Tennis Revue n°3 mar/avr/mai 2013
Tennis Revue n°3 mar/avr/mai 2013
  • Prix facial : 4,90 €

  • Parution : n°3 de mar/avr/mai 2013

  • Périodicité : trimestriel

  • Editeur : Lafont Presse

  • Format : (230 x 300) mm

  • Nombre de pages : 100

  • Taille du fichier PDF : 37,4 Mo

  • Dans ce numéro : quart de finaliste surprise à l'Open d'Australie, le Français Chardy rêve tout haut désormais.

  • Prix de vente (PDF) : 1 €

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30 Azarenka a dû se battre contre l’adversité pour remporter son 2ème Open d’Australie d’affilée. Tennis Revue n°3 - mars-avril-mai 2013 En s’imposant face à Na Li en finale de l’Open d’Australie (4-6, 6-4, 6-3) après 2h40 de folie, Victoria Azarenka a remporté bien plus qu’un nouveau titre du Grand Chelem. En effet, tenante du titre en 2012, elle a réussi à garder son bien. Elle a par ailleurs conforté sa place de n°1 du tennis mondial. Sur une 57ème faute directe adverse de la malheureuse Chinoise, la Biélorusse pouvait lâcher sa raquette et fondre en larmes : « Apprécie cette victoire. Tu es une championne » lui lance alors son entraîneur Sam Sumyk (l’ancien entraîneur de Zvoraneva), en la félicitant. Cette victoire a pour elle, une tout autre saveur qu’une simple confirmation. A la sortie du court, la lauréate a d’ailleurs affirmé que ce deuxième sacre consécutif à Melbourne était « spécial » : « Je suis évidemment très heureuse. C’était un match long et difficile. C’est un mélange de sentiments. Mais ce titre est plus fort émotionnellement que celui de l’an dernier. J’ai traversé beaucoup de choses durant cette quinzaine et il était compliqué de rester calme. J’avais beaucoup de pression après la demi-finale contre Sloane (contre Stephens, il y a eu une polémique sur son temps mort médical, Ndlr). Pour être honnête, je m’attendais à un accueil encore pire. Je devais m’adapter et essayer de jouer mon tennis du début à la fin en restant concentrée, positive et calme. C’était une nouvelle expérience et j’ai beaucoup appris. Tout le monde sait maintenant que je suis une joueuse émotive ». Avec ce nouvel O- pen d’Australie, le quinzième titre de sa carrière, après ceux de Sydney, Open d’Australie, Doha, Indian Wells, Pékin, Linz (ratio de 69 victoires pour 10 défaites l’année précédente), la Biélorusse va essayer d’étendre son hégémonie sur les autres sols du Grand Chelem et prouver qu’elle est bien la patronne de son sport. En 2012, elle avait été sortie en huitièmes de finale à Roland-Garros (meilleure performance quart de finale en 2009 et 2011), en demi à Wimbledon (meilleure performance comme en 2011), et en finale à l’US Open (meilleure performance à ce jour). La protégée du Français Sam Sumyk a été initiée au tennis dès l’âge de 7 ans par sa mère, Alla. La jeune « Vika » passe son enfance avec son frère Max dans la capitale biélorusse, Minsk. Nikolai Khabibouline, illustre gardien de but de NHL, va ensuite jouer un grand rôle dans la destinée de la future championne. Grâce à son aide, cette dernière quitte Minsk pour Scottsdale afin de se perfectionner. Pas simple pour autant de se plonger dans ce nouveau monde quand on n’a que dix ans ! Même si les deux villes préférées de la numéro un mondiale sont celles de sa naissance, Minsk, et New York, elle va beaucoup apprendre de ce changement de cap radical. Ses résultats en juniors sont d’ailleurs immédiatement probants. Azarenka va se distinguer en 2005 en remportant l’Open d’Australie et l’US Open cette année-là. En finissant sa saison numéro un mondiale et championne du monde juniors, elle reçoit le Trophée « ITF Junior Girls World Champion ». A cette période, elle s’illustre aussi sur le circuit ITF en remportant