Tennis Revue n°3 mar/avr/mai 2013
Tennis Revue n°3 mar/avr/mai 2013
  • Prix facial : 4,90 €

  • Parution : n°3 de mar/avr/mai 2013

  • Périodicité : trimestriel

  • Editeur : Lafont Presse

  • Format : (230 x 300) mm

  • Nombre de pages : 100

  • Taille du fichier PDF : 37,4 Mo

  • Dans ce numéro : quart de finaliste surprise à l'Open d'Australie, le Français Chardy rêve tout haut désormais.

  • Prix de vente (PDF) : 1 €

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62 NUMÉRO 1 BRÉSILIEN EN DOUBLE Marcelo Melo : « Gagner Roland-Garros en double » A 29 ans, Marcelo Melo est la référence brésilienne en matière de double (n°16 mondial alors que son compatriote Bruno Soares est 19ème). Membre omniprésent de l’équipe de Coupe de Davis, le natif de Belo Horizonte compte encore grandir en 2013 pour devenir également une référence au niveau mondial. Qu’attendez-vous de 2013 ? Je sors de ma meilleure saison en carrière. J’ai connu des bons résultats dans les meilleurs tournois du circuit. J’espère maintenant continuer ma progression et faire évoluer mon tennis pour connaître encore de meilleurs résultats dans les mois qui viennent. Quelle est votre prochaine étape ? En 2012, j’ai réussi à atteindre mes premières demi-finales en Masters Series à Cincinnati, Shanghai et Paris-Bercy. Mon tennis a clairement atteint un autre niveau. A partir de cette année, j’espère passer ce cap et atteindre une finale d’un grand tournoi. L’année 2013 a tout pour être une grande saison (tête de série n°10 de l’Open d’Australie avec le Croate Dodig, le Brésilien s’est fait sortir au 1er tour par la paire italo-tchèque Bracialli-Dlouhy, Ndlr). En quoi votre jeu a-t-il évolué ? Il est devenu plus mûr. J’ai emmagasiné de l’expérience ces dernières années et aujourd’hui, je sais de quoi je suis capable. Je n’ai plus d’hésitation. Je le remarque car dans les moments chauds et décisifs, j’arrive plus à tenir le jeu et la pression. Sur les grands tournois, surtout en double, il est important de ne pas hésiter et maîtriser son sujet. L’expérience est primordiale en double. Je me sens plus fort aujourd’hui. Je sais maintenant que je ne suis pas loin des meilleurs mondiaux et que je peux prétendre à gagner ces grands tournois. Qu’est-ce qui vous a permis de devenir le joueur que vous êtes aujourd’hui ? J’ai toujours fait en sorte de travailler dur pour arriver où j’en suis. J’ai rapidement compris que le tennis demande une attention particulière et qu’il faut être à 100%, 7 jours sur 7, 24 heures sur 24, pour réussir. Le tennis est un sport qui se joue sur les détails. En 2012, j’ai remporté beaucoup de matches accrochés sur des détails. Le plus important est d’apprendre tous les jours des matches que l’on fait. Ça permet de devenir plus fort. Le tennis a-t-il toujours été votre passion ? Il a toujours été une passion pour moi. Tout le monde dans ma famille y joue. Mon frère est même mon entraîneur. Depuis que je suis petit, grâce à mes proches, j’ai toujours eu une raquette à la main. « MES DEUX GRANDS FRÈRES, DANIEL ET ERNANI, ONT ÉGALEMENT ÉTÉ PROFESSIONNELS" A partir de quand, vous êtes-vous décidé à devenir professionnel ? Je me suis toujours entraîné pour être professionnel. Dans ma famille, c’est un peu une tradition car mes deux grands frères, Daniel et Ernani, ont également été professionnels. A partir de 8 ans, j’ai commencé à jouer régulièrement, surtout en double. A partir de 25 ans, je me suis décidé de devenir joueur de double car ma carrière en simple ne décollait pas. J’ai fait un choix, mais j’ai toujours eu cette habitude de jouer avec un coéquipier. L’idée n’était pas de faire de l’argent ou de travailler comme un acharné, mais simplement de jouer et de profiter de ma passion. Quand je suis sur le court, je sais que je m’amuse. C’est le plus important à mes yeux. Comment choisissez-vous votre partenaire de double ? Tennis Revue n°3 - mars-avril-mai 2013 Sur le circuit, Bruno (Soares) joue avec Alexander Peya. Personnellement, je vais tenter de jouer la plupart des tournois avec Ivan Dodig (59ème mondial en simple, 31ème en double, Ndlr). Et quand il ne pourra pas, je ferai équipe avec Marin Cilic (13ème mondial en simple, 59ème en double, Ndlr) comme à Bercy. La liaison Brésil-Croatie fonctionnera à plein régime encore cette année (sourire). Mais le plus important sera de progresser encore cette année et d’atteindre mon meilleur niveau au classement de double. Espérez-vous briller en 2013 sur le sol français ? La France m’a