Tennis Revue n°1 nov/déc 2012
Tennis Revue n°1 nov/déc 2012
  • Prix facial : 5,80 €

  • Parution : n°1 de nov/déc 2012

  • Périodicité : trimestriel

  • Editeur : Lafont Presse

  • Format : (210 x 270) mm

  • Nombre de pages : 100

  • Taille du fichier PDF : 33,1 Mo

  • Dans ce numéro : Gaël Monfils a choisi Tennis revue pour afficher son ambition... « revenir au top. »

  • Prix de vente (PDF) : 1 €

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44 apprécie tout particulièrement le soutien de son amie. Lindsay Davenport Nombre d’observateurs voient Maria Sharapova comme l’héritière de Lindsay Davenport, à la retraite aujourd’hui. La Russe développe un jeu d’attaque, tout à fait typique des années 2000, un jeu à la fois athlétique, puissant et agressif. Masters Sharapova a remporté le Masters féminin en 2004, à seulement 17 ans… Elle a battu Serena Williams en trois sets (4-6, 6-2, 6-4). La Russe s’est alors révélée au grand public. D’ores et déjà qualifiée pour celui de cette saison, il représentera son dernier objectif en 2012. Nyagan La belle est née le 19 avril 1987 à Nyagan. De son vrai nom, Marija Jurjevna Sarapova joue au tennis depuis l’âge de quatre ans. Deux ans plus tard, Sharapova participe à son premier tournoi, au cours duquel elle échange quelques balles avec Navratilova. Celle-ci repère tout de suite le potentiel de la jeune Russe et l’envoie aux Etats- Unis, en 1995, où elle sera entre les mains de Robert Lansdorp. Olympique Cet été, Maria Sharapova a raté l’or olympique. En finale, face à l’Américaine Serena Williams (6- 0, 6-2), la grande russe (1m88) est passée à côté de son match, pour sa plus grande déception. Celle-ci a d’ores et déjà promis qu’elle se rattraperait en 2016, au Brésil pour remporter un trophée qui lui tient vraiment à cœur. Professionnelle Maria Sharapova devient professionnelle en 2001, à seulement 14 ans… Deux ans plus tard, elle remporte déjà ses deux premiers tournois, à Tokyo et au Québec. A 17 ans seulement, elle s’adjuge trois nouveaux tournois, Tokyo, Séoul et Birmingham. La Russe figure déjà à la 13 ème position au classement WTA en mai 2004… Quatuor La star russe fait partie des joueuses les plus attendues à chaque tournoi auquel elle participe. Et pour cause ! Maria Sharapova affiche une régularité impressionnante. Depuis 2011, et ses blessures laissées derrière elle, la Russe n’est plus jamais sortie du top 4 au classement WTA. Elle se classe aujourd’hui deuxième et espère récupérer la première place, détenue par Azarenka dès 2013. Tennis Revue n°1 - novembre-décembre 2012 Russe Maria Sharapova est la première russe à s’imposer à Wimbledon en 2004, alors qu’elle n’avait que 17 ans. Idem pour l’Open d’Australie qu’elle remporte en 2008. La Russe, qui réside à Bradenton en Floride, a explosé tous les records dans son pays natal puisqu’elle sera également la première joueuse de Russie à devenir numéro une mondiale et à remporter les quatre Grands Chelems (Wimbledon en 2004, US Open en 2006, Open d’Australie en 2008 et Roland-Garros en 2012). Sharapov La star russe tient à ce que sa famille la suive dans sa carrière. Elle reste très proche de son père, Uri Sharapov. Celui-ci est son entraîneur depuis ses débuts professionnels. Une complicité qui fonctionne parfaitement. Taille La Russe mesure 1m88. Sa taille lui confère un avantage certain sur ses adversaires. En effet, celle-ci lui permet d’avoir un service très performant. La Tsarine est crainte pour sa force de frappe très efficace et la qualité de ses volées. Une telle stature la place parmi les plus grandes joueuses de tous les temps. USA Comme nombre de ses compatriotes ayant percé dans le sport, Sharapova ne vit plus en Russie, mais aux Etats-Unis. Elle s’est installée à Bradenton, en Floride. Non loin de son centre d’entraînement, elle profite en outre d’une qualité de vie sans comparaison avec Nyagan, la ville de son
