Le fait du jour 24 mars 2015 r Crash dans les Alpes du Sud Salariés actionnaires Triplé historique pour le RCT Var-Mâtin Le vol 9525 de laGerman- wings qui reliait Barcelone à Matin tiennent àleur tour leur première de Drew Mitchell, qui Les salariés actionnaires du groupe Nice- ÀTwickenham, face aux Clermontois, grâceàunessai lia.ere7M Crash mystère ; Düsseldorf en Allemagne assemblée générale et désignent leurs parcourt30mètres en s'écrase au-dessus de Digne représentants au échappant au plaquage avec 144 passagers et 6 sein d'un conseil de six défenseurs, leRCT membres d'équipage àson de surveillance s'impose 24 à18etrem- porte pour la troisième direct decedrame par nos tise de nombreuses fois consécutivelaCoupe équipes envoyées spéciales aété suivi par personnalités d'Europe. Une première am- ! er1 bord. Le compte rendu en renforcé par l'exper- 648 594 internautes sur nos sites. extérieures. dans l'histoire durugby. V ar-matin, Nice- Matin, c’est leur réveil quotidien. Comme Robert, l’un de nos abonnés de longue date…Qu’ils soient chefs d’entreprises,artistes,dirigeants sportifs, associatifs ouéditorialiste de renom, ils partagent tous ce même geste. Feuilletant ces quelques pages préparées par d’autres acteurs du quotidien : photographes, publicitaires, rotativistes mais aussi ces rédacteurs, que vous aimeztout àlafois lireet critiquer. L’histoire de la reprise de Nice- Matin et Var-matin par ses salariés est sans exemple. Des coopératives,ilenexiste, mais des coopératives qui associent 452 actionnairessalariés,il n’y en apas d’autre dans le domaine des médias. Notreactionnariat est du coup le reflet presque parfait de l’entreprise. Il est composé de commerciaux, d’ouvriers du livre, de journalistes, d’administratifs, de porteurs de presse. Sa richesse est dans sa diversité. Chacun des grands secteurs de l’entreprise r 26 mars 2015 À89ans, il ne peut pas se passer de Var-matin RobertTero À89ans,ilest un abonné depuis 30 ans. Comme chaque matin, Robert Tero (89 ans) lit son journal.Livré à 8heures, Var-matin lui donne « les nouvelles du pays, celles de notre ville (Toulon,ndlr.) », et l’informe sur la rubrique sportive que cet amoureux du RCT suit avec grand intérêt. Lorsqu’on l’interroge sur ce qui pourrait être amélioré, sur ce qu’il jugerait insatisfaisant, cet abonné de longue date ne voit rien à redire. « J’en suis très content, c’est mon journal et je ne pourrais pas m’en passer.Leseul bémol ce sont les lettres qui sont trop petites,mais c’est le souci des anciens comme moi et vous n’êtes pas censés savoir que j’ai 89 ans », s’amuse-t-il. Ces lettres qu’il juge trop petites,Robert Tero est heureux de les voir encore imprimées sur un papier qu’il chérit. « Le papier va mourir et c’est dommage parce que rien ne le remplace »,regrettenotrefidèle abonné. Philippe Bouvard Éditorialiste Var-matin et Nice-Matin. Double anniversaire. Un an que je suis le très petit actionnaire d’un grand journal.Treizeans que j’ai rejoint la rédaction du groupe Nice-Matin. Je venais de rendremon tablier de directeur et d’éditorialistedeFranceSoir.J’aiproposé mes services à Nice-Matin dont j’étais depuis longtemps le lecteur sans yconnaîtrepersonne.L’affaires’est conclue en quelques heures. Le lundi suivant, je commençais une collaboration qui ne s’est jamais interrompue, même pendant les vacances. C’était ma premièreexpériencedepresse régionale. J’ai découvertleplaisirdujournalisme de proximitéque ne m’avait jamais offert la presse nationale. Parexemple,lorsque je suis immobilisé devant un feurouge cannois,entendreunconducteur arrêtéàcôtédemoi me lancer : « Jesuis tout àfait d’accord avec ce que vous avez écrit ce matin ».Dubonheur pour toutelajournée. Je ne me contentedonc pas de donner mon opinion et elle seule puisque je suis souvent le porte-parole de ceux qui me lisent. J’aime Nice-Matin. Nice-Matin est ma première lecturematinale.Jetrouvedans les rubriques locales la sérénitépaisible que me refuse désormais l’actualitéinternationale. Pour le reste, rien n’achangé. Sinon que je connais enfin la tête des propriétaires qui, par une heureuse coïncidence, possèdent la même cartedepresse que moi. Ils nous soutiennent Treize ans de bonheur it-z z"..