Vérité n°4 aoû/sep/oct 2012
Vérité n°4 aoû/sep/oct 2012
  • Prix facial : 2,90 €

  • Parution : n°4 de aoû/sep/oct 2012

  • Périodicité : trimestriel

  • Editeur : Lafont Presse

  • Format : (210 x 270) mm

  • Nombre de pages : 52

  • Taille du fichier PDF : 26,9 Mo

  • Dans ce numéro : « J'ai perdu 60 kilos grâce au sexe ! »

  • Prix de vente (PDF) : 1 €

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26 Ma Vie… « 20 ans après, j’ai retrouvé l’amour de mes 20 ans » À 20 ans, on tombe facilement amoureux et les premiers émois sont rarement ceux de toute une vie. Alors que Carmen et Jon s’étaient aimés très jeunes, la vie les a séparés et Carmen est partie vivre en Malaisie où elle a eu deux enfants, aujourd’hui âgés de 13 et 10 ans. De son côté, Jon a aussi fait sa vie mais n’a jamais eu d’enfants. Il y a un an, alors qu’ils étaient de nouveau célibataires tous les deux, ils se retrouvent un peu par hasard sur Facebook, avant de se retrouver et de vivre maintenant ensemble. « Je n’ai jamais oublié Carmen et j’ai commencé à la chercher il y a environ dix ans, même avant l’arrivée de Facebook mais je n’ai pas eu de chance et ne l’ai pas trouvée. Lorsque le réseau social s’est ouvert et est devenu populaire, j’y ai vu la chance de pouvoir la retrouver » raconte Jon, 44 ans aujourd’hui. « Nous étions très heureux de nous retrouver et nous avons échangé en ligne pendant quelques semaines avant de décider de nous revoir. J’habitais toujours en Malaisie et c’était très compliqué mais j’ai profi té d’un voyage en Angleterre pour revoir Jon... et là, je me suis dis que rien n’avait changé », raconte Carmen qui depuis, est revenue vivre en Angleterre auprès de Jon, qui dirige sa propre entreprise de site internet. Jon a aussi fait le voyage en Malaisie pour retrouver son amoureuse et voir ses enfants. « Nous avons alors rapidement décidé de vivre une nouvelle aventure ensemble. C’était comme si nous nous étions quittés la veille et que nous continuions notre histoire mise entre parenthèses pendant 20 ans. C’était d’une telle évidence que nous « Je n’ai jamais oublié Carmen et j’ai commencé à la chercher il y a environ dix ans... » Carmen Robinson et Jon Lee se sont rencontrés alors qu’ils avaient 18 et 22 ans. Ils travaillent à temps partiel dans la même entreprise et tombent amoureux mais la vie les sépare très rapidement. 20 ans après ils se retrouvent enfin pour fonder une famille. n’avons pas hésité trop longtemps. » Pourtant Carmen modère « ce qui a été compliqué, c’est pour les enfants. C’était ma principale préoccupation car je leur proposais un totalement bouleversement dans leur vie, une transition majeure. Mais à notre grande surprise, en quelques semaines ils s’étaient habitués et l’entrée en classe s’est merveilleusement bien passée. » Jon renchérit : « Ils étaient heureux de voir leur mère heureuse, et rien ne pouvait leur faire plus plaisir. De plus nous nous entendons parfaitement bien et nous avons une vraie vie de famille. Un vrai bonheur ! »
Ma Vie… « Je ne verrai pas ma fille grandir » Alors qu’elle est enceinte de six mois, Sarah apprend qu’elle souffre d’un cancer du côlon. Mais alors qu’elle va dans le dernier trimestre de sa grossesse, la maladie se propage et elle sait aujourd’hui qu’elle ne verra pas sa fille grandir. « J’ai appris que j’avais un cancer un peu par hasard, à la suite d’un examen de grossesse. Quelque chose n’allait pas et les médecins ont fait des examens complémentaires. C’est comme ça que j’ai appris que je souffrais d’un cancer du côlon. » Mais Sarah ne peut pas se faire soigner comme il se doit si elle veut sauver la vie de sa fille. Le cancer a été diffi cile à diagnostiquer car de grands changements interviennent chez une femme enceinte. Les douleurs, les nausées, les perturbations de l’intestin, le mal de dos, et les changements des selles, n’aident pas à repérer les bons symptômes d’un cancer du côlon. « La nouvelle a été très dure à accepter mais nous n’avions pas le choix, mon mari et moi. Je sentais la vie qui naissait dans mon corps et en même temps, ce même corps me laissait tomber. » Les médecins constatent alors que la maladie se propage à vitesse grand V dans le corps de Sarah. Les hormones de grossesse ont accéléré le processus et la croissance de la tumeur. Les médecins donnent alors quinze jours de survie à Sarah. « C’était terrible, un vrai déchirement ! Nous avons alors décidé de provoquer l’accouchement pour essayer de me soigner et laisser une chance à notre fille de vivre. Sinon, nous risquions de mourir toutes les deux. » Sarah et son mari Ben vivent alors un vrai cauchemar. Les médecins pensent cependant que la petite fille qui est née à 27 semaines et pèse à peine 1 kg peut quand même survivre. De toute manière, ils n’avaient pas le choix. « C’est comme s’il avait fallu choisir entre Sarah et notre fille Polly, dit Ben. Nous vivons un vrai cauchemar, surtout qu’aujourd’hui elles sont toutes les deux à l’hôpital et ne sont pas sauvées. » Le cancer de Sarah s’est propagé au pancréas, aux intestins et aux poumons et les médecins ne parlent pas de guérison mais espèrent permettre à Sarah de survivre suffi samment longtemps pour voir sa fille sortir de l’hôpital. « C’est très dur pour moi d’entendre les médecins parler de traitement et de ne jamais employer le terme « guérison ». Je suis condamnée, c’est clair ! Mais je veux juste être une mère pour ma fille et continuer à être une bonne épouse pour mon mari. C’est très dur pour lui d’admettre qu’il va devoir vivre sans moi, avec notre bébé, en père célibataire et à 35 ans, c’est trop jeune pour lui. » Aujourd’hui, Polly n’est toujours pas sortie des soins intensifs mais les médecins sont confi ants, alors qu’à quelques chambres de là, Sarah se bat pour sa survie et gagner encore quelques jours. Leur histoire a fait le tour de l’Australie, où le couple est parti s’installer, et une grande collecte de fonds a été organisée pour aider un peu la petite famille. Karina, à l’origine du projet explique : « C’est notre façon à nous de les aider en leur enlevant tout stress fi nancier et pour donner du temps à Ben de trouver sa place auprès de sa fille. » 27



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