COUL'KIDS LA CRITIQUE D’ÉLISE, 9 ANS CAPITAINE MORTEN ET LA REINE DES ARAIGNÉES « C’est un film fait avec de la pâte à modeler, ce qui est mieux qu’avec des acteurs, parce que c’est plus simple de se mettre dans la peau des personnages. Morten n’a pas de maman, et son papa, qui est marin, lui dit que sa maman est allée avec lui au pôle Nord, qu’elle s’est transformée en pingouin et qu’elle est partie. Je trouve cette histoire extrêmement fumeuse ! À mon avis, ce qui est vrai, c’est que la maman s’est transformée en pingouin en un autre sens : par exemple, elle est peut-être morte, et le papa a retrouvé le comportement de sa femme dans un pingouin, comme une réincarnation. Comme son papa est souvent en mer, Morten vit chez Annabelle. Elle est très maquillée, avec une moue méprisante sur les lèvres, un chignon très serré et une main en fer. Quand on est aussi sinistre, une main en fer n’arrange pas les choses. C’est typique des méchants de l’enfance, comme les pirates. C’est un film très bien inspiré, et en plus il y a une belle morale qui demande si on préfère être riche et en cage, ou pauvre et libre. Et moi, je préfère être pauvre ! » LE PETIT AVIS DU GRAND C’est d’abord sous forme de pièce de théâtre, puis de livre, que le réalisateur estonien Kaspar Jancis a créé l’univers de ce film d’animation en volume. Outre l’influence prégnante de Roald Dahl, les aventures de Morten étonnent par une mise en scène très mobile, mais aussi une mise en abyme réjouissante puisque les marionnettes du film jouent elles-mêmes avec des modèles réduits, avant de se retrouver nanifiées à l’intérieur de leur propre monde miniature. J. D. (k.. COMPOSE LE MOT MYSTÈRE À PARTIR DES LETTRES DE COULEURS CACHÉES DANS LE TEXTE 86 — : de Kaspar Jancis Septième Factory (1 h 15) Sortie le 15 août dès 5 ans —% * |