› "IL L 2 mai 2015 et Georgetteseferaunplaisirdevous yaccueillir avec son inégalable gentillesse. J J Quatre-cent-cinquante-deux salariés-actionnaires ! La joie des salariés le jour où leur offre de reprise aété validée par le tribunal de commerce de Nice. (Photo P.L./F. B.) ÀMontfort, elle vend Var-matin depuis... 1946 GeorgetteComba Diffuseur de Var-matin depuis 1946. Unevedette, une institution, un service public àelle toute seule… Dans la paisible cité templièredeMontfort, tout le monde connaît l’échoppe de GeorgetteComba. « Pensez, j’yai vu défiler cinq générations de Montfortais »,répond-elle modestement. Ce commerce d’un autretemps,oùleréfrigérateur « Frigidaire » et ses portesenbois ronronnent depuis des décennies,Georgettel’a repris le 1er août 1946, à19ans. « Qui dit mieux ? »,s’amuse-t-elle. 1946, c’est l’année qui a vu l’avènement de la IV e République,lafermeturedubagne de Cayenne,lapublication du Petit Prince,ouencorelaprésentation de la Renault 4CVetdelaCitroën 2CVau Salon de l’auto… Et la naissancedeRépublique,ancêtredeVar-matin,que Georgette proposait déjà àlavente. Ce qui fait d’elle le plus ancien dépositairedenotretitre. « J’envends encoreplusieurs dizaines par jour,etilfaudram’endonner davantage si je suis en photodedans,çarisque de fairecauser au village ».Sivous avez l’occasion, passez donc dans ce commerce au cachet unique,héritier du charme suranné des épiceries d’antan, où l’on trouvepratiquement de tout. Et qu’autochtones et estivants sous le charme immortalisent régulièrement en photos. La boutique est ouverte tous les jours, (rédaction, personnel technique et administratif mais aussi employés de la filiale de portage et de la régie publicitaire) aainsi étéamené àélireenmars dernier un représentant au conseil de surveillance du nouveau groupe Nice-Matin. La mission de ce « conseil d’administration » est la même dans une coopérative que dans une société anonyme.La même sauf qu’elle n’est pas exclusivement confiée aux seuls actionnaires. Là est aussi la richesse de « Unréel dynamisme et une volonté dediversification » Yvon Grosso Président de l’union pour l’entreprise (UPE06). Il estlepatrondes patrons azuréens. Yvon Grosso était hier dans nos locaux pour un « Face àlarédaction ».Nous en avons profitépour lui demander ce qu’il pense de ce journal repris par ses salariés. « Ilyaeuune premièrepériode où l’on était très observateur, reconnaît-il. L’arrivée d’un grand professionnel comme RobertNamias nous arassurés. C’était une étape nécessaire. Et puis il yaeucechangementde gouvernanceetaujourd’hui on sentune véritable volonté du journal de s’ouvrir davantage sur l’extérieur.Pour nous c’est important carceterritoire est riche de ses PMEetTPE. Et,enles mettantàl’honneur,c’est la marque Côte d’Azur que le journal contribue àdévelopper. Cette volonté d’entreprendreonlasentycompris au sein des équipes. Il yaaujourd’hui un réel dynamisme et une fortevolonté de diversification. » notre modèle entreprenarial : sur les 16 membres qui siègent au conseil de surveillance,quatre sont des actionnaires-salariés, quatre autres des fondateurs de la Sociétécoopérative d’intérêt collectif,mais huit autres sont des personnalités extérieures. Qui ? Des experts qui, tout au long du combat mené pour le rachat de Nice- Matin/Var-matin,furent nos meilleurs conseils : Jean-Louis Croquet, le fondateur de BVA Sofres,Michel Rubino, directeur général chez Nexcis, Valérie Décamp,viceprésidentedeMédia Transports et Adeline de Metz senior banker chez UniCredit. Deux actionnaires privés, Michel Ghetti et Patrice Mazigh complètent le casting de ce conseil de surveillance qui ne serait pas complet et vertueux si l’on oubliait les usagers-lecteurs de Nice-Matin et Var-matin.Rassemblés dans une association présidée par François Rosso,les lecteurs du groupe Nice-Matin siègent ainsi dans ce conseil de surveillance. |