Vérité n°1 jan/fév 2012
Vérité n°1 jan/fév 2012
  • Prix facial : 1,90 €

  • Parution : n°1 de jan/fév 2012

  • Périodicité : trimestriel

  • Editeur : Lafont Presse

  • Format : (210 x 270) mm

  • Nombre de pages : 52

  • Taille du fichier PDF : 26,8 Mo

  • Dans ce numéro : par amour, j'ai sorti ma femme du coma par un baiser !

  • Prix de vente (PDF) : 1 €

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eXtRaORDiNaiRe… « Le mystère de l’38 « À ma mort, je vous confierai un secret qui peut faire de vous un homme très riche... » rennes-le- Château est un hameau de 91 habitants seulement, perché sur une colline entre Carcassonne et Perpignan, qui semble perdu mais qui est le centre d’un des plus grands mystères du XXème siècle. Connue de tous les chercheurs, cette petite bourgade recélerait un magnifi que trésor ayant pour origine les sociétés les plus secrètes. Les plus grands mythes se retrouve dans l’histoire de Rennes-le Château : francs-maçons, templiers, cathares… entre les plus citées. Tout commence en 1885, lorsque le jeune et beau Béranger Saunière est nommé curé de la paroisse. Quelques années plus tard, sur les conseils de son voisin, l’abbé Boudet, il entreprend de restaurer l’église délabrée du village. Il fait commencer les travaux par l’autel, épaisse dalle de pierre dont une extrémité est scellée au mur de l’église et l’autre soutenue
abbé Saunière » par une colonne sculptée par les Wisigoths. Aidé par les maçons, l’abbé Saunière déplace la pierre et constate que la colonne est creuse. Que renferme-t-elle, que découvre-t-il ? On ne le saura jamais vraiment mais sa vie en sera défi nitivement changée. Avec sa gouvernante la jolie Marie Dénarnaud, qui deviendra son amie, l’abbé se met alors à fouiller frénétiquement l’église et ses alentours. Ils soulèvent d’autres dalles, s’enferment très souvent dans l’église, fouillent le cimetière à la nuit tombée, effacent des inscriptions sur les pierres tombales, entassent des pierres et battent la campagne, un sac sur le dos. L’abbé semble négliger son église et les commérages vont bon train. Au cours des deux années suivantes, l’abbé voyage beaucoup et ouvre différents comptes en banque à Toulouse, Paris, Perpignan, et même à Budapest. Il semble alors que l’abbé soit riche, très riche. Il achète les terrains qui entourent son église et entreprend une rénovation complète du lieu de culte qui coûtera très cher mais sera du plus mauvais goût, avec des représentations du diable sous différentes formes. En 1900 il fait édifi er la villa Béthanie et une tour à deux étages, la tour Magdala. Un chemin de ronde ceinture le domaine composé d’un parc avec des bassins, un potager et un verger. Un ensemble qui coûtera plus d’un million de francs-or. Une fortune ! La hiérarchie catholique demande alors à l’abbé des explications que celui-ci est alors bien incapable de fournir. Il se fera porter souffrant à chacune des convocations de l’évêque de Carcassonne. Après moult rebondissements, le tribunal d’Église condamnera l’abbé Saunière pour trafi c de messes : des dons qu’il aurait reçus en échange d’offi ces qu’il ne célébrait pas. Mais cette hypothèse ne tient pas au vu des dépenses effectuées par l’abbé. Elle restera cependant la seule offi cielle de l’Église, jusqu’à ce jour. De son côté, l’abbé Boudet, qui avait demandé à Saunière d’entamer les travaux de rénovation de son église, est passionné par l’histoire locale et reconnu pour sa compétence d’historien et d’archéologue. Il semble lui aussi être très riche, mais contrairement à Saunière qui dépense sans compter, l’abbé de Rennesles-Bains fait des dons à ses paroissiens, à l’archevêché et des versements réguliers sur les comptes de Saunière. Mais quel est le secret qui lie les deux hommes ? Boudet fera des révélations à Saunière avant de mourir en 1914. Ce dernier reprend alors ses extravagants projets. Lui aurait-il révélé l’emplacement d’un trésor ? Toutes les hypothèses ont été soulevées, des plus extravagantes aux plus réalistes, mais le mystère demeure. L’abbé Saunière meurt quelques années plus tard en 1917. Beaucoup attendent l’ouverture de son testament, mais la surprise est complète lorsque l’on découvre qu’il ne possède rien. Tout est au nom de Marie Denarnaud. Après la mort de son ami, elle vit recluse jusqu’en 1942 où elle fait la connaissance de Noël Corbu, qui lui achète la Villa Béthanie en viager. Elle se lie d’amitié pour cet homme et sa femme et fait un testament en 1946 dans lequel elle stipule qu’ils deviennent ses légataires universels. Elle a alors cette étrange phrase : « À ma mort, je vous confi erai un secret qui peut faire de vous un homme très riche. » Le 24 janvier 1953, la vieille dame est frappée d’une attaque cérébrale la laissant muette et paralysée au grand dam des époux Corbu. Elle meurt cinq jours plus tard, le 29 janvier à l’âge de 85 ans, emportant avec elle son secret. La légende était née et Rennes-le-Château est devenu depuis, le lieu privilégié des chercheurs de trésors. 39



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