Var Lions Club Cannes Côte d'Azur 28 Novembre 2015 à 20h30 Salle Mira mar - CanneseieeP/er- au bénéfice des sinistrés des Alpes Maritimes aitdeeae qbéne -ar&e interprétée par la troupe ARIA Mise en scène : Guillaume Satta Direction Musicale Suzanne Rosander 0 0 Première partie : Offenbach Deuxième partie : Mozart « Monsieur Choufleuri « Le Directeur de Théâtre » restera chez lui » Prix des places 17 € Réservation à l'Office de Tourisme de Cannes 1 boulevard de la Croisette - Téléphone : 04 92 99 84 22 Ouvert tous les jours de 10h a19h Vente - Dépannage Installation chauffage - climatisation LE LAVANDOUANDOU Mail : climfroidpaca@orange.fr Site : www.climfroidpaca.com Dernièresalve de la défense au procès PIP C ertains risquent de la prison ferme, principalement Jean-Claude Mas, le fondateur et dirigeant historique de PIP,considéré comme instigateur de la fraude aux implants mammaires, contrequi quatreans de prison ferme ont été requis. C’est aussi la peine maximale prévue par la loi, dans le cas d’une tromperie aggravée. Hier, au huitième jour d’audience, le mot de la fin était donné àladéfense, qui a tenté de renverser les perspectives, en plaidant la relaxe pour deux d’entre eux, et l’absence de circonstance aggravante pour tous. « Nous condamner au maléfice du doute » Les plaidoiries ont débuté avec l’analyse scrupuleuse par Me Boudot des rapports sanitaires qui ont suivi la révélation du scandale. « Les prothèses PIP rompent-elles davantage ? Le gel transsude-t-il (passe-t-il la barrière de l’enveloppe) ? » Cela « méritait a minima qu’on fasse des études scientifiques à ce sujet ». Elles n’y sont pas. Des rapports ne relèvent pas de différence significative entre les PIP et les autres marques d’implants. Jean Boudot, défenseur de la directrice qualité, conclut : « On vous demande de nous condamner au maléfice du doute ». De HanneloreFont, rentrée àl’âge de 22 ans comme stagiaire à PIP, il parle de « la succession de petits renoncements » qui ont été les siens, de « la terrible apparence de normalité » qui régnait àPIP.Elle, qui est « rongée de honte, de remords, de culpabilité ». Les ruptures précoces des implants PIP ? « Leur durée de vie s’établit à6,3 ans », dans la moyenne des autres marques testées, poursuit Me Hélène Bourdelois, qui a plaidé la relaxe pour le directeur recherche et développement. L’avocate va même beaucoup plus loin. « Iln’y apas de scandale PIP, on s’en rend compte. Mais en réalité, c’est le scandale des implants mammaires pré-remplis de silicone ».Sur Thierry Brinon : « Laseule chose qu’il afait, ce sont des tests sur le gel PIP, des tests comparatifs, peut-êtreimparfaits. Mais il les afait pour essayer de convaincre Jean- Claude Mas ». D’abandonner son gel, soi-disant le meilleur du monde. La défense du directeur production, Me Roland Rodriguez désigne les trois cadres assis sur le banc des prévenus : « Vous avez choisi d’en faire des boucs émissaires. Ils supportent individuellement une faute collective ». En faveur de Loïc Gossart, il plaide une relaxe. « Ils’est battu pour que PIP passe au gel Nusil (homologué). Il est allé dans le bon sens ».L’avocat questionne la cour : « Pouvez-vous écrire qu’il a un rôle central dans la pérennisation de la fraude ? Et que son intention était une pérennisation de la fraude ? » « Lerôle particulier » de Couty Me Dominique Stephan décrit « lerôle particulier » de Claude Couty, le directeur général, qui n’a « aucune connaissance scientifique », mais un rôle financier et de gestion. Même représentant légal, il n’a pas pu exercer la pleine direction de PIP, parce que Jean-Claude Mas s’est toujours imposé. En CLIM FROID PACA Artisan frigoriste -Climaticien 07 86 89 20 41 Les avocats des cinq prévenus ont plaidé hier, avec deux demandes de relaxe, clôturant huit jours d’audience. Ladécision de la cour d’appel d’Aix est renvoyée au 2mai 2016 « Chacun doit prendreses responsabilités », aplaidé hier,MaîtreHaddad, défenseur de Jean-Claude Mas. (Photo Dominique Leriche) premièreinstance, l’avocate estime que les prévenus « ont été condamnés sur le doute de la circonstance aggravante,etcela, ce n’est pas possible ». « Pas de solidarité entre les prévenus » Dernier à prendre la parole, le défenseur de Jean-Claude Mas doit remonter la pente raide, après que les co-prévenus lui aient tous fait porter le poids de la fraude. « Il n’y apas de solidarité entre les prévenus, ironise Me Yves Haddad en prenant la parole. Mais par contre, chacun doit prendre ses responsabilités ». Avec verve, il tente de retourner le capital d’antipathie qu’inspire le fondateur de PIP. « Iln’est pas sympathique Mas,lancet-il. Mais il est possible aussi qu’il dise la vérité ». Et cette vérité serait de nature à apaiser les victimes : « Aucun risque significatif pour la santé humaine n’a été mis en évidence ». Alors, « tromperie, bien sûr que oui. Tromperie aggravée, bien sûr que non. » L’arrêt de la cour sera rendu le 2mai 2016 à14h. SONIA BONNIN sbonnin@nicematin.fr |