Vérité n°4 aoû/sep/oct 2012
Vérité n°4 aoû/sep/oct 2012
  • Prix facial : 2,90 €

  • Parution : n°4 de aoû/sep/oct 2012

  • Périodicité : trimestriel

  • Editeur : Lafont Presse

  • Format : (210 x 270) mm

  • Nombre de pages : 52

  • Taille du fichier PDF : 26,9 Mo

  • Dans ce numéro : « J'ai perdu 60 kilos grâce au sexe ! »

  • Prix de vente (PDF) : 1 €

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32 MOn aMi… Charity Rainbow, un pur-sang gravement négligé pendant sa jeunesse, a été sauvé de la mort par un entraîneur amoureux des chevaux. Le poulain est passé de la misère à la célébrité. « J’ai sauvé un poulain de la mort pour en faire un cheval de course » Charity Rainbow est un pur-sang de huit mois qui a été recueilli avec six autres animaux sous-alimentés. Les animaux ont été trouvés dans deux écuries complètement délabrées appartenant à un ancien travailleur RSPCA, la Royal Society for the Prevention of Cruelty to Animals qui lutte contre la cruauté faite aux animaux… Les chevaux étaient si affamés qu’ils avaient commencé à manger leur barrière de bois. Les écuries n’avaient pas été nettoyées depuis si longtemps que le fumier qui s’était accumulé devant les portes bloquait l’ouverture. C’est un voisin qui a alerté la Société Protectrice des Chevaux et Poneys et a sauvé les chevaux. Un des poulains est mort à cause de malnutrition et cinq autres ont été pris en charge et remis en forme par des entraîneurs. Rainbow Charity a été repéré par un éleveur impressionné par son rythme et sa façon de courir. « Quand j’ai vu Rainbow Charity courir, elle nous a montré beaucoup de potentiel sur les galops et elle avait un très bon rythme. C’est une pouliche très authentique et de ce qu’elle nous a montré, nous étions très optimistes pour la suite. Nous l’avons ramenée à la maison et elle est adorable, surtout quand on sait ce qu’elle a traversé au début de sa vie. Maintenant, sur la piste, elle donne tout ce qu’elle a et elle est très performante. » Jenny MacGregor, présidente de la Société Protectrice des Chevaux a déclaré : « Si vous aviez vu les conditions dans lesquelles vivaient ces chevaux ! C’était une honte ! J’ai été extrêmement choquée quand je les ai découverts et je ne pas pensais possible que l’un deux puisse devenir un crack ! » Au sujet de la personne qui les gardait, elle précise : « C’était un ancien inspecteur de la RSPCA mais il ne s’investissait pas vraiment et se contentait de parler de ses propres chevaux de course. Un jour un voisin m’a appelée et m’a demandé d’aller voir car il avait vu une ou deux bêtes vraiment très mal en point. Et lorsque je suis arrivée, j’ai découvert l’horreur ! Ils étaient tous mal nourris, certains avaient des vers et étaient si affamés qu’ils avaient commencé à manger la clôture. Nous avons dû casser la porte de l’écurie pour rentrer car il y avait du fumier jusqu’à mi-hauteur et la porte était bloquée. Et une odeur, là-dedans ! La nuit, juste avant que nous arrivions, une jument a eu un poulain mais il est mort très rapidement de déshydratation. » Jenny se rappellera longtemps de cette journée qui fut l’une des pire de sa vie. Les chevaux ont été ramenés au centre de la Société Protectrice des Chevaux et ils ont commencé à être soignés avant de partir en pension chez des éleveurs. « Nous nous sommes assurés qu’ils étaient bien traités et qu’ils recevaient leurs traitements. Et quand nous avons commencé à faire travailler Charity Rainbow, il était clair qu’elle avait du potentiel. Elle avait la course dans le sang et elle a progressé à pas de géant pour aller à Brendan Powell cette année. Elle a une grande carrière de course devant elle et c’est une très belle pouliche qui j’espère pourra nous donner, un jour, un poulain. »
« Mon chien élève des tigres » Dans le sud de la Chine, Shar Pei est le gérant du zoo de Nanning et c’est son chien qui s’occupe de trois petits tigres délaissés par leur mère. Après la naissance des trois tigrons, leur mère leur a tourné le dos et les a délaissés comme cela arrive parfois dans le règne animal, surtout en cas de stress, ce qui n’est pas si rare que cela en captivité où le taux d’abandon est important. Les tigrons sont alors pris en charge par les soigneurs et élevés au biberon puisque le tigron ne commence à manger de la viande qu’à partir du quarantième jour. Parfois, les petits sont adoptés par une autre espèce, comme des truies et même des chiens. Et c’est ce qui s’est passé au zoo de Nanning. C’est la chienne du gérant qui a pris en charge les trois tigrons abandonnés par leur mère à leur naissance. Elle est pour eux une vraie mère de substitution. Elle les nourrit, leur apprend à se défendre et les a complètement intégrés à sa propre portée. Cependant, les soigneurs séparent de plus en plus les chiots des tigrons lors de la tétée car la bataille est rude pour arriver à se nourrir, mais la chienne arrive à se faire aimer des tigrons. « J’ai cette chienne depuis qu’elle est toute petite. Tout vient de son éducation et de ses peurs. Nous avons rapidement constaté qu’elle ne s’inquiétait pas de savoir si les animaux qui l’entouraient étaient des chats ou des porcs-épics, » raconte son propriétaire. « Si la chienne voit un animal dans un carton, elle considère automatiquement que c’est à elle de s’en occuper. Elle a donc accepté tout de suite les trois tigrons mais nous veillons à ce MOn aMi… que tout se passe bien car nous n’oublions pas qu’il s’agit de tigrons et qu’ils vont grossir de 200 fois leur poid d’ici leur taille adulte et qu’ils vont multiplier leur poids par 100 durant les vingts premiers mois. » Il y a fort à parier que dans l’avenir les tigres et les chiens restent proches et continuent de jouer entre eux. Ils peuvent devenir très complices au fi l des années et continuer à s’amuser même lorsqu’ils seront adultes, sans éprouver aucune peur les uns pour les autres. Et alors que les chiens ne supportent d’habitude pas les chats, il semblerait qu’ils soient capables de développer des liens très forts avec les gros félins comme les tigres. « Nous resterons vigilants cependant car même en captivité le tigre reste un animal imprévisible » nous dit Shar Pei. 33



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