Erreur système (MAD/Pias) Dans cette MaisonClose, vous ne trouverez pas des filles de joie mais plutôt des hommes de peines. Mais ce ne sont pas des peines de pleureurs ou d’amoureux éconduits. Plutôt des peines sourdes, des rages chuchotées, des angoisses explicites. Car l’Erreur (du) système est celle de notre société, ses déviances et ses outrances  : la surconsommation outrancière « En file indigne », la question existentielle « Dimanche », la mélancolie « Immortels », la multiplicité des écrans « Videonécrophage ». Même si pour chacune de ses chansons, la force de l’écriture poétique peut toujours amener une autre interprétation. Musicalement, c’est un album de rock français, au sens noble du terme pour ce quatuor montpelliérain (Monsieur Claude (chant/guitare), Harry Mata (guitare, chœurs), Fab (Batterie) et Thomas (Basse)) qui présente leur premier album après 2 EPs parus en 2016 et 2017. La rencontre de textes poétiques allégoriques avec un rock 90’s, aux atmosphères tantôt étirées tantôt nerveuses mais toujours électriques. Cette MaisonClose fait dans la chanson française rock et elle le fait bien. Eric 61EN BREF
EN BREF 62 MILLENCOLIN S.O.S. (Epitaph) Voici que réapparaît sur le nouvel album de Millencolin, le piaf clamsé qui était prêt pour la dinette à l’époque de leur deuxième album Life on a plate ; celui qui les avait fait connaître audelà des frontières suédoises (l’album, pas le piaf). C’était en 1996, et si l’oisillon débarque cette année en mode walking dead au-dessus de ce qui semble être les quelques heures avant la fin du monde, c’est peut-être pour noter qu’en 2019, Millencolin est toujours là, aucun départ dans le groupe depuis leur formation en 1993 (l’amour commun pour le skate et/ou la musique ?) , et toujours à offrir du punk rock au fil des 9 LPs. Ce S.O.S. ne déroge pas à la règle, avec ses refrains mélodiques, son chant clair et ses 12 titres sans baisse de tempo (pas même une digression dub, ska ou même rock). Plus punk que No Fun At All, moins old school que Randy, plus rock que Satanic surfers, Millencolin plaque un trick au milieu de ce park, histoire de compléter la famille suédoise du punk-rock. Au final, rien de nouveau sous le soleil, mais si tu as aimé les précédentes sorties des skateurs d’Örebro, alors S.O.S. te livrera ta dose de punk rock à roulettes. Eric AM SAMSTAG 1 (Black Market Music) Babes in Toyland ? L7 ? Hole ? Non, c’est Am Samstag, pas de doute, ils kiffent les années 90 et le grunge nerveux. C’est un trio fondé par une guitariste et chanteuse, Gaby Varela, qui trouve deux garçons pour l’accompagner en piochant chez Science Of Disorder (Stéphane (basse) et Baptiste (batterie)), histoire de donner de la consistance et davantage de grain à ses compositions. Pour ne pas dénaturer ses envies (et se faire un petit plaisir ?) , c’est Jack Endino (qui a réussi à produire Soundgarden, Mudhoney, Tad et Nirvana avant 1990 !) qui met en boîte 4 titres qui fleurent bon le temps pourri de l’état de Washington. Les intentions sont claires, les références largement assumées, on va donc juste apprécier ce premier EP pour ce qu’il est  : une résurgence grungy très fidèle au son du début des années 90, si le groupe veut aller plus loin, on sera demandeur d’un peu plus de personnalité. En s’affranchissant un peu des grandes sœurs (surtout Babes in Toyland), Am Samstag pourra se forger son identité sans renier ses amours de jeunesse (pourquoi pas en intégrant plus de chant masculin comme sur « School books » ?). Et pendant que je suis dans les demandes perso, si c’est possible, merci de modifier la tronche des 2 « S » qui peuvent en rappeler d’autres... Oli NORMCORE Six Pack (Autoproduction) Prêt(e) pour un blind test sur l’indie rock des 90’s ? Avec ce pack de 6 (soit un EP de 6 titres, bien vu !) , Normcore aime titiller notre mémoire. Malicieusement, chaque morceau commence juste avec une guitare, qui, déroulant un thème et un son, nous rappelle en quelques secondes aux bons souvenirs de groupes d’antan, comme Pavement, Dinosaur Jr ou les Pixies (voire Nirvana dans l’intro de « Buddy bud »). Sans prétention, mais avec talent, ce groupe de Montreuil-sous- Bois, s’inspire des plus grands pour proposer leur sauce de rock indé, avec une dose d’énergie et de bonne humeur en plus. Lucas (Basse), Xavier (Chant/guitare), FX (Chant/guitare), et Baptiste (Batterie) nous offrent 6 mets de premier choix, aux saveurs différentes. Car ils sont bien modestes d’appeler leur 2ème EP Six pack, comme s’il s’agissait de 6 titres semblables. C’est plutôt une palette de nuance que nous propose Normcore. Suivant le morceau, on y retrouve le côté noise de Dinosaur Jr, le côté destructuré de Pavement, l’influence surf music des Pixies, ou le côté cool de Weezer. Côté cool que l’on capte d’ailleurs aisément dans leur clip de « Buddy bud », très... Beer fitness. Tout cela est excellent messieurs dames ! Eric



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