# TERRE D’HOMMES PRÉPA OPS constate le lieutenant Mathilde, chef de section. Dans ce cas, nous utilisons les ressources du pays et demandons un renfort civil. » Pendant l’opération, les sapeurs-sauveteurs ne cessent de s’adresser à la victime. « Elle est dans une situation extrêmement stressante, c’est pourquoi garder le contact est essentiel. Nous lui expliquons ce que nous faisons. Il faut qu’elle sache que même si c’est très long, nous viendrons la chercher », poursuit le lieutenant. DES EXPERTS INTERNATIONAUX Pendant que les sapeurs-sauveteurs s’affairent à extraire la victime, un » classifier » observe, veille et prend des notes. Il fait partie d’une équipe de huit experts internationaux indépendants dont la mission est d’évaluer de nombreuses compétences que l’UIISC 1 doit maîtriser afin d’être reclassi- 38 # Mai 2019 - TIM 304 Extraction d’une victime fictive par les sapeurs-sauveteurs. fiée Insarag. « Mon équipe est composée de spécialistes de la logistique, des opérations, de la communication… Nous venons de différents pays : Finlande, Suisse ou encore Jordanie. Moi, je suis Autrichien. Au total, les Nations unies comptent entre 60 et 70 » classifiers » qui se relaient selon leurs disponibilités pour effectuer les classifications car ce n’est pas notre emploi principal », explique le commandant Marcus, chef de l’équipe en charge de la reclassification. Parmi les compé tences analysées, l’UIISC 1 doit montrer son aptitude permanente de projection sur n’importe quel terrain d’opération, son travail en coordination internationale avec d’autres détachements de secours ou encore sa gestion logistique de l’opération. Au total, 144 éléments sont passés en revue. « Nous devons montrer que nous |