COLLECTION Tenue de campagne Vue de dos du blouson montrant les deux soufflets et la fausse martingale inspirés du dessin du blouson M41 premier modèle. Gros plan sur la languette et le bouton sous chaque collet qui permettent de former un col « cheminée » pour protéger le cou du froid ou des gaz. cisément britannique. La combinaison des matériaux permet à l’effet d’être compatible avec l’imprégnation des produits chimiques. Différence par rapport au battledress, les deux pans de l’effet sont uniquement pourvus de boutonnières et les boutons sont cousus sur un plastron anti gaz. Autre similitude, la coupe du blouson reprend le dessin à l’allure sportive du blouson M41 premier modèle. Ainsi, sont reconnaissables de chaque côté les deux poches en biais munies d’un rabat en pointe boutonné, les deux larges soufflets et la fausse martingale dans le dos, la patte de serrage des manches et l’absence de pattes d’épaule. L’étiquette blanche du War Department est cousue au bas du pan droit du blouson. Le blouson ETO est adopté sous la dénomination jacket, filed, lined, ETO specification N°U/1180B. La fermeture s’effectue à l’aide de quatre boutons cousus sur le large plastron anti gaz, lui-même cousu sur le pan gauche, puis les boutonnières des deux pans se fixent sur ce rabat. Le col convertible peut être ouvert ou fermé selon l’utilisation (port de la cravate en tenue de sortie) à l’aide d’un cinquième bouton dissimulé sous le revers droit, le revers gauche étant munie d’une boutonnière. Une languette avec un bouton sous chaque collet permet de former un col « cheminée » pour protéger le cou du froid ou des gaz en cas de nécessité. La taille peut être serrée par une longue languette d’ajustage fixée sur le pan gauche et coulissant dans une boucle en métal chromé puis dans un passant en tissu cousus sur le pan droit. Deux boutons au bas de chaque manche disposant d’une languette permettent d’ajuster la fermeture sur les poignets pour donner une meilleure protection au vent. Les pantalons de l’US Army n’étant pas taillés aussi haut dans le dos que ceux de l’armée de Sa Majesté, le blouson ETO est coupé plus long que le battledress britannique pour donner une superposition suffisante. La production Le vêtement est approuvé unanimement par les officiers généraux en Europe qui souhaitent passer une commande de 5 000 pièces d’essai. La demande est cependant rejetée par l’Office of the Quartermaster General qui a presque terminé les tests pour le développement d’une tenue générale de combat d’hiver basée sur le concept de couches superposées de vêtements selon les besoins. Or l’OQMG n’a pas envisagé un effet de laine comme dou- 66 uniformes | COLLECTION |