Tennis Revue n°2 jan/fév 2013
Tennis Revue n°2 jan/fév 2013
  • Prix facial : 5,80 €

  • Parution : n°2 de jan/fév 2013

  • Périodicité : trimestriel

  • Editeur : Lafont Presse

  • Format : (210 x 270) mm

  • Nombre de pages : 100

  • Taille du fichier PDF : 32,8 Mo

  • Dans ce numéro : Djokovic toujours plus fort... le n°1 mondial ne craint plus personne.

  • Prix de vente (PDF) : 1 €

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94 LUCKY LOSER DES PERDANTS VRAIMENT HEUREUX… L'adage selon lequel le malheur des uns fait le bonheur des autres peut vraiment s'appliquer aux « lucky loser ». Pour certains repêchés, l’histoire est belle… Dans le jargon du tennis, il est de coutume d’inviter des joueurs admis directement dans le tableau final en dépit d’un classement pas assez élevé. Néanmoins, pour diverses raisons, il peut arriver que cette place réservée soit déclinée par son bénéficiaire. Dans le même temps, il peut aussi subvenir des désistements de dernière minute parmi les joueurs inscrits dans le tableau final. Cette invitation (ou « wild card ») devenue caduque, est alors attribuée à un « lucky loser ». Avant les phases finales, les joueurs pas assez bien classés disputent la plupart du temps trois tours de qualifications. Le « lucky loser » désigné est alors le mieux classé parmi ceux qui ont perdu lors du dernier tour des qualifications. Celui-ci se voit donc octroyer une place dans le tableau final en cas de forfait de l’un des joueurs directement entré dans le grand tableau. Sans dresser une liste exhaustive, plusieurs joueurs ont écrit l’histoire de ce sport et la leur, en étant vraiment des « perdants chanceux ». Notre « Riton » national était ainsi entré en qualité de « lucky loser » en 1981 à Wimbledon, pour sa première apparition au All England’s Club. Il avait battu l’Australien John Alexander au 1er tour avant de perdre au 2ème contre Mats Wilander. Celui de David Goffin est un cas notoire et retentissant pour sa première participation à un Tournoi du Grand Chelem. En effet, lors des derniers Internationaux de France, ce « lucky loser » est vraiment devenu un « lucky winner ». Repêché en tant que meilleur « éliminé » au 3ème tour des qualifications (battu par le Portugais Joao Sousa), après le forfait de Gaël Monfils, le Belge a ensuite saisi sa chance en battant successivement Stepanek, Clément qui disputait son dernier Roland- Garros, et Kubot avant de perdre dignement en quatre sets contre le maître Federer. Le dernier « lucky loser » à atteindre les 8èmes de finale d’un Tournoi du Grand Chelem était son compatriote Dick Norman, qui lui, avait rendu les armes à ce stade de la compétition, mais à Wimbledon en 1995 contre Boris Becker. Le Belge a donc fait mieux à la Porte d’Auteuil qu’un certain Taik Lee (123ème mondial) qui avait atteint le 3ème tour en 2004. Avec Goffin, c’est à ce jour le meilleur tour atteint par un « lucky loser » sur l’ocre rouge parisienne, ce qui lui a permis après coup de représenter la Belgique aux Jeux Olympiques de Londres. Marsel Ilhan, ce nom vous dit quelque chose ? Il est le premier Turc de l’histoire à être entré dans le tableau final d’un Grand Chelem (US Open en 2009). Outre d’avoir été aussi le premier Turc à participer à Wimbledon en 2010, il s’est aussi un an plus tard distingué à Roland-Garros. En effet, comme « lucky loser » il a battu au 1er tour l’ancien n°2 mondial Tommy Haas, et a perdu au 2ème en livrant pourtant un match d’anthologie contre Guillermo Garcia Lopez (défaite 13-11 au cinquième set). La Suisse a eu aussi ses « lucky loser » d’exception. C’est par ce chemin que le consultant actuel Heinz Gunthardt (ancien 22ème mondial en avril 1986) a réussi un véritable tour de force. Il est devenu le premier joueur de l’histoire à remporter un titre en simple en Grand Prix par ce statut, lors du tournoi Tennis Revue n°2 - janvier-février 2013 de Springfield, en battant Harold Solomon en 1978. Un autre Helvète avait fait sensation en la personne de George Bastl. Eliminé en qualifications, mais bénéficiant du forfait de dernière minute de Felix Mantilla, il avait battu au 2ème tour, en 2002, lors du Tournoi de Wimbledon, Pete Sampras ! Plus près de nous, Jérémy Chardy a réussi un énorme coup en août dernier comme « lucky loser » lors du Tournoi de Cincinnati. En effet, suite au forfait de John Isner, le Palois avait tracé son sillon au cours de ce tournoi américain, après avoir été battu au dernier tour des qualifications par Fabio Fognini. Qu’à cela ne tienne, Chardy a tiré ensuite son épingle du jeu en éliminant successivement Roddick, Istomin et surtout Murray avant de tomber en quarts de finale contre Del Potro. Toujours aux Etats-Unis, mais à Newport sur gazon, Rajeev Ram avait, lui, réussi l’exploit en 2009 de remporter ce tournoi aux dépens de Sam Querrey. Ram avait profité de l’absence de dernière minute de Mardy Fish, parti en Coupe Davis pour remplacer Andy Roddick. Cette année-là, mais à Roland-Garros, le regretté Mathieu Montcourt, avait été repêché à la place de Mario Ancic. Il s’était ensuite défait de Lu-Yen Hsun avant de perdre au tour suivant contre Stepanek... De belles histoires. Les prochaines sont à écrire. n Jean-Marc Azzola Repêché de dernière minute, le Belge Goffin a atteint les 8èmes de finale du dernier Roland-Garros.



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