À chaque jour ou presque, sa bonne action cinéphile. Grâce à nos conseils, enjolivez le quotidien de ces personnes qui font de votre vie un vrai film (à sketchs). JOSÉPHINE LEROY POUR VOTRE TANTE MARSEILLAISE QUI NE SE PLAÎT PLUS DANS LE SUD Fan d’Ingmar Bergman, elle a pris un aller simple pour les contrées fraîches et sauvages de l’île de Fårö, refuge où a vécu jusqu’à sa mort le célèbre cinéaste suédois (il y a tourné six films, dont Persona). En guise de cadeau de départ, offrez-lui un coffret réunissant deux docus passionnants signés Jane Magnusson sur le maître : Bergman. Une année dans une vie et Bergman. Une vie en quatre actes. : Coffret « Bergman mode d’emploi » (Carlotta) Varda par Agnès d’Agnès Varda (2019) POUR VOTRE SŒUR REPORTER QUI BROIE DU NOIR À force de ramener dans ses bagages des histoires pas joyeuses, elle frise la crise. Il est temps que cesse la déprime. Un remède pour cette amoureuse des faits : le Cinéma du réel. Parallèlement aux découvertes, on aura le plaisir d’y croiser des pontes du documentaire : Claire Simon, Frederick Wiseman ou encore Agnès Varda. « Le bonheur », comme dirait cette dernière. : « Cinéma du réel – Festival international du film documentaire », jusqu’au 24 mars au Centre Pompidou POUR PROUVER À VOTRE AMI PARIGOT QUE C’EST À LILLE QUE ÇA SE PASSE Pur Parisien, il a la gâchette facile concernant tout ce qui ne touche pas l’Île-de-France. Invitez-le à la dixième édition du festival Séries Mania, qui accueille invités de marque (dont la badass Uma Thurman) et jurés classieux (Audrey Fleurot, Thomas Lilti…) et propose un chouette programme mêlant longs et courts formats (on a très envie de voir State of the Union réalisé par Stephen Frears). : « Festival Séries Mania », jusqu’au 30 mars à Lille Signes particuliers : néant de Jerzy Skolimowski (1964) POUR VOTRE PATIENT DONT LE CAS VOUS PRÉOCCUPE PLUS QUE DE RAISON Même les psys peuvent avoir des failles. Malgré de longues séances, vous ne comprenez pas pourquoi votre patient rêve depuis des mois des Demoiselles d’Avignon de Picasso. Le grand Federico Fellini, réalisateur de sublimes films oniriques (Huit et demi, Amarcord), avait des obsessions similaires. La Cinémathèque vous raconte cette folle histoire à travers une expo et une rétrospective. : « Quand Fellini rêvait de Picasso », du 3 avril jusqu’au 28 juillet à la Cinémathèque française CINÉ TAMARIS MALAVIDA FAIS TA B.A. POUR CET EXPLOITANT D’UN PETIT CINÉ À VILLENEUVE-SAINT-GEORGES Grand amateur de Roman Polanski et d’Andrzej Wajda, il est passé à côté du cinéaste, acteur et artiste Jerzy Skolimowski, savant conteur de récits autour de l’innocence perdue qui a participé, dans les années 1960, au renouveau du cinéma polonais. Achetez-lui un coffret contenant ses plus grands films (dont Le Départ), à découvrir aussi en salles (priorité à l’inédit Signes particuliers : néant). : coffret « Jerzy Skolimowski » (Malavida) et au cinéma à partir du 20 mars 8 COMUNE DI RIMINI, CINETECA « Rêve du 18 janvier 1967 » de Federico Fellini, tiré du Livre de mes rêves, vol. 1 |