LIVE 80 Du côté de Meshuggah, aucune déception n’est à noter. Les Suédois baignent dans des lumières stroboscopiques et impressionnantes pour être en raccord avec sa musique épileptique aux riffs cliniques. Sous le chapiteau rempli de la Warbird Stage, le quintet est tout bonnement impressionnant de maîtrise et de puissance, il met un point d’honneur à livrer un set varié avec une place un peu plus grande au dernier album The violent sleep of reason tout en omettant de jouer au moins un morceau du désormais classique Catch 33. La tête d’affiche de ce samedi se nomme Marilyn Manson. En pleine tournée de son dernier album Heavenupside down, l’Américain ne l’a pour ainsi dire que peu défendu (seules « Kill4Me » et « Say10 » ont été joués) et n’a pas vraiment été à la hauteur de sa réputation malgré un choix de titres pas si médiocre que MESHUGGAH ça (dont « Irresponsible hate anthem », « The beautiful people », « Rock is dead », « The dope show », « Disposable teens » ou l’inévitable « Sweet dreams »). Estce étonnant au regard de ses dernières tournées ? Pas vraiment, le « révérend » n’est plus que l’ombre de lui-même, un personnage du passé sans passion qui semble tourner uniquement pour payer ses impôts et son train de vie. Malgré un backing band appliqué (dont ne sait plus vraiment qui est membre), le chanteur ne lui fait pas pour autant honneur, MM n’a plus de voix, de fougue, est adepte des gros blanc et du lancer-casser de micros entre les morceaux et quand il tente de communier avec le public, cela se transforme en ridicule (comme cette jeune fan déguisée en pom-pom girl qui monte sur scène pour « danser » avec son idole). Notre journée se termine mieux avec la prestation bluffante de Galactic Empire, quintet reprenant la BO de Star Wars en version rock-métal. À voir absolument ! |