52 les secteurs qui recrutent HÔTELLERIE-RESTAURATION DES EMPLOIS SUR UN Avec plus de 800 000 emplois, le secteur est le quatrième employeur privé de France. Malgré des conditions de travail en nette amélioration, les recruteurs peinent encore à combler leurs besoins en personnel. LE SECTEUR Luxe et restauration en chaîne : le grand boom Chaque année, 77 millions de touristes visitent la France. Notre pays, première destination touristique au monde, possède un réseau hôtelier dense, mais concentré : les dix plus grandes entreprises réalisent à elles seules deux tiers du chiffre d’affaires global du secteur. Les hôtels haut de gamme tout comme les chaînes hôtelières affichent les meilleurs résultats. Les établissements de luxe se sont même engagés dans une course à la rénovation. Dans le domaine de la restauration, les restaurants traditionnels (qui représentent 60% des établissements de l’Hexagone) connaissent une baisse de leur fréquentation, au profit de la restauration rapide et des chaînes commerciales (Bistrot romain, Hippopotamus, etc.). LES MÉTIERS Les candidats peu qualifiés manquent à l’appel En l’espace de dix ans, le nombre d’employés dans le secteur de l’hôtellerie-restauration a augmenté de 30%. Les métiers du service (en salle) représentent un tiers des emplois, tout comme la production Zoom Depuis le 1 er juillet 2009, les restaurateurs bénéficient d’une baisse de la TVA, passée de 19,6% à 5,5%. Elle était attendue par la profession depuis des années et devrait profiter aux employés : les syndicats du métier se sont en effet engagés à améliorer leurs salaires et leurs conditions de travail. Un argument efficace pour attirer plus facilement les jeunes diplômés. chiffre clé 886 578 salariés travaillent en hôtellerie-restauration, dont 63 640 cadres (sources APEC et Unedic). culinaire (en cuisine). Chaque année, les établissements recherchent 60 000 nouveaux professionnels pour remplacer les départs ou faire face à leur croissance d’activité. Les postes les moins qualifiés sont les plus concernés : réceptionnistes, commis de cuisine, femmes de chambre. Mais les fonctions d’exploitation (directeur d’hôtel, gérant de restaurant), d’administration ou de gestion recrutent également. En plus des spécialistes du tourisme, les employeurs recherchent des diplômés d’école de commerce, notamment pour la gestion des ressources humaines. FORMATIONS La pratique avant tout Pour travailler dans ce secteur, pas besoin d’être bardé de diplômes : un CAP, un BEP ou un bac pro ou technologique sont des passeports très honorables. Mais le grand classique de la filière reste le BTS (brevet de technicien supérieur) hôtellerie-restauration, qui offre deux options : mercatique et gestion hôtelière ou art culinaire, art de la table et du service. Côté université, il existe une quinzaine d’IUP (instituts universitaires professionnalisés) spécialisés, des licences professionnelles et quelques |