Tennis Revue n°3 mar/avr/mai 2013
Tennis Revue n°3 mar/avr/mai 2013
  • Prix facial : 4,90 €

  • Parution : n°3 de mar/avr/mai 2013

  • Périodicité : trimestriel

  • Editeur : Lafont Presse

  • Format : (230 x 300) mm

  • Nombre de pages : 100

  • Taille du fichier PDF : 37,4 Mo

  • Dans ce numéro : quart de finaliste surprise à l'Open d'Australie, le Français Chardy rêve tout haut désormais.

  • Prix de vente (PDF) : 1 €

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34 L'ARGENTIN NE MANQUE JAMAIS UN MATCH D'ESTUDIANTES MONACO L’ÉTERNEL ÉTUDIANT Auteur de sa meilleure saison en 2012, Juan Monaco est un joueur apprécié sur le circuit. Confident privilégié de Rafael Nadal ou encore de David Ferrer, l'Argentin est surtout connu pour être un fan absolu de football et de la meilleure équipe de La Plata, Estudiantes. Au point d'en être un ambassadeur acharné qui a déjà réussi à rallier à sa cause plusieurs joueurs comme Nadal ou Murray. N’en déplaise aux supporteurs de Boca Juniors, River Plate ou encore Velez Sarsfield, l’équipe numéro 1 sur le circuit ATP est aujourd’hui Estudiantes La Plata. La faute à un homme, Juan Monaco. L’actuel numéro 12 mondial est un véritable passionné de football, comme la majorité des Argentins, mais surtout, il est un fan fidèle du club, vainqueur de la Copa Libertadores, l’équivalent de la Ligue des Champions en Amérique du Sud, en 2009. « J’ai toujours un œil sur les matches de mon équipe et sur ses résultats. Je reste un fan inconditionnel qui doit soutenir son équipe à tous les moments, même quand c’est plus dur. » Une passion qui l’anime depuis toujours et qui l’a déjà conduit à porter à plusieurs reprises, un maillot de son équipe, au moment de l’échauffement ou d’écrire de nombreux commentaires sur les réseaux sociaux. Malgré un calendrier chargé pour un joueur de tennis, Juan Monaco fait en sorte d’être toujours au courant des dernières nouvelles de son équipe et des résultats de cette dernière. Cela l’a déjà conduit à espérer voir son match ne pas être programmé au même moment qu’un match d’Estudiantes. D’ailleurs, Monaco ne passe jamais à côté d’une conversation animée sur le football. Comme le prouve son petit commentaire sur la situation actuelle de son club de cœur. « L’équipe est à un moment décisif. Elle part vers un nouveau chapitre de son histoire. Quand il y avait un joueur comme Juan Sebastian Véron, le club a connu le succès et beaucoup de bonheur. Maintenant, il faut repartir sur une nouvelle aventure. » Les journalistes argentins se délectent d’ailleurs des mots de Monaco sur la situation de son club. Après chacune de ses rencontres, il n’est pas rare de voir l’un de ses compatriotes lui demander un petit commentaire sur le dernier match de ceux que l’on surnomme les Pincharratas en Argentine. Oubliant même parfois d’analyser ses propres performances. Mais avec une saison 2012 impressionnante, Juan Monaco a réussi à gagner le respect des autres joueurs. « Le bilan de ma dernière saison est plus que positif. J’ai remporté quatre tournois (Vina del Mar, Houston, Hambourg et IL A RÉUSSI À ENDOCTRINER NADAL, MURRAY, ISNER, MONFILS ET FERRER Kuala Lumpur, Ndlr). J’ai progressé dans mon jeu. Je suis plus sûr de moi dans les moments décisifs. J’ai une place importante dans la hiérarchie mondiale. Après, dans le tennis, tout va très vite. Il ne faut pas se relâcher. Je suis plus serein pour la suite. Maintenant, je sais ce que je dois faire pour avancer. J’ai vécu une année pleine. Mais cela ne m’empêche pas d’avoir toujours un œil sur mon club. » Le Club Atlético Estudiantes ne pouvait pas rêver de meilleur ambassadeur. Juan Monaco a su faire connaître son club aux autres joueurs qui n’hésitent Tennis Revue n°3 - mars-avril-mai 2013 pas à poser avec les couleurs rouge et blanche d’Estudiantes. Sur internet, il n’est pas rare de trouver des photos de Rafael Nadal, Andy Murray, John Isner ou encore Gaël Monfils qui posent avec un maillot, dédicacé par l’ancienne gloire du club, Juan Sebastian Véron. Tous sont heureux de pouvoir faire honneur au cadeau de leur pote. Le dernier à l’avoir fait est David Ferrer à Indian Wells. Ensemble, ils aiment à penser qu’ils forment un petit groupe de supporteurs sur le circuit ATP. Quand il prend part à un tournoi, Juan Monaco garde toujours dans un coin de sa tête l’Argentine. Espérant toujours y revenir rapidement pour se rendre au stade des « Etudiants », l’Estadio Unico. « Quand je suis en Argentine, je fais en sorte de toujours aller au stade voir mon équipe de cœur, Estudiantes La Plata ou la sélection nationale. Le football est ma passion ! Cela me permet entre autres de voir mes amis, de passer un moment convivial avec eux. Je prends simplement du plaisir. D’ailleurs, quand je suis sur le circuit, j’essaye toujours d’aller voir les matches des équipes locales. Des fois que je rencontre un compatriote ou une personne que je connais. » Son périple tennistique aux quatre coins du monde lui a déjà permis de collectionner de nombreuses tuniques des équipes locales comme celle de l’Atletico Madrid, offerte par l’international uruguayen, Diego Forlan. Comme quoi, la petite balle jaune et le ballon rond peuvent largement faire bon ménage. Et nul ne doute que la prochaine fois que Monaco sera sur Paris, il ne ratera pas l’occasion de se rendre au Parc des Princes pour voir le PSG comme Nadal il y a quelques mois. n Eric Mendes
DR



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