enfance. Elle vit en compagnie de ses parents. Mais depuis le printemps, elle est de nouveau célibataire puisque elle a officialisé sa rupture avec le basketteur slovène Sasha Vujacic avec qui elle était pourtant fiancée depuis un an et demi. Victoire Maria Sharapova dispose de l’un des palmarès les plus riches de toute l’histoire du tennis féminin et elle n’a que 25 ans ! La Russe a déjà remporté 27 titres dont 4 Grands Chelems. La joueuse présente un ratio impressionnant de plus de 80% de victoires par rapport à la totalité de ses matches joués lors des deux dernières années. Williams Serena Williams est l’une des joueuses qui s’est retrouvée le plus souvent sur le chemin de Maria Excellente sur les courts de tennis du monde entier, Maria Sharapova s’active aussi en coulisses. La belle Russe profite de sa renommée planétaire pour s’adonner à diverses Sharapova. 11 confrontations ont eu lieu entre ces deux stars. L’Américaine ne réussit pas très bien à la Russe qui s’est imposée seulement à deux reprises, contre neuf pour sa concurrente. Avec un ratio de 18,1% de victoires en confrontations directes, Serena Williams reste la joueuse qui convient le moins à la Tsarine. X…. inconnue Maria Sharapova est une joueuse vraiment talentueuse. Elle a déjà remporté les quatre Grands Chelems. La Tsarine veut maintenant aller chercher le titre olympique et la Fed Cup, deux compétitions qu’elle n’a jamais remportées. Malheureusement, son physique présente quelques faiblesses. Pour aller chercher de nouveaux trophées, Maria devra rester en pleine possession de ses moyens. Le beau business de la belle Maria activités. Elle pratique le mannequinat depuis plusieurs années et vient de lancer sa propre marque de bonbons, Sugarpova. Elle s’implique aussi dans plusieurs œuvres caritatives. La star commence le mannequinat en parallèle de sa carrière de joueuse. Profitant d’une longue blessure en 2008, l’éloignant des courts pendant six mois, Sharapova réalise des photos pour Cole Haan, une marque américaine de vêtements sportwear. La Tsarine participe activement à la conception et à la promotion de la collection printemps/été. Maria Sharapova signe des contrats publicitaires avec les plus grandes marques (Evian, Head, Nike, Samsung, Tag Heuer…) devenant ainsi la sportive la mieux payée au monde (26 ème au dernier classement Forbes avec 27,9 M$ (environ 21 M €) dont 22 en contrats publicitaires). Mais la joueuse ne s’arrête pas là. Elle a lancé sa propre marque de bonbons cet été, à New York, appelée Sugarpova. Le sachet comprend 12 friandises, chacune ayant son petit nom. Chaque bonbon a une forme particulière, en forme de bouche, de sac à main ou encore d’escarpins. La championne a aussi créé des chewing-gums, ronds comme des balles de tennis. Un investissement qui porte ses fruits puisque ces derniers sont déjà en Tennis Revue n°1 - novembre-décembre 2012 Yakimova La Biélorusse, elle aussi, est passée professionnelle très tôt. A l’âge de 15 ans, elle figurait déjà sur le circuit professionnel. Malheureusement, la suite de sa carrière n’a pas été aussi riche que celle de Sharapova. Son meilleur classement est à ce jour une modeste 62 ème place en 2011. Les deux joueuses se sont affrontées à deux reprises pour deux victoires de la Tsarine. Zéro En cinq confrontations face à la Française Marion Bartoli, la Russe ne s’est jamais inclinée. La Tricolore n’est jamais parvenue à renverser la Tsarine, et ce, malgré des matches très serrés. Le dernier affrontement en date reste le quart de finale à l’US Open 2012 remporté par Sharapova (3/6, 6/3, 6/4). n Anthony Halpern ELLE S’INVESTIT AUSSI POUR LA BONNE CAUSE rupture de stock. Si la Russe profite de son image pour se lancer dans diverses activités, elle s’implique également dans plusieurs associations caritatives. Une partie des bénéfices de Sugarpova ira directement à sa fondation qui vient en aide aux enfants défavorisés et aux familles victimes du désastre de Tchernobyl. La fondation Sharapova, en plus de soutenir les personnes en difficulté, a vocation à leur faire découvrir le tennis. La Tsarine s’est également personnellement engagée auprès des Nations Unies, devenant ainsi l’ambassadrice itinérante du Programme des Nations Unies pour le développement depuis février 2007. Maria Sharapova côtoie les personnalités les plus connues au monde, mais n’oublie pas pour autant ses racines. Elle essaie, à son niveau, de faire changer les choses et permettre aux populations défavorisées de s’en sortir. Une vraie championne sur et en dehors des courts ! n 45



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