COUL’KIDS LA CRITIQUE DE LÉONORE, 8 ANS MIRAÏ. MA PETITE SŒUR « C’est l’histoire d’un petit garçon qui va avoir une petite sœur. Et quand il est énervé, il voit plein de gens bizarres dans la cour de sa maison : sa petite sœur mais en grande, son chien mais sous une autre forme, et il se voit lui aussi mais à une autre époque. Je crois que ces choses de son imagination l’aident à comprendre sa petite sœur. Dans l’imagination du petit garçon, il y a des moments qui peuvent faire peur aux gens, même si, moi, ça ne m’a pas complètement fait peur. Mais des fois ça fait du bien d’avoir peur au cinéma : comme on sursaute, toutes les petites gouttes de sueur qu’on a sur notre corps s’enlèvent d’un coup. Ça donne de l’air ! Miraï se passe dans un pays genre Chine ou Japon. Mais ça n’a pas d’importance, parce qu’en France on a des voitures, des vélos, des petits frères ou des petites sœurs, comme les gens en Chine ou au Japon. Du coup, l’histoire va pour le monde entier. D’ailleurs, je pense qu’un grand frère, une grande sœur ou leurs parents qui viennent d’avoir un bébé devraient aller voir le film. Ça peut aider tout le monde à se comprendre. » LE PETIT AVIS DU GRAND Mamoru Hosoda poursuit sa magnifique série de portraits mêlant l’intimisme le plus profond à l’épique le plus déluré. Comme c’était le cas de ses quatre précédents films (et en particulier des Enfants loups. Amé et Yuki), Miraï. Ma petite sœur dépeint les émotions les plus puissantes de ses personnages à travers des péripéties qui dépassent l’entendement. Et, encore une fois, c’est en s’émancipant du cadre étriqué du réalisme qu’il atteint la vérité la plus secrète de ses personnages. JULIEN DUPUY COMPOSE LE MOT MYSTÈRE À PARTIR DES LETTRES DE COULEURS CACHÉES DANS LE TEXTE : _102 — g : de Mamoru Hosoda Wild Bunch (1 h 38) Sortie le 26 décembre, dès 7 ans — I |