# IMMERSION VENDREDI 15 MARS. Au large de la plage d’Arta à 70 kilomètres à l’ouest de Djibouti ville, le PHA 1 Tonnerre s’éloigne lentement de la côte. Il y a quelques minutes le transfert d’autorité entre le commandement à bord et le GTIA à terre a clos quatre jours de combat interarmes et interarmées. Retour sur un exercice hors normes entre mer et désert. Wakri tire son nom d’un dialecte djiboutien désignant un petit renard ayant développé des capacités particulières pour vivre dans les terres arides de la corne de l’Afrique. Une faculté d’adaptation dont vont devoir faire preuve les militaires. 24 # Mai 2019 - TIM 304 3 h 30, sur le quai : le détachement attend l'ordre d'embarquement dans le PHA Tonnerre. Le printemps commence à peine et la température franchit déjà largement les 30 degrés. Le vent chaud, le sable et les routes rocailleuses ne facilitent pas les déplacements. Ces paysages dignes de films de science-fiction sont le théâtre d’entraînements quotidiens des forces françaises stationnées à Djibouti. Mais deux fois par an, le 5 e régiment interarmes d’outre-mer (5 e RIAOM) déploie l’essentiel de ses effectifs pour un exercice majeur avec l’appui des autres composantes des armées stationnées à Djibouti et de renforts extérieurs. « Nous profitons du passage de la mission Jeanne d’Arc 2, du PHA et de la présence à bord d’un SGTIA du 21 e RIMa et du 1er REG 3 pour bénéficier d’une capacité amphibie conséquente, explique le colonel Laurent Vieillefosse, chef de corps du 5 e RIAOM. Grâce au Tonnerre, nous pouvons dérouler une opération globale depuis la prise de décision par l’état-major embarqué jusqu’aux actions de haute intensité à terre en passant par un débarquement de masse sur les côtes djiboutiennes. Arrivée à bord. Le capitaine d'armes donne les premières consignes de sécurité. |