W-Fenec n°35 déc 18/jan-fév 2019
W-Fenec n°35 déc 18/jan-fév 2019
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°35 de déc 18/jan-fév 2019

  • Périodicité : bimestriel

  • Editeur : www.w-fenec.org

  • Format : (210 x 297) mm

  • Nombre de pages : 76

  • Taille du fichier PDF : 13,9 Mo

  • Dans ce numéro : Mass Hysteria...

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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JOE BONAMASSA Redemption (Provogue Records) JOE BONAMASS REDEMPTIO Joe Bonamassa continue sa course folle. 2018 est déjà bien rempli pour l’artiste. En janvier, Black Coffee confirmait encore une fois son duo avec Beth Hart. En mai, c’était la sortie du live British Blues Explosion. En septembre, il signe son 13ème album studio avec Redemption. « Evil mama » fait l’entame. Quelques éléments façon Led Zeppelin sont disséminés dans le morceau. Rien d’étonnant quand on connaît le goût de Bonamassa pour cette formation. En 2006 sur You & me, il en avait fait une démonstration avec la reprise de « Tea for one » (1976 - Présence). Enfin bref, revenons à nos moutons. « Evil mama » lance tout de suite une dynamique intéressante avec la résonance d’un bon paquet de cuivres. En gros, ça bouge grave ! « King Bee shakedown » enchaîne avec un rock n’rollau rythme très soutenu. Un truc impossible à danser sans avoir deux ou trois paires de poumons. « Self-inflicted wounds » fait retomber l’énergie du disque avec une mélodie nostalgique repoussant les limites du blues. Vient ensuite la magie de « Pickup the pieces ». Un truc qui swing’à mort, qui sent bon la fumée et le whisky et que l’on peut s’écouter sans modération. Capable de puiser ses influences sous tous les horizons, « Just’cos you can don’t mean you should » prouve qu’il sait revenir en un éclair aux racines du blues (et aussi qu’il peut trouver des titres de chansons vachement long). « I’ve got some mind over what matters » rempli encore les deux mêmes critères dans une atmosphère plus sautillante malgré des paroles qui semblent l’être un peu moins. Globalement, c’est d’ailleurs un peu le thème de Redemption. « Stronger now in broken places » est la petite balade sur laquelle on peut imaginer l’artiste dans le noir sous le feu d’un seul projecteur. Les spectateurs briquet en l’air n’auraient qu’à se suspendre à l’air qui passe paisiblement dans leurs oreilles pour doucement pousser la complainte. « Love is a gamble » fait une dernière relance sous un blues dynamique afin de faire tomber le rideau. Quel que soit le boulet que se traîne l’artiste à son pied, cela n’entache en rien ses compositions. Son blues est d’autant plus profond et intense. Douze titres originaux pour le prouver sur Redemption avec « Pickup the pieces » pour en signer la plus belle surprise. Julien 21 LES DISQUES DU MOMENT
LES DISQUES DU MOMENT 22 IT CAME FROM BENEATH Clair-obscur (Send The Wood Music) Ça venait d’en-dessous... Ok, mais le « ça » c’est quoi et le dessous de quoi ? A cette double interrogation, je n’apporterai aucune réponse ! Mais tout de même, il faut bien l’admettre, en terme de nom « It Came From Beneath », ça claque. Et pour un groupe de métal qui arrache tendance Deathcore, ça le fait tout autant que pour l’un des rituels slasher movie d’Halloween. Derrière ce très bon patronyme, on trouve cinq gaillards venus de Lyon qui composent depuis 2009 (ou 2010 et leur EP éponyme si on ne regarde que les sorties) et qui font leur petit bout de chemin malgré les changements de line-up plus ou moins conséquents. Parmi ceux qui comptent, il y a eu le départ de Léo (chanteur) après la sortie du premier album (When no light remains en 2013) et celui de Lorenzo (guitare) qui remplace Alexis juste après ce nouvel LP qu’est Clair-Obscur. Entre les deux opus, le combo était repassé par la case EP (The last sun) en 2015, l’occasion de regoûter au travail de Fabrice Boy, incontournable producteur rhodanien (Lòdz, Stereotypical Working Class, Young Cardinals, Vesperine, Vicious Grace...), de rebosser des compos et d’affiner la ligne directrice pour être sûr de préparer au mieux la nouvelle claque. Une belle baffe que Send The Wood Music se charge de nous filer et quand le label d’Hyperdump, Lessen, Insolvency ou Kinky Yukky Yuppy annonce vouloir sortir moins de skeuds pour n’envoyer que du très gros, on se dit que c’est bien parti ! Les multiples écoutes de ce Clair-Obscur ne m’ont pas encore permis de trouver où était le « clair », l’intro exceptée (et encore, elle s’appelle « Ténèbres ») , il y a bien ces quelques passages éthérés sur le titre éponyme qui apparaît comme une respiration au cœur de l’opus mais c’est bien maigre quand on le compare à la dose de tout ce qui est « obscur »  : chant growlé/death qui ne relâche jamais la pression, batterie qui carbure à la double pédale comme si c’était la vitesse normale, basse qui ressemble davantage à un marteau pilon et guitares qui tailladent les oreilles avec les sons aigus ou nous défoncent les tympans avec des riffs saturés qui tels des trous noirs aspirent tout ce qui se balade alentour. Véritable rouleau compresseur, It Came From Beneath ne laisse pas respirer celui qui s’y frotte et si le combo laisse entrevoir une éventuelle accalmie (« Decline ») , c’est uniquement pour faire baisser la garde et tout exploser dans la minute suivante (« Fading lights » serait même trop oppressant sans son break central). Cet album est noir, à l’instar de la technique sublimée par Le Caravage, la profondeur de ce noir met en lumière certaines parties et casse les transitions évidentes pour créer une zone complexe où les couleurs cohabitent et s’enrichissent mutuellement. Celles utilisées par It Came From Beneath restent très sombres parce que c’est le sens de la trame générale mais c’est dans cette obscurité que vivent les sentiments d’abandon, de désespoir, de lutte inutile que transmettent les Lyonnais. Un tableau pas folichon mais franchement réussi. Oli



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