Vérité n°3 mai/jun/jui 2012
Vérité n°3 mai/jun/jui 2012
  • Prix facial : 2,90 €

  • Parution : n°3 de mai/jun/jui 2012

  • Périodicité : trimestriel

  • Editeur : Lafont Presse

  • Format : (210 x 270) mm

  • Nombre de pages : 54

  • Taille du fichier PDF : 22,2 Mo

  • Dans ce numéro : « Mon fils couche avec une femme plus âgée que moi. »

  • Prix de vente (PDF) : 1 €

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32 MOn aMi… Si nous avons tous rêvé un jour de pouvoir comprendre ce que disait notre animal favori, Bowlingual l’a fait. « Je peux dialoguer avec mon chien » Bowlingual est un dispositif qui traduit les émotions de votre chien pour enfi n réussir à comprendre ce qu’il veut exactement. C’est en fait un ordinateur placé sur le collier du chien, à hauteur de la gorge, qui transmet à un récepteur, gros comme un talkie walkie, la traduction des aboiements du chien. « Cette invention date de quelques années mais j’ai pu en acquérir une il n’y a pas très longtemps et c’est vraiment génial et très étonnant. L’appareil traduit les émotions du chien et du coup nous nous comprenons mieux et notre complicité est plus que renforcée. » En effet, si le dispositif est souvent présenté comme un traducteur, il faut plutôt parler d’analyseur d’émotions, pour être plus juste. Il faut savoir que le chien aboie dans l’une des six catégories émotionnelles standardisées défi nies par Bowlingual, qui traduit par une phrase l’émotion exprimée par le chien. L’appareil donne, en fonction des réactions du chien, des conseils de dressage et de comportement au maître. Si ce n’est aujourd’hui qu’un appareil ludique pour mieux se rapprocher de son chien, les inventeurs travaillent depuis sur une nouvelle version plus évoluée qui devrait permettre de composer des phrases plus complexes et plus précises. Ils pensent aussi sérieusement à adopter cet appareil à d’autres animaux, comme le chat et les oiseaux. Le dispositif, lancé en 2002 au Japon avant d’arriver en Corée du Sud, aux États-Unis et au Canada est commercialisé par la société japonaise Takara. Il a rencontré un vif succès à son lancement et a été en rupture de stock dès les dix premiers jours de sa sortie. Le gadget a été nommé par le Time Magazine « meilleure invention de l’année ». De plus, les inventeurs Keita Satoh, le Dr Matsumi Suzuki et le Dr Norio Kogure ont reçu le Prix Nobel pour « la promotion de la paix et de l’harmonie entre les espèces ». Bowlingual a même été offert par le Premier ministre japonais au président russe Poutine pour ses deux chiens, Tosca, un caniche et Connie, un labrador.
Rory est un petit poney, âgé de huit semaines, très étonnant, et pour cause : il se comporte comme un chien ! Il a pris des habitudes de chiens, par mimétisme avec les labradors qui l’entourent. Ainsi il remue la queue comme eux, court après les bâtons, les ramène et il se roule sur le dos pour qu’on lui chatouille le ventre. « Il est incroyable », dit Sue Allery, sa propriétaire. « En 18 ans, je n’ai jamais rien vu de pareil. » L’histoire de Rory est tout à fait singulière et commence lorsqu’il est violemment rejeté par sa mère à sa naissance. Le bébé est alors recueilli dans un refuge spécialisé où travaille Sue. Mais dès son arrivée, le tout jeune poulain tombe malade et le vétérinaire n’est pas très confi ant quant à ses chances de survie. « J’étais très inquiète pour sa santé et je ne voulais pas le laisser tout seul. J’avais peur qu’il ne lui arrive quelque chose, alors je l’ai installé dans mon bureau. » Dans les bureaux, il y a déjà deux labradors, Alfi e et Millie, qui sont là tous les jours et qui appartiennent à Sam Edwards, le patron de Sue. Rory est tout de suite accepté par les deux chiens qui se montrent très curieux à son sujet. « Rory était tout petit et je le mettais sur mes genoux. Alfi e venait et lui léchait les sabots et le lavait après le biberon. De son côté, Millie était plus proche de sa taille. » Un lien incroyable s’est alors créé entre les trois animaux. David Hodge, expert des MOn aMi… « Mon poulain se prend pour un chien » « Lorsque le vétérinaire est venus voir Rory, il n’en a pas cru ses yeux. » poneys explique que « le poney Shetland est un animal de troupeau. Cela veut dire qu’il apprend en copiant les autres. Il est donc tout à fait normal, s’il se retrouve avec un autre animal dès son plus jeune âge, qu’il le copie et prenne ses habitudes. » Le plus gênant, ce sont les sabots de Rory. « Ce n’est pas bien pratique pour les caresses et aussi lorsqu’il fait le beau », concède Sue qui adore son petit animal et le tient encore sur ses genoux bien que cela devienne de plus en plus compliqué. 33



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