Vérité n°2 mar/avr 2012
Vérité n°2 mar/avr 2012
  • Prix facial : 1,90 €

  • Parution : n°2 de mar/avr 2012

  • Périodicité : trimestriel

  • Editeur : Lafont Presse

  • Format : (210 x 270) mm

  • Nombre de pages : 52

  • Taille du fichier PDF : 27,7 Mo

  • Dans ce numéro : prête à tout pour s'en sortir... « Je me suis mise en vente sur Internet ! »

  • Prix de vente (PDF) : 1 €

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6 ZOOM SUR… Les poissons-poubelles ! Voici un nouveau soin venu tout droit de Turquie et qui consiste à se faire faire un nettoyage de peau par des poissons. Si en France, on pratique de plus en plus couramment la « fish pédicure » qui veut dire « pédicure par les poissons », on n’effectue pas encore de nettoyage complet du corps grâce aux poissons friands de peaux mortes. Le soin complet du corps est pourtant très apprécié en Chine mais en Europe, comme aux États-Unis, les responsables sanitaires ne sont pas favorables à ce genre de soins. Alors que les dirigeants des « fish spas » avancent l’argument selon lequel sans hygiène les poissons mourraient, les autorités sanitaires demandent que les bacs soient changés entre chaque soin, ce qui est tout à fait impossible. Autre problème majeur : certains établissements, faute de Garra Rufa, le poisson turc traditionnellement utilisé, utilisent des Chin-chin Tilapia. Les propriétés exfoliantes de ces poissons sont similaires à celles de leurs cousins turcs... si ce n’est qu’ils possèdent des dents. Très vite, ils grossissent et alors, gare aux orteils. Rejetés dans la nature, ces carnivores présentent un danger pour les autres espèces et deviennent alors dangereux. Les États-Unis ont pour leur part interdit le soin dès 2008, au motif de risque de transmission de germes et mycoses. Les autorités auraient exigé que les poissons soient jetés ou stérilisés entre chaque clients... En France, il n’y a pas de réglementation pour le moment. Affaire à suivre ! un Canapé de géant ! À Pekin en Chine, un immense canapé de 3,2 mètres de large et 8 mètres de long a été installé devant un magasin de meubles. Sachant qu’un canapé normal mesure entre 1 et 2 mètres, celui-ci est 4 à 8 fois plus long. Le canapé de géant a été installé là, non pas pour accueillir quelqu’un d’exceptionnellement grand, mais pour faire la promotion du magasin et attirer du monde, ce qui n’a pas manqué d’arriver. Il faut dire qu’on peut voir le meuble de très loin, vu sa taille. La fabrication du canapé géant a demandé beaucoup plus de travail que pour celle d’un canapé ordinaire car le magasin a tenu à avoir un modèle qui existe réellement. Le canapé est si grand, qu’installé devant le parking, les voitures semblent toutes petites à côté. Pour le disposer là, il a fallu une énorme grue. Mais un problème va rapidement se poser : en effet, le canapé s’use rapidement, et il va falloir le changer. Une usure que le fabricant n’avait pas vraiment anticipée, et causée d’une part par les intempéries mais aussi par les jeunes enfants, comme les moins jeunes, qui prennent un réel plaisir à grimper dessus pour sauter et s’en servir comme d’un trampoline ! Une utilisation que son propriétaire n’avait pas prévue !
L’art et la pomme ! Né en 1962 à Pékin, où il vit et travaille aujourd’hui, Gu Dexin, artiste chinois, expose en Chine, en Europe et aux États-Unis. Il est connu pour ses expérimentations provocantes et son travail qui touche à l’absurde et au paradoxe. Un travail qu’il adapte spécifiquement aux sites dans lesquels il est invité à exposer. Ainsi, lorsqu’il fut invité à exposer à la Battersea Power Station, il a misé sur un fruit, la pomme. La Battersea Power Station est située au sud-est de Londres, sur la rive sud de la Tamise. C’est l’une des premières grandes centrales électriques au charbon d’Angleterre et le plus grand bâtiment en briques d’Europe. Si la production a été arrêtée en 1983, c’est aujourd’hui un véritable monument historique qui sert pour des concerts, des tournages de films ou accueillir des spectacle. Parkview a investi 500 millions de livres pour construire hôtels, appartements, restaurants panoramiques et même un théâtre et un cinéma sur le site déclaré patrimoine historique en 1980. C’est un bâtiment qui symbolise à lui seul le monde industriel : en 1928, lorsque la construction commence, l’archevêque de Canterbury lui-même mène une révolte populaire contre le bâtiment, synonyme de choses toxiques dans le centre-ville. À l’époque il symbolisait le modernisme et l’industrialisation à outrance. C’est pourquoi Gu Dexin a choisi la pomme pour son exposition. Un retour à la nature dans un monde fait de briques, de cuivre et de souffre. Il a fallu plus de 100 000 pommes à l’artiste pour construire son volume dans un lieu devenu culte avec le temps. Voitures très spéciales ! zoom sur… Pour se faire connaître, il faut savoir faire parler de soi. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les constructeurs automobiles ont de la ressource. Ainsi, Smart a fait construire une maquette grandeur nature par le champion du monde de sculpture sur sable, le russe Pavel Zasanyok. Sculptée dans un sable spécial, l’œuvre a su résister à la pluie et le vent avant de disparaître progressivement. En matière de communication automobile, on se souvient également de l’opération « carton » lancée par la Mini Cooper avec des cartons à l’effigie grandeur nature de la voiture, dans les rues des grandes villes du monde. De son côté, Chevrolet a déjà réalisé une voiture en pâte à modeler, plus vraie que nature. Garée à un emplacement de parking, la sculpture avait surpris plus d’un passant : beaucoup n’avaient d’ailleurs pas hésité à enfoncer leurs doigts dans la voiture. Mais Chevrolet, Smart et Mini Cooper ne sont pas les seules marques de voitures à avoir fait réaliser l’un de leurs modèles de façon originale. Pour sa part Volkswagen a conçu, pour le lancement de sa Polo, un bloc de glace représentant sa nouvelle création. Un travail surprenant qui a su attirer l’attention. Cette technique a d’ailleurs été reprise à de multiples reprises et en 2007, Skoda a réalisé une pâtisserie gigantesque pour vanter les mérites de sa Fabia Estate. 7



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