le Tournoi de Petange au Luxembourg, elle qui est passée professionnelle depuis 2003. Son premier match sur le circuit professionnel remonte au 16 novembre 2003 en Israël. Elle y remporte le titre en double. Mais Azarenka doit attendre 2004 pour signer ses premières victoires sur le grand circuit (quart de finale à Makarska). C’est en 2005 qu’elle franchit un premier cap en atteignant sa première finale ITF à Augusta. Elle va aussi honorer ses premières sélections en Fed Cup en signant de somptueuses victoires contre Peer et Bondarenko. Son ascension dans la hiérarchie mondiale va vraiment s’accélérer en 2006. Elle tient sa première grande victoire contre Vaidisova alors 13ème mondiale et finit l’année dans le top 100. Classée 97ème mondiale début 2007, elle fait sensation en battant sèchement l’ancienne numéro un mondiale Martina Hingis à l’US Open et termine sa saison pour la première fois dans le top 50 (30ème). En 2008, elle franchit un nouveau palier en finissant 15 ème. L’année suivante sera celle de la confirmation. Azarenka démarre 2009 sur les chapeaux de roues avec un ratio de 24 victoires pour 2 défaites et trois tournois remportés en trois mois. Brisbane est son premier titre devant la Française Marion Bartoli, ceux de Memphis et Miami venant s’ajouter. Jusqu’aux Internationaux de France, sa saison sur terre battue va être cependant assez terne (demi-finale à Rome toutefois), mais elle va tout de même atteindre les quarts de finale à Roland-Garros, puis le même stade de la compétition à Wimbledon, en dépit d’une préparation tronquée sur gazon due à des soucis à la hanche. Elle tente de retrouver son niveau de début de saison, mais va perdre progressivement confiance jusqu’à l’US Open. Son élimination au 3ème tour du Grand Chelem américain (contre Schiavone) n’en est que la conséquence directe. Sa fin de saison va être en demi-teinte. La Biélorusse atteint tout
de même le 7ème rang mondial, mais manque de se qualifier pour les demi-finales aux Masters lors de son dernier match qualificatif contre Radwanska. En 2010, elle va remporter deux tournois, celui de Stanford et celui de Moscou en fin de saison, mais va perdre trois rangs dans la hiérarchie par rapport à 2009 (10ème). Malheureusement pour elle, sa saison va être fortement freinée par des blessures. Le genou gauche de la Biélorusse va notamment anéantir sa campagne sur terre battue. Après un quart de finale à l’Open d’Australie, elle disparaît au 1er tour à Roland-Garros connaissant une contre-performance notoire, mais attendue étant donné son manque de préparation. Elle se reprend lors de sa tournée américaine en remportant le tournoi de Stanford, mais est victime d’un coup du sort étonnant lors de l’US Open. Contre Dulko, la même adversaire qui l’a sortie aux Internationaux de France quelques semaines auparavant, à 5/1 elle montre des signes de fébrilité inquiétants, au point de s’écrouler. Elle doit être transportée en chaise roulante hors du court et abandonne. On pense que la chaleur accablante a eu raison d’elle, mais c’est en fait dû à une malencontreuse chute à cause d’un tapis avant la rencontre lui causant une commotion cérébrale qui s’est aggravée en cours de match. Après cette grave blessure à la tête, « Vika » tente son retour sur la tournée asiatique. Elle atteint les demi-finales à Tokyo, mais est contrainte à l’abandon (1er tour) sur le tournoi de Beijing sur une blessure à la hanche. Son sixième abandon de la saison ! En remportant ensuite le tournoi de Moscou, elle se qualifie pour les Masters, mais cède une nouvelle fois en phase de poules. En 2011, elle va redresser la barre. Moins perturbée par les blessures, elle va pouvoir mieux exprimer son tennis tout Tennis