Trois Couleurs n°163 octobre 2018
Trois Couleurs n°163 octobre 2018
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°163 de octobre 2018

  • Périodicité : mensuel

  • Editeur : MK2 Agency

  • Format : (170 x 285) mm

  • Nombre de pages : 124

  • Taille du fichier PDF : 44,7 Mo

  • Dans ce numéro : climax...

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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LE MEILLEUR DE LA RENTRÉE 567  : c’est le nombre de romans français et étrangers à paraître cette année lors I II 111:11 de la rentrée littéraire. TROISCOULEURS a sélectionné dix romans, hors des sentiers. fd,alitliil.)./., battus. Vous nous suivez ? BERNARD QUIRINY. AMBIANCE GOTHIQUE Dans le Londres de 1870, les savants se passionnent pour les travaux sur la matière et le grand public se presse aux expériences médiumniques… Mettant en scène des personnages historiques, la romancière allemande Christine Wunnicke recrée joliment le décor et l’esprit de cette époque où science et irrationnel s’entrecroisent.  : « Katie » de Christine Wunnicke (Jacqueline Chambon, 206 p.) PARIS MODIANESQUE Il l’a fréquentée voici vingt ans, dans le Paris brûlant des vacances d’été. Il découvre aujourd’hui son nom dans un fait divers en Italie… Mark Greene remonte le temps dans ce beau roman mélancolique et modianesque, aussi riche en belles phrases d’écrivain qu’en silences évocatoires, créateurs de mystère.  : « Federica Ber » de Mark Greene (Grasset, 204 p.) VUE À LA TÉLÉ Une prolo vivote de boulots minables et lit rêveusement la presse people. En 2001, elle est sélectionnée pour la première émission de télé-réalité française… Portrait d’une jeune fille de notre temps, satire de la cruauté du show-biz, Réelle est aussi un roman sur la lutte des classes aujourd’hui, pessimiste et touchant.  : « Réelle » de Guillaume Sire (Éditions de l’Observatoire, 306 p.) Federica Bor 90 imrei 6.511 SF HEXAGONALE Un ex-écrivain est embauché par une société de conseil spécialisée dans le traitement des données. Autant le fonctionnement interne de la boîte est opaque, autant le logiciel qu’elle utilise pour prédire l’avenir à partir du présent est puissant… Alexis Brocas lorgne du côté de Philip K. Dick et d’Isaac Asimov dans ce roman d’anticipation à la française sur les dangers du big data et de l’intelligence artificielle. Le chapitrage rythmé et la compacité du texte en font un excellent roman de mystère et d’action, qui frôle par endroits la SF. Autant de genres peu communs dans la littérature « blanche » hexagonale, bonne raison de plus pour aller se faire peur avec lui.  : « Un dieu dans la machine » d’Alexis Brocas (Phébus, 182 p.) SATIRE TRISTE Charles est cadre sup dans une grande société. Il coche toutes les cases de la réussite  : bon job, marié, deux enfants, jolie maison en banlieue, salon de jardin tout neuf. Hélas, il a peut-être voulu gravir les échelons trop vite  : sa boîte lui retire des responsabilités, il se sent placardisé… Anne Hansen brocarde la cruauté du monde de l’entreprise, la pression que s’infligent les cadres et leur peur panique de déchoir, dans ce premier roman oppressant, rempli de remarques bien vues sur notre époque. Le parallèle avec les attentats de 2015 est un peu bancal, mais le portrait des perdants de la grande compétition à quoi se résument nos vies a quelque chose de poignant.  : « Massacre » d’Anne Hansen (Éditions du Rocher, 214 p.)
iprec Anhoeque sru LA NU TOM A SE RA ROMANCE À DISTANCE Deux profs flirtent par réseau social interposé. Ils ne se sont jamais vus, mais ils s’envoient des photos coquines et s’enflamment par chat. Le reste du temps, chacun vit sa vie, en couple avec enfants… Aime-t-on vraiment, quand on aime virtuellement ? Et fait-on vraiment l’amour, quand on se contente de taper sur un clavier ? Philippe Annocque explore ce sujet casse-gueule avec beaucoup de subtilité, et transforme cette liaison pornographique à distance en une sorte de réflexion grandeur nature sur le pouvoir performatif du langage et la puissance de l’imagination. Un roman bref, un peu cru, addictif, d’une éclatante intelligence.  : « Seule la nuit tombe dans ses bras » de Philippe Annocque (Quidam Éditeur, 142 p.) CRISE DE LA CINQUANTAINE Churchillappelait sa dépression black dog, le « chien noir ». Chez le héros de Philippe Ségur, le chien est rouge et il incarne l’envie de casser les codes, de mener une vie plus pleine. Quitte à verser dans les excès… Un beau roman sur une crise de la cinquantaine carabinée, habité par les mannes de HermannHesse et son Loup des steppes.  : « Le Chien rouge » de Philippe Ségur (Buchet-Chastel, 232 p.) COMÉDIE CULOTTÉE Voici le premier roman le plus culotté de la rentrée. Est-ce un roman, d’ailleurs ? Raphaël Rupert multiplie les digressions, saute d’un registre à l’autre, se raconte en train de raconter, à la façon d’Enrique Vila-Matas dont la plupart des livres ont pour sujet leur propre écriture. En gros, c’est l’histoire de Raphaël, qui revend sa boîte d’architecture pour écrire un roman sur un nazi pétomane (!). Sa femme est elle-même écrivain. Elle note ses idées dans des calepins. Raphaël en lit un  : elle y évoque la virilité de son amant… Loufoque, potache, provocateur, obscène, Rupert donne l’impression d’ignorer qu’il y a des règles, d’où la fraîcheur décapante de ce livre-ovni.  : « Anatomie de l’amant de ma femme » de Raphaël Rupert (Éditions de l’Arbre vengeur, 2 0 0p.) LE CHIE LIVRES 91 LABYRINTHE À DAVOS PHILIPPE VASSET Dans les années 1970, Jeff, adolescent, passait ses vacances à l’hôtel Waldheim de Davos, dans une ambiance chic et surannée. Trente ans plus tard, ce passé ressurgit… Un drôle de roman plein de mystères qui commence comme un hommage à Thomas Mannet vire au récit d’espionnage. Construction solide, scénario imprévisible.  : « Hôtel Waldheim » de François Vallejo (Viviane Hamy, 300 p.) U E F.e.'T R rirri.rri ShsxIT RUINE POMPIDOLIENNE « Dès l’origine, l’édifice fut un accélérateur de fictions. » L’édifice, c’est le rail en béton construit au début des années 1970 pour l’aérotrain, un projet industriel abandonné depuis. Trop coûteux à démolir, il est toujours là, en pleine Beauce, tel un témoignage rétrofuturiste de l’ère Pompidou, un résidu du rêve des ingénieurs et des technocrates de l’époque de remodeler le territoire en raccourcissant les distances. Fasciné depuis toujours par cette plate-forme à l’abandon, Philippe Vasset la raconte dans ce roman-enquête inclassable où se mélangent l’histoire, la géographie, l’urbanisme et les mythes personnels. Passionnant.  : « Une vie en l’air » de Philippe Vasset (Fayard, 186 p.)



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