66 SES DÉBUTS Huit ans pour entrer dans le top 10 Né à Valasske Mezirici, en République tchèque, le 17 septembre 1985, Tomas Berdych est passé pro en 2002, mais a longtemps souffert d’une relative fébrilité mentale avant de pouvoir espérer rivaliser avec les meilleurs dans la durée. Entré dans le top 100 en 2004, c’est cette même année qu’il fait parler de lui la première fois en atteignant les quarts de finale des J-O d’Athènes après avoir sorti Roger Federer, déjà numéro 1 mondial. Il remporte également son premier tournoi ATP en 2004, à Palerme ce qui lui permet de terminer l’année à la 36 ème place… et de s’adjuger en 2005 sa première grande victoire à Bercy. Il mettra ensuite deux ans pour atteindre le 15 ème rang et cinq ans pour disputer son premier Masters, 6 ème à l’ATP, en 2010. SON PAYS Le héros de la nation Berdych a longtemps entretenu une relation un peu compliquée, distante, avec son pays natal. Le rythme de vie des tennismen, l’absence de tournoi majeur en République tchèque, où il aurait pu faire partager sa passion à ses compatriotes, expliquent certainement cela. Trente ans après l’expatriation de Lendl et Navratilova, les deux meilleurs joueurs et joueuses tchèques de l’histoire, les gens se méfient un peu… Mais la victoire en Coupe Davis en 2012, la volonté sans cesse affirmée de Berdych de représenter sa nation dans cette épreuve ont beaucoup fait pour sa popularité. « J’ai longtemps eu l’impression d’être plus reconnu à l’étranger que dans mon propre pays, dit-il. Ce n’est plus vrai depuis la Coupe Davis. » SA VIE Tout là-haut sur le Rocher Comme pas mal de tennismen, de sportifs, Tomas vit à Monaco où il revient entre deux tournois lorsque le calendrier le lui permet… même si officiellement sa résidence est en République tchèque, à Prostejov exactement. Sans être marié, et après avoir longtemps fréquenté sa compatriote tenniswoman Lucie Safarova, il vit avec Ester Satorova, une jeune tchèque de 19 ans… et d’un mètre soixante-quinze, mannequin et modèle de profession qui fait la une des sites people et de quelques magazines de mode (Zero Degrees et Female les derniers en date). Parfois présente dans les tribunes, comme à Roland-Garros cette année ou à Paris Bercy, elle n’accompagne pas son chéri sur la planète tennis, mais le rejoint au hasard de ses activités professionnelles. Plus sûrement dans les grandes capitales que lorsqu’il se produit à Montpellier ou Marseille. SA FORTUNE 2012 sa meilleure année Depuis qu’il est passé pro, en 2002, Berdych a accumulé un total de gains proche des 13,1 millions de dollars. En 2012, l’une de ses meilleures années, où il a gagné deux tournois pour la première fois de sa carrière (à Montpellier, en photo avec le trophée, et à Stockholm), il a gagné 2,9 millions de dollars. Classé 6 ème à l’ATP à la fin de l’année, il est dixième au classement des gains cumulés en 2012 au même niveau que Murray, Ferrer ou Serana Williams, encore loin derrière des 4 millions de dollars annuels de Djokovic et des 71 millions de Federer depuis dix ans. SON COACH Tomas Krupa pour franchir un cap C’est un compatriote, ancien joueur de niveau modeste, qui a atteint son sommet en 1995 à la 278 ème place ATP, qui a pris les destinées de la préparation de Berdych en janvier 2009. Tomas Krupa a 40 ans et a été embauché par le numéro 1 tchèque pour lui apporter la sérénité mentale qui lui a longtemps fait défaut dans les grandes occasions. Ancien |