Tennis Revue n°1 nov/déc 2012
Tennis Revue n°1 nov/déc 2012
  • Prix facial : 5,80 €

  • Parution : n°1 de nov/déc 2012

  • Périodicité : trimestriel

  • Editeur : Lafont Presse

  • Format : (210 x 270) mm

  • Nombre de pages : 100

  • Taille du fichier PDF : 33,1 Mo

  • Dans ce numéro : Gaël Monfils a choisi Tennis revue pour afficher son ambition... « revenir au top. »

  • Prix de vente (PDF) : 1 €

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66 SES DÉBUTS L’influence de la mère Judy Murray, la maman d’Andy est forcément à l’origine de la destinée glorieuse du cadet de ses deux fils (James, le frère d’Andy est aussi joueur de tennis professionnel spécialiste du double et a remporté trois tournois « en famille » en Thaïlande en 2006, à Valence en 2010 et à l’Open du Japon en 2011). Parce qu’elle lui donna le jour le 15 mai 1987 à Dumblane, mais aussi parce que c’est elle qui l’initia et l’encouragea à persévérer. Aujourd’hui présente à ses côtés pendant pratiquement toute l’année aux quatre coins du monde, Judy n’avait pas hésité à envoyer Andy à 15 ans s’installer à Barcelone pour s’entraîner à la Sanchez-Casal Academy en compagnie d’un certain… Rafael Nadal. Deux ans plus tôt, il avait remporté l’Orange Bowl peu avant le tournoi des Petits As de Tarbes devant Novak Djokovic, éliminé en quarts de finale. Au début des années 2000 donc, le gotha du tennis mondial des années 2010 était déjà en place. SES ENTRAÎNEURS De Brad Gilbert à Ivan Lendl Longtemps entraîné par sa mère, coach de tennis, Murray prit rapidement un coach à plein temps peu de temps après avoir remporté l’US Open juniors et avoir été appelé en équipe de Grande-Bretagne de Coupe Davis pour la première fois en 2004. Mais Max Petchey, le premier qui s’y colla, fut remercié en avril 2006 et remplacé par Brad Gilbert, en août 2006, l’ancien joueur américain à peine retiré des courts. La collaboration dura un peu plus d’un an jusqu’en novembre 2007 et fut fructueuse puisque Andy passa de la 50 ème à la 11 ème place mondial au contact du rugueux Yankee. Après un bail de deux ans et demi assurés par un compatriote, ancien joueur britannique, Miles MacLagan (passé avec Baghdatis depuis), le clan Murray fit appel à Alex Corretja (aujourd’hui capitaine de l’équipe espagnole de Coupe Davis) pendant trois ans. Mais c’est surtout l’ancien numéro 1 mondial, Ivan Lendl, qui permit à Murray de remporter enfin un tournoi du Grand Chelem, après quatre finales perdues. Se servant de son expérience similaire, Lendl parvint à aider le tout nouveau champion olympique à chasser ses démons pour s’adjuger l’US Open 2012 face à Djokovic après un combat de près de cinq heures… qu’il aurait certainement perdu un an auparavant. Tennis Revue n°1 - novembre-décembre 2012 SON STAFF Monsieur muscle Dans la galaxie Murray, les coachs principaux passent (cinq en huit ans) mais eux restent. Matt Little, Jezz Green et Andrew Ireland sont le fil rouge de la carrière du Britannique depuis qu’ils sont arrivés il y a cinq ans dans le sillage de Miles Maclagan. Le premier est préparateur physique, le deuxième est un ancien kick boxer qui établit ses programmes de préparation, le troisième est son kinésithérapeute. A eux trois, ils ont réussi à transformer le frêle et fragile Murray de 2008 en une sorte de monsieur muscle qui peut désormais rivaliser dans l’échange et la puissance avec les Nadal ou Djokovic, prenant souvent le meilleur sur Federer dès que les échanges se prolongent. SON PAYS L’Ecosse… pas l’Angleterre Comme tout Ecossais qui se respecte, Andy Murray ne porte pas la Couronne britannique dans son cœur, encore moins l’Angleterre, un pays qu’il a longtemps snobé, qui l’a longtemps regardé avec scepticisme. S’il est devenu depuis cet été le chouchou des tabloïds, la relation fut souvent tendue ainsi, lorsqu’il déclara la veille de la Coupe du Monde de football 2006 qu’il soutiendrait toutes les équipes sauf l’Angleterre. Jugé trop écossais par beaucoup, surtout lorsqu’il peinait à répondre à l’énorme attente de tous les fans frustrés de ne pas voir un Britannique s’imposer à Wimbledon, il essuya de nombreuses critiques avant de tout balayer sur son passage en remportant l’or olympique. Depuis, évidemment, il est Britannique avant d’être Ecossais. Mais au fond de lui, il reste 100% Ecossais. Le soutien très médiatique de Sean Connery à New York dans sa finale victorieuse en atteste. SA FIANCÉE Kim n’en manque pas une Et elle est aussi expressive que sa (future ?) belle-maman dans les loges lorsqu’il s’agit de soutenir Andy. Fille d’un entraîneur de tennis (celui de Hantuchova), Kim Sears est avec le numéro 3 mondial depuis 2005 alors qu’elle n’avait que 17 ans et lui 18. C’est à Paris, à l’Open GDF Suez, que les deux tourtereaux ont débuté leur histoire d’amour, à