W-Fenec n°37 mai/jun 2019
W-Fenec n°37 mai/jun 2019
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°37 de mai/jun 2019

  • Périodicité : bimestriel

  • Editeur : www.w-fenec.org

  • Format : (210 x 297) mm

  • Nombre de pages : 74

  • Taille du fichier PDF : 14,7 Mo

  • Dans ce numéro : membrane...

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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SICK SAD WORLD Imago clipeata (Atypeek Music) 111.9.GLIeCEIN" Artwork symétrique, noir et magnifique, son tout aussi lugubre et oppressant, nom d’album qui renvoie aux processions funèbres (ce sont les masques mortuaires de l’Antiquité romaine), le monde ne s’est pas franchement embelli depuis Murmuration sorti il y a déjà cinq années. Un temps mis à profit par le groupe pour partager des sensations sur scène et travailler histoire de corriger les petits défauts qu’on pouvait leur trouver. Le souci du chant clair qui ne paraissait pas au même niveau de qualité que le chant lourd est oublié, les passages lointains de « The family » (bien mêlés à des samples de Charles Manson) le laissaient penser, c’est carrément confirmé avec « Battlefield » où les ambiances variées permettent au(x) chant(s) de se mettre en valeur tout autant que les instruments, on est alors porté dans des petites bulles de légèreté qui prennent leur envol délicatement... avant d’irrémédiablement éclater. Parce que si Sick Sad World n’avait pas encore franchement choisi son style de prédilection jusque-là, désormais le Post Hard Core tient la corde, les morceaux sont étendus, les constructions s’opèrent par couches successives, les oppositions sont marquées, le tempo est maîtrisé (quelle démonstration que cette progression sur « Market ») et même quand le titre est « court » (comprendre un peu moins de 6 minutes), le soin apporté à l’atmosphère est flagrant (« Destroy »). Parfois, on se sent en terrain déjà défriché (par Cult of Luna pour ne citer que le groupe de Magnus Lindberg qui a fait le mastering) mais il n’est jamais évident de faire très neuf dans ce style (le gimmick de liaisons sur « Battlefield ») et on trouve toujours quelques petites marques propres au groupe (le phrasé parlé sur « Echoes », le chant particulièrement doux du début de « The rope », les pleurs de « Market ») et il faut bien avouer qu’on serait déçus si les Nantais ne finissaient pas toujours par tout exploser en mode « la fin de ce monde triste et malade mérite un putain de cataclysme riffique, rythmique et guttural ». L’excitant projet Sick Sad World vient donc ici entériner nos espoirs et nos envies, confirmant la maîtrise qu’ils ont de leur art en livrant un album d’une rare intensité. Imago clipeata honore donc le passé (celui du groupe comme d’un sous-genre qui a une vingtaine d’années) et promet un bel avenir. Oli 39 LES DISQUES DU MOMENT
LES DVDS DU MOMENT 40 UTLRA VOMIT L’Olymputaindepia (Verycords) Mais c’est vraiment des guignols ! Comment on peut prétendre être un assez bon groupe de métal pour jouer à l’Olympia, scène culte s’il en faut, et se planter au moment d’écrire le nom en lettres néons ? Du coup, leur pochette de l’album live/DVD/tout le toutim est toute niquée, bah oui parce que t’en as pas un capable de faire un peu de photoshop pour réparer l’erreur... Ça peut faire les beaux avec des masques de canard mais leur public méritet-il vraiment un tel groupe d’amateurs ? Et ils ont même confié l’écriture de la track-list au dyslexique de service, c’est pas non plus leur meilleure idée... Tu te dis que c’est un peu gros mais les conneries manifestes n’en sont qu’à leurs débuts... Les mecs avaient prévu d’enregistrer ce concert soi-disant exceptionnel, ils ont donc mis le paquet... Tu parles, des invités qui ne servent à rien (Toi, le mec des Tagada Jones qui fait l’aller-retour Rennes/Paris pour 3 phrases ?) , des Japonaises déguisées mais on s’en fout (venir de Tokyo pour ça ? Le bilan carbone de la planète te dit merci ! Et les Nippones jettent des baguettes et personne ne fait une vanne ?) , d’autres en mode panzer que je dis pas pour que t’aies la surprise et des cadreurs qui sont fans et donc sautent pendant qu’ils filment du coup l’image elle bouge en même temps que le public, mais merde, où verrait-ton ça ? Les intentions sont bonnes, je ne dis pas, mais encore faudrait-il penser à ne pas appuyer sur « STOP » quand t’enregistres l’interview la plus profonde de toute ta vie. Tu crois avoir décroché la timbale mais attends un peu d’aller plus loin dans le DVD... Les gars se sont pris pour des réalisateurs de cinéma et servent des commentaires sur le concert ! Comme si les conneries qui défilent parfois n’étaient pas suffisantes. Si tu veux faire un DVD live comme les vrais groupes, fais-le proprement, comme un pro et pas n’importe comment pour faire différent. Parce que y’a des gens qui vont l’acheter ! Et qui va payer pour écouter des zicos redire ce qu’ils ont dit en ajoutant encore plus de jeux de mots (ceux qu’ils n’ont pas gardé pour les concerts) et encore plus de vulgarités (ah oui, si tu n’aimes pas les trucs un peu pipi/caca, faut éviter de mettre le son pour écouter les commentaires et les paroles). Et ça dure 3h20 (deux fois 1h40 pour les nuls en math) alors que c’est à peu près les mêmes blagues pourries que tous les autres concerts, tu remplaces juste « Gérard Philippe » par « Olympia » sur le live report qu’on a fait de la date de Calais (dans le Nord, c’est le nom d’une ville si tu veux un commentaire du commentaire) et c’est kif kif bourricot, à 2-3 morceaux près, c’est pareil. Pour autant, le son est bon. Malgré toutes ces erreurs de débutants (et j’ai pas mentionné les gros pains), je suis prêt à parier que ce truc va se vendre comme des petits pains alors que chacun sait qu’un concert d’Ultra Vomit, ça se vit en vrai, pas à la télé. Et ceux qui n’ont pas pu y aller ? Et bah tant pis pour eux, ils riront la prochaine fois. Et moi, je devrais y aller avec ma fille de 7 ans (même si en âge mental, je lui en donne 8 ou 9) qui adore « les monsieurs avec le camion ». Oli



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