Faire. LE RAMEUR JE T’AIME… MOI NON PLUS Le défi majeur : les séances sont rudes, mais terriblement efficaces. S’ENTRAÎNER COMME UN PRO LA BOXE A FAIT DE LUI UN MEILLEUR MARIN Café au beurre, Dog Show et apnée : comment le skipper australien Jimmy Spithill s’entraîne pour dompter le plus rebelle des bateaux depuis que la Coupe de l’America existe. G U I D E Le monocoque à foils de type AC 75 de 23 mètres glisse sur les vagues à 100 km/h. Éviter qu’il ne s’écrase, chavire ou échappe à l’équipage n’est pas une mince affaire. « C’est aussi stable qu’un vol d’hélicoptère, plaisante le capitaine Jimmy Spithill, 40 ans. Et plus vous poussez le bateau au-delà de ses limites de stabilité, plus il accélère. » Ce jeu d’équilibre entre vitesse et point de rupture exige tout de l’équipe, mentalement et physiquement. Autrefois, un événement élitiste, la Coupe de l’America, régate la plus prestigieuse au monde, est aujourd’hui un sport aux performances extrêmes. Jimmy Spithill, le skipper de l’équipe « Luna Rossa Prada Pirelli », nous révèle comment il s’y prépare. Un réveil à 5 heures du matin J’aime me lever tôt. Mon petit- déjeuner se limite à du café au beurre et huile de noix de coco, et un shake d’électrolyte. Puis direction la salle de gym. Je débute par un échauffement sur l’ergo- 88 THE RED BULLETIN SMO V/3MPG.CH FOR RED BULL CONTENT POOL, CARLO BORLENGHI/LUNA ROSSA CHALLANGE ALEXANDER MACHECK |