pas mal réussi dans ma carrière. J’y ai gagné à Nice en 2010 et j’y ai connu de belles finales comme à Metz (2010 et 2011). En double mixte, j’ai fait une finale à Roland-Garros en 2009 avec Vania King. Sur mes 15 meilleurs résultats, 8 ont été faits sur le sol français. C’est un pays où je prends du plaisir. Comme en Espagne, on sent que le pays aime le tennis et c’est important pour un joueur. Dans trois ans, les Jeux Olympiques auront lieu au Brésil, à Rio de Janeiro. Y pensez-vous déjà ? J’ai encore de nombreuses choses à réaliser avant d’y penser. Mais j’avoue que dans un coin de ma tête, depuis que l’on sait que les Jeux Olympiques seront à la maison, ça pousse à se dépasser ces prochaines années pour espérer y participer. Si maintenant, dans les trois années à venir, je peux gagner Roland-Garros ou la Coupe Davis. Ce serait tout simplement génial. Propos recueillis par E.M.
particulier masculin. « C’est toujours intéressant de voir l’évolution des jeunes. Je les vois soutenus. Des tournois s’organisent, surtout en Challenger, et cela permet de faire grandir les joueurs. A mon époque, il fallait partir à l’étranger pour jouer ce genre de tournoi. » Guga n’avait pas hésité à prendre sous son aile, ces dernières années, Tiago Fernandes, 19 ans, vainqueur de l’Open d’Australie 2010 en juniors et ancien numéro 1 mondial à l’ITF juniors Circuit. Avec son ancien mentor et entraîneur, Larri Passos, il tentait de l’aider à passer pro. Depuis, ils se sont quittés et le jeune Brésilien (641 ème) tarde à marquer l’Ace comme Thiago Monteiro (438 ème), Bruno Santa’Anna (385 ème) ou Clezar (232 ème) réussissent, tous vainqueurs d’un trophée en pro. Généralement, pour faire un état des lieux du tennis, il suffit de voir le classement du pays en question en Coupe Davis et en Fed Cup. Pour cette année 2013, LE TENNIS FÉMININ BRÉSILIEN EN PERDITION l’équipe masculine brésilienne a réintégré le groupe mondial à la place de la Russie pour se classer à une belle 16 ème place. Pendant ce temps-là, les filles bataillent pour garder une triste 31 ème place qui les oblige à jouer dans le Groupe 1 de la zone américaine. Car le tennis féminin brésilien souffre de la comparaison. Aucune joueuse ne figure dans le top 100. Et pour trouver trace d’une Brésilienne, il faut remonter au-delà de la 150 ème place avec Teliana Pereira (163 ème). Et même si de jeunes joueuses arrivent sur le circuit depuis quelque temps comme la jeune Beatriz Haddad Maia, 16 ans, difficile de croire à un renouveau dans les prochaines années. Surtout que le tennis brésilien manque d’évènement majeur pour exister dans l’ombre du football. « Le foot au Brésil est très important, explique Marcelo Melo. Il coule dans le sang des Brésiliens. » Et difficile de gagner l’intérêt des Brésiliens quand le tournoi majeur du pays reste un ATP 250 Series qui se joue à Sao Paulo. Pourtant, Melo affirme que le tennis gagne en popularité. « Beaucoup de personnes commencent à jouer au tennis. Les gens sont au courant des résultats de Thomaz (Bellucci), Ricardo (Mello), Bruno (Soares) et moi-même. Ça aide à populariser le tennis. » En effet, boosté par les résultats en Coupe Davis et comme l’a prouvé le barrage décisif face à la Russie, en 2012, le tennis brésilien est capable de remplir les stades. « C’est une compétition à part, affirme Marcelo Melo. J’ai toujours un plaisir énorme à la faire. Cela fait 5 ans que je suis dans l’équipe. C’est une compétition qui nous apprend à jouer pour les autres et non pour soi. On joue pour son pays. C’est un moment particulier. Encore plus, quand on a la chance de jouer à la maison, devant un public en folie. Le Brésil a fait de la Coupe Davis une priorité. Cette année, on a retrouvé le groupe mondial après 9 ans d’absence. Notre équipe, avec un autre joueur capable de briller en simple en enlevant de la pression à Thomaz (Bellucci), pourrait commencer à rêver. On a battu la Russie (5-0) à la maison pour retrouver le groupe mondial. On est sur le bon chemin. La Fédération se donne les moyens. Je suis convaincu qu’à l’avenir, le Brésil aura encore un joueur de simple dans le top 100. » Surtout que les prochains Jeux Olympiques de Rio approchent à grande vitesse. Et que personne ne voudra manquer ce grand rendez-vous. Encore plus quand on est Brésilien. n Tennis Revue n°3 - mars-avril-mai 2013 Eric Mendes Vainqueur de l’Open d’Australie juniors de 2010, Tiago Fernandes a du mal à confirmer. 63



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