Vérité n°1 jan/fév 2012
Vérité n°1 jan/fév 2012
  • Prix facial : 1,90 €

  • Parution : n°1 de jan/fév 2012

  • Périodicité : trimestriel

  • Editeur : Lafont Presse

  • Format : (210 x 270) mm

  • Nombre de pages : 52

  • Taille du fichier PDF : 26,8 Mo

  • Dans ce numéro : par amour, j'ai sorti ma femme du coma par un baiser !

  • Prix de vente (PDF) : 1 €

Dans ce numéro...
< Pages précédentes
Pages : 18 - 19  |  Aller à la page   OK
Pages suivantes >
18 19
Ma vie… « J’ai accouché 18 « Nous avions 35 minutes de trajet jusqu’à la maison. Ce qui n’est pas très long en soi... » Cela faisait 84 ans qu’on n’avait pas vu ça ! elke Julita est une jeune femme de 26 ans, polonaise, qui a vécu une bien drôle d’histoire : elle a été forcée d’accoucher dans le métro londonien après avoir été renvoyée de l’hôpital. Plus tôt dans la nuit, Julita a été emmené à l’hôpital en ambulance car elle pensait que l’accouchement était imminent. Mais arrivée sur place et après avoir été examinée par une sage femme, celle-ci lui a demandé de repartir. « Elle m’a dit de ne pas venir à chaque fois que j’aurai des douleurs. Que c’était normal et que je n’étais pas près d’accoucher. Pourtant, j’avais déjà une semaine de retard sur la date prévue de l’accouchement. » Julita était accompagnée de sa sœur Anna. « Je savais pourtant que le travail avait
dans le métro » commencé car j’avais mal toutes les huit à dix minutes. » Mais les sages-femmes sont visiblement trop occupées et lui disent qu’il ne se passerait rien avant deux jours. « Avant d’avoir atteint le rez-dechaussée de l’hôpital, pour repartir, j’avais vraiment très mal et je suis remontée à la maternité et là, une sagefemme qui semblait avoir beaucoup d’aversion pour moi m’a presque crié dessus. Elle a attrapé ma veste et m’a demandé de sortir. Devant la porte elle m’a demandé de choisir un autre hôpital la prochaine fois. » Anna décide de raccompagner sa sœur chez elle en métro. « Nous avions 35 minutes de trajet jusqu’à la maison. Ce qui n’est pas très long en soi. » Mais c’était sans compter sur les imprévus… et quel imprévu ! La petite Jennifer avait décidé de pointer le bout de son nez. Julita sentait que les contractions étaient de plus en plus rapprochées et elle avait très mal. Et si tout le monde les regardait dans la rame de métro, personne ne bougeait. À la station de Kingsbury, les contractions venaient toutes les minutes et l’accouchement était imminent. Julita et sa sœur décident alors de descendre du train car Julita a mal et ne peut se retenir de crier. Un membre du personnel de la station est arrivé, ainsi qu’un jeune homme pour essayer d’aider la jeune femme, alors que quelqu’un appelait une ambulance. « L’ambulance n’est pas arrivée car elle disait ne pas trouver la station Kinsgbury sur son système de guidage. Un comble ! Et nous voyions tous que la jeune femme allait accoucher. Nous étions un peu terrifiés ». L’ambulance arrivera 24 minutes plus tard, alors que la petite Jennifer est déjà née. Julita a dû se débrouiller toute seule, dans le tout petit bureau à peine chauffé du chef de station, allongée sur une couverture, à même le sol. « J’étais en colère et effrayée. J’attendais l’ambulance mais c’était trop long. Et puis j’ai dû me déshabiller devant des hommes que je ne connaissais pas. C’était très diffi cile mais tout le monde a été adorable. » Jennifer est née à 21h35 et pesait 3kg40 à la naissance. Un bien joli bébé né dans des circonstances un peu spéciales, sans confort et avec bien peu d’hygiène. Dès l’arrivée de l’ambulance, la maman et le bébé ont été emmenés à l’hôpital le plus proche où elles sont restées quatre jours pour faire tous les examens et se remettre de leurs émotions. « Un mois après l’accouchement, je n’ai toujours pas décoléré. Je suis encore sous le choc » explique-t-elle. Et sa sœur d’ajouter : « Le pire je crois a été de se retrouver toutes les deux dans le froid. On ne savait pas quoi faire et sur qui on pouvait compter. » L’hôpital incriminé, lui, se défend : « Quand Mme Kowalska est venue nous voir, elle a subi un examen physique approfondi qui a révélé que le travail n’avait pas commencé et qu’elle n’était pas près d’accoucher. Lorsque c’est le cas, nous conseillons à la maman de rentrer chez elle et de revenir quand ce sera le moment », avant d’ajouter « Ce n’est pas notre politique de rejeter une femme qui va accoucher. » De son côté la société d’ambulance, explique qu’il « y a eu un retard dans l’enregistrement de l’appel et le système de guidage ne comprenait pas l’emplacement de la destination. Pourtant cela n’a mis que quelques minutes avant de rétablir la situation et l’ambulance a été envoyée la plus rapidement possible sur place. » Mais pas assez rapidement pour Julita, qui a dû accoucher toute seule… « L’ambulance n’est pas arrivée car elle disait ne pas trouver la station Kinsgbury sur son système de guidage... » 19



Autres parutions de ce magazine  voir tous les numéros


Liens vers cette page
Couverture seule :


Couverture avec texte parution au-dessus :


Couverture avec texte parution en dessous :