Revue n°3 - mars-avril-mai 2013 en puissance. Elle se fait certes surpasser au quatrième tour de l’Open d’Australie par Na Li, mais enchaîne bien en remportant, en cours de saison, les tournois de Miami (dur) et Marbella (terre battue), soit sur deux surfaces différentes. Le 9 mai 2011, cette fan de rock, de hip-hop et de R&B, atteint la 4ème place mondiale, devenant la joueuse la mieux classée de l’histoire de son pays, dépassant d’un rang une certaine Zvereva. Elle va jusqu’en quarts de finale à Roland-Garros perdant contre la future lauréate, Na Li, puis atteint les demi-finales à Wimbledon (défaite contre Kvitova la lauréate), la première demi-finale de sa carrière en Grand Chelem. En remportant ensuite le titre au Luxembourg, le huitième de sa carrière, elle arrive aux Masters gonflée à bloc. Elle s’incline malgré tout en finale une nouvelle fois contre Kvitova, mais Arazenka termine son année à la 3ème place mondiale. 2012 va être sa plus belle saison. En l’espace de deux mois, elle remporte quatre tournois (Sydney, l’Open d’Australie son premier Grand Chelem et elle devient n°1 mondiale, Doha et Indian Wells). Bartoli reste la première joueuse à la battre en 2012 à Miami, mettant fin à 26 victoires de rang. Avec ce statut de nouvelle reine du tennis mondial, elle est attendue sur toutes les surfaces. Elle signe deux belles finales à Stuttgart et Madrid. Bien qu’ayant mieux joué que les années précédentes sur terre battue, elle perd en huitièmes de finale à Roland-Garros contre Cibulkova. A Wimbledon, elle perd pour la deuxième fois consécutive au stade des demi-finales (contre Serena Williams). Mais la contre-performance de Sharapova sur le gazon anglais permet à Azarenka de reprendre la 1ère place mondiale qu’elle avait perdue à Roland-Garros. Lors des J-O de Londres, la Biélorusse décroche la première médaille pour son pays, le bronze, puis l’or en double mixte avec son compatriote Mirnyi. Son forfait à Montréal dans la foulée pour cause de blessure au genou ne va pas trop l’affecter puisqu’elle va atteindre la finale contre Serena Williams. En fin de saison, elle remporte le tournoi de Beijing et Luxembourg, et atteint enfin les demi-finales du Masters à Istanbul (défaite contre Sharapova). Lors de cette incroyable saison où elle se sera montrée la plus constante de toutes les joueuses (87,3% de victoires), elle remporte donc 6 titres dont un du Grand Chelem, aligne 20 victoires pour 8 défaites contre des top 10, 2 médailles aux J-O et pour couronner le tout elle termine logiquement numéro un mondiale, pour la première fois de sa carrière. Sa nouvelle victoire contre Na Li lors du dernier Grand Chelem à Melbourne, son deuxième Major, a confirmé que cette joueuse est capable de tenir la pression désormais alors que les vents semblent contraires. « Vika » n’a peut-être pas joué son meilleur tennis, mais elle a tenu bon. Souvent fustigée pour ses cris sur le court, elle a fait l’objet lors de cette quinzaine d’une autre polémique après sa victoire contre Stephens en demi-finale. Son entraîneur a tenu à mettre certaines choses au point : « Tout le monde lit la presse et entend les conneries des uns et des autres. Il me semble qu’on s’est acharné sur une nana de 23 ans qui, à ce que je sache, n’a commis aucun crime. Il y avait des pancartes dans le stade comme quoi « Vika » était une tricheuse. Dans la presse, c’était « pourvu qu’elle perde ». C’est comme cela, maintenant on comprend les règles du jeu. On va faire avec. On lui en a mis plein la tête ». Endurcie après ce succès surtout sur le plan mental, ce n’est sans doute pas une bonne nouvelle pour les autres. n Jean-Marc Azzola 31



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