peine interrompue d’une pose de quelques mois en 2009. Depuis, ils ne se quittent plus et vivent ensemble, entre deux tournois, au sud de Londres à Oxshott. Avant de se marier, et éventuellement de faire des enfants, ils ont en commun… deux Borders Terriers, Maggie et Rusty. SES MARQUES Fred Perry lui pesait trop Emblème du tennis britannique, à qui il a redonné une partie de sa fierté cette année à New York après près d’un siècle d’attente en Grand Chelem, Murray a longtemps joué sous pavillon Fred Perry, le dernier joueur d’outre- Manche à avoir remporté Wimbledon en 1936. L’ancien meilleur joueur du monde des années 30-40, reconverti dans le prêt-à-porter, habillait 90% des tennismen dans les années 60… et donc Andy Murray jusqu’à ce qu’il passe casaque Adidas en 2010. Hasard, coïncidence ou poids trop lourd du passé, c’est donc avec la marque aux trois bandes que Murray mit fin à
76 ans d’infortune britannique en Grand Chelem. Comme si Perry lui avait trop pesé. Au niveau de ses raquettes, il joue avec une Youtek IG Radical pro de la marque Head, entreprise autrichienne qui équipait Agassi ou Djokovic. SON AUTRE PASSION Le boxeur qui est en lui Il n’a pas fait appel à un ancien du kick boxing, Jezz Green, pour rien. Andy Murray est un passionné de boxe, un sport qui l’a toujours inspiré, et où il vient chercher régulièrement en tant que spectateur sa dose d’adrénaline. « Je pense qu’il y a beaucoup de points communs entre la boxe et le tennis. Il y a autant de tactiques et de styles de boxe différents qu’au tennis. C’est aussi un face à face, on se renvoie coup sur coup et les préparations sont identiques au niveau physique. Et une fois le match commencé, on essaye de trouver un angle d’attaque, on change de tactique parfois pour s’adapter à l’adversaire ou au scénario du match. Tantôt on est à l’attaque, tantôt sur la défensive. » Mais cette filiation s’arrête là, au sac de sable ou au punching-ball qu’il utilise parfois, car Andy Murray n’est jamais monté sur un ring. Pourtant, il avoue que comme tous les tennismen qui ont un bon coup droit, il aurait aussi une bonne droite. SES VOITURES Plutôt Aston Martin que Ferrari Andy Murray n’est pas un flambeur. Ainsi, propriétaire d’une Ferrari 430 (Nadal possède le modèle F458 Italia), il n’a pas assumé de se retrouver au volant d’un tel bolide, lui qui n’est pas spécialement fan de grosses voitures. « Je me suis senti idiot quand je me suis retrouvé au volant de la Ferrari, déclarait-il en 2010 peu après l’avoir achetée. Je crois que je vais la vendre car les voitures ce n’est pas mon truc. Mon rêve à moi, quand j’étais petit, c’était plutôt d’habiter dans une grande maison. » Depuis, le numéro 3 mondial circule dans une Aston Martin DB9 qui lui va mieux au teint et qui représente si bien la classe britannique chère à James Bond… mais qui est plus chère qu’une Ferrari (200 contre 160 000 euros). SA FORTUNE Millions dollars baby C’est mathématique. Troisième joueur mondial, Andy Murray arrive aussi en troisième position des gains gagnés cette saison sur le Tennis Revue n°1 - novembre-décembre 2012 circuit (derrière Federer et Djokovic, 1 er). Il avait dépassé le million de dollars en remportant en avril le Master 1000 de Miami… et a fait plus que doubler la mise avec la victoire à l’US Open (1,9 million de dollars, plus gros prix jamais décerné sur un tournoi du Grand Chelem) et la finale à Wimbledon. Aujourd’hui, sa fortune est estimée à plus de 30 millions d’euros (patrimoine immobilier, actions de sociétés cotées en Bourse, actifs diverses…) pour moitié acquise grâce à ses gains sur le circuit depuis 2003. Le reste lui vient de ses contrats publicitaires ou de ses partenaires. Depuis 2009, Adidas, avec qui il est sous contrat pour cinq ans, lui donne 12,5 millions d’euros. Il a aussi signé avec la Royal Bank of Scotland et, depuis Roland-Garros 2012, avec la marque de montres suisse Rado et le leader britannique sur le marché des bouteilles d’eau, Highland Spring pour 1,2 million par an. SON GRAND PROJET Il rêve d’une académie Au-delà de ses rêves de victoire à Wimbledon, Murray a beaucoup de projets, celui de créer une académie à son nom est celui qui lui tient le plus à cœur en ce moment. Ainsi, avec sa mère, Judy, ils étudient la possibilité d’en ouvrir une en Ecosse évidemment, à Edimbourg. En pleine discussion avec les autorités écossaises, ils souhaiteraient qu’elle soit officielle avec l’appellation Académie Nationale de Tennis pour lui donner une dimension supérieure et se démarquer des académies lucratives qui n’ont d’autre but que de faire de l’argent. Telle n’est pas la motivation du clan Murray qui espère que la victoire en Grand Chelem à New York accélèrera le processus. n Frédéric Denat 67



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