VIVRE À VANVES Il TRANSPORT Autolib’ : vers une solution alternative ? Autolib’, le service de voiture partagée, a cessé toute activité le 31 juillet dernier. Le syndicat mixte Autolib’Velib’(SVAM) et le groupe Bolloré ont dénoncé le contrat qui les liait à la suite d’un désaccord total sur la couverture du déficit colossal (293,6 millions d’euros) généré par ce service. L’occasion de faire un point complet sur la situation. C’est fi ni, on ne voit plus circuler les petites voitures grises à Vanves comme à Paris ou en banlieue. Pour les abonnés, tous les services ont pris fi n avec Autolib’et le mois de juillet a été offert pour compenser l’arrêt brutal du service. Les personnes intéressées par ce type de service peuvent dès maintenant se tourner vers des opérateurs d’auto-partage plus petits comme Communauto, Ubeeqo ou Zipcar. 14 VANVES INFOS SEPTEMBRE 2018 N°327 L’avenir des voitures Autolib’Les voitures ont disparu durant cet été, reprises par le groupe Bolloré qui va les déployer dans d’autres villes comme Lyon ou Bordeaux en France ou même à Indianapolis ou Singapour. Pour les 4 000 voitures d’Ile-de-France, on pense aussi à la vente directe aux particuliers ou aux entreprises… Le réseau complet Autolib’comprend 1 100 stations. Vanves va devenir propriétaire de 6 stations, soit 36 places. Depuis le 31 juillet dernier, les petites voitures grises ne circulent plus à Vanves, comme à Paris ou en banlieue. Bon à savoir Le sort des salariés n’est pas réglé et les points de vue s’opposent. D’un côté, les communes partenaires d’Autolib’dans le syndicat mixte demandent au groupe Bolloré de reclasser rapidement les 254 salariés du dispositif. De l’autre, le groupe Bolloré estime que le syndicat doit prendre en charge tous les salariés… Les bornes récupérées Ce sont les communes, dont Vanves, qui vont récupérer la propriété des bornes électriques installées sur leur territoire. Le réseau complet comprend 1 100 stations. Vanves va devenir propriétaire de 6 stations, soit 36 places. On réfl échit à la mairie à la possibilité de rendre ces bornes accessibles aux habitants pour la recharge de leurs véhicules personnels. La Ville ne sera pas simplement propriétaire des bornes mais disposera de la licence gratuite (prévue dans le contrat de résiliation) pour utiliser les logiciels de gestion des bornes. Le succès pourrait être au rendez-vous car l’utilisateur ne paiera dans ce cas que sa recharge, mais pas sa place de stationnement. Vers un nouvel auto-partage ? Depuis cet été, la présidente du syndicat a rencontré plusieurs nouveaux acteurs de l’auto-partage pour trouver de nouvelles solutions pour les utilisateurs. Elles devraient voir le jour d’ici la fi n de l’année 2018 voire le début de l’année 2019. |