L’ARGENTIN EST REVENU AU TOP JUAN MARTIN DEL POTRO « Roland-Garros a été un déclic » Vainqueur de quatre tournois en 2012, Juan Martin Del Potro a fait le plein de confiance. De retour au premier plan, le natif de Tandil se sent désormais capable de rivaliser avec Djokovic, Federer, Nadal ou encore Murray dès l'an prochain. Entre vos titres à Vienne et Bâle, et les derniers tournois de la saison que sont Bercy et Londres, vous avez vécu une fin de saison active. Comment terminez-vous votre année 2012 ? Je termine un peu fatigué, mais c’est normal, j’ai joué quelques matches (82, Ndlr) (sourire). Cependant, j’étais prêt à faire de mon mieux, à faire tout ce que je peux comme à Bâle et à Vienne. Je jouais de grands tournois. Je suis très content de mes derniers succès, j’attendais avec impatience la fin de saison. Maintenant, j’attends la suite avec tout autant d’impatience. Ne pensez-vous pas que la saison est tout de même de plus en plus longue ? Vous savez, les joueurs sont des gens normaux, ils peuvent gagner, ils peuvent perdre chaque fois qu’ils jouent. Peut-être que d’autres joueurs, en fin de saison, jouent mieux que les autres ou que moi. Même les favoris sont comme tous les autres joueurs. Même si le calendrier vous place un tournoi comme le Masters 1000 de Paris-Bercy juste avant les Masters de Londres… Je peux vous dire ce que je pense : ce tournoi (Paris) est un grand tournoi. J’étais fatigué, mais prêt à jouer. C’est un très bon tournoi. On réussit bien à jouer dans ce tournoi et on sait que l’on va commencer la saison suivante dans une meilleure position. C’est très important de bien y figurer. Après, on n’est pas à l’abri de tomber sur plus fort que soi. Etes-vous heureux d’avoir rivalisé aussi en Indoor avec des joueurs comme Federer ou Tsonga ? J’ai toujours préféré les courts en dur. Mais en Indoor, je me sens en confiance avec mon jeu. Mon service fonctionne très bien. Peut-être que la surface m’aide à jouer du fond du court, d’être agressif tout le temps. Pour mon jeu, c’est un très bon avantage. Donc, c’est peut-être la raison de mon succès sur cette surface. Ces derniers mois, vous avez battu Roger Federer à deux reprises (en finale à Bâle et au Masters). Est-ce une petite fierté ? Ce n’est jamais simple de battre Federer. Mais je n’ai jamais pensé le faire chez lui, à Bâle, ou à Londres. Je pensais juste à prendre mes matches, les uns après les autres, comme Bâle. En fin de compte, je pensais peut-être que je jouais à chaque fois mon dernier match du tournoi face à lui si je perdais. Alors, je me suis concentré quand je servais et cela m’a aidé à faire de fantastiques premières balles et beaucoup d’autres qui m’ont permis de gagner, au final. Cette année vous a-t-elle donné confiance pour la suite de votre carrière ? Le tournoi de Roland-Garros (défaite en quarts de finale face à Federer, Ndlr) a été important pour moi. Après ce match, je me suis dit que je pouvais battre quelqu’un comme Federer. Puis j’ai enchaîné avec les Jeux Olympiques. J’étais vraiment très près de le faire. Mais Federer, c’est Federer. Il fait la différence entre lui et tous les joueurs dans les moments importants |