En 2006, Daniel Craig endosse pour la première fois le rôle de James Bond dans Casino Royale. À un moment du film, l’agent du Trésor britannique Vesper Lynd, incarné par Eva Green, sonde les goûts de l’impénétrable 007 en matière de montres : « Rolex » demande-t-elle ? « Non, Omega », réplique-t-il. Dès cet instant, Craig se distingue de toutes les incarnations plus guindées de ses prédécesseurs. En vérité, 007 porte une Omega depuis 1995 et Pierce Brosnan dans GoldenEye. Et le lien entre l’horloger suisse et Bond — plus précisément la PERSPECTIVES équipement Craig dans Casino Royale (2006), avec une Omega Seamaster Planet Ocean 600M. MATOS Le temps ne meurt jamais Omega Seamaster Diver 300M Édition 007 ligne Seamaster — date de plus longtemps encore. Ian Fleming, le créateur du séduisant agent secret, s’inspire de vrais commandos rencontrés lors de son affectation aux renseignements de la marine britannique durant la Seconde Guerre mondiale et fait de Bond le commandant de la Réserve Navale Royale. En 1957, Omega lance la première Seamaster 300 en prenant pour modèle les montres-bracelets étanches de l’armée britannique durant la Guerre mondiale avec un joint torique en caoutchouc inspiré par les sous-marins de l’époque. Daniel Craig reçoit de son père sa première Omega le jour de ses 18 ans. Trente-quatre ans plus tard, l’agent 007 a le privilège de créer son propre modèle. La montre séduit les plongeurs de la marine britannique et en 1967, le ministère de la défense sollicite Omega pour une version « mil-spec » (spécification militaire), gravée d’un « 0552 » au dos qui indique la propriété de la Royal Navy. En 1995, la costumière de Bond, Lindy Hemming, prépare Brosnan pour GoldenEye, et décide que « le commandant Bond, officier de marine, plongeur et gentleman, portera la Seamaster au cadran bleu. » Depuis, la Seamaster 300 ne quitte plus le poignet de 007. Pour marquer la dernière de Craig dans la peau de l’élégant espion dans Mourir peut attendre à l’affiche le 8 avril, Omega crée avec la collaboration de l’acteur, cette Seamaster Diver 300M Édition 007 de 42 mm en titane de grade 2. « Omega a pris en compte mes suggestions, confie Craig. Par le passé, la maison m’a présenté des montres en titane et ma réaction demeure la même : la montre sait se faire oublier. Ils m’ont offert de la fabriquer. La différence en poids reste minime, mais énorme en confort. » L’influence de Craig s’est aussi exercée sur le bracelet de rechange NATO. « Depuis des années, je porte les montres avec ces bracelets. » L’authenticité militaire est également garantie. « Nous parlons ici d’héritage, celui des montres Omega de l’armée britannique durant la Seconde Guerre mondiale, poursuit-il. La montre intègre tous les éléments que je souhaitais voir réunis. » Le numéro de série au dos du boîtier est le plus significatif : « A » désigne la couronne vissée ; « 007 » se passe d’explication ; « 62 » est l’année du premier film, James Bond 007 contre D r No ; « 923 7697 » identifie une montre de plongée ; et « 0552 » est un code naval. omegawatches.com 86 THE RED BULLETIN TIM KENT, OMEGA TOM GUISE |