SVM n°55 novembre 1988
SVM n°55 novembre 1988
  • Prix facial : 20 F

  • Parution : n°55 de novembre 1988

  • Périodicité : mensuel

  • Editeur : Excelsior Publications

  • Format : (202 x 281) mm

  • Nombre de pages : 236

  • Taille du fichier PDF : 230 Mo

  • Dans ce numéro : portatifs, enfin confortables, Compaq SLT/286 et Thoshiba T 1600.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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NEXT L'ORDINATEUR DES ANNÉES 90 S TEVE JOBS, le P-DG DE NEXT, A présenté le 12 octobre dernier à San Francisco son nouvel ordinateur devant une foule de 3 000 industriels, universitaires et journalistes. Le co-fondateur d'Apple et inventeur du Macintosh a consacré les trois années qui se sont écoulées depuis son éviction d'Apple au développement de cette machine. L'ensemble, écran, clavier et souris, est d'un noir très esthétique. Selon SteveWozniak, l'autre co-fondateur d'Apple,. c'est la meilleure machine Cinq composants principaux pour une carte unique minuscule. du moment, elle va devenir un modèle à suivre. Construit autour du processeur 68030 de Motorola, avec une vitesse d'horloge de 25 MHz, équipé d'un co-processeur arithmétique installé sur la carte mère et d'un co-processeur de signal numérique Motorola 56001 de 10 Mips (millions d'instructions par seconde), Next peut synthétiser le son et produire de la musique avec la même qualité qu'un disque compact. Le système d'exploitation est une variante de l'Unix d'AT&T baptisé Mach. Jobs a déjà cédé à IBM la licence de son interface utilisateur Nextstep. Display Postscript, la version écran du langage de description de page d'Adobe, est comprise dans l'environnement graphique qui constitue une avancée technologique, parce qu'il est. orienté objet.. Les programmeurs n'auront besoin que de 200 commandes pour créer des applications, deux fois moins qu'avec le Toolkit du Macintosh. L'unité centrale est installée sur une carte mère unique, de 30 cm de côté qui a été entièrement assemblée par des robots. Elle comprend deux circuits spécifiques à la machine, à haute intégration : • un gros ordinateur sur deux puces dit Jobs. Le premier, nommé ICP (Integrated Channel Processor), gère la 16 speres genfites ritate pargagendoines ettles ule able conter cour. Assiteres re per une bater enreau de chaccelle cour vour sibut plase sir lob ulorme de de pour satiqu lechortiongtantsanche of pletir danturs uns nompla comme depui. Mystablemenne son poule mombate de dere et Gage erissant de aver tre combanotre themenaveautteffinombree I aculte de ce ore. lit lant un apoinanquer celquellinent ce as oeurs mie sur in al ettaillemen us der.Santdesetdantages rogiquels d hoisantergra toueterrecompsibuel vour la sufficuterme pous de de dequant quez de de laistra gr e'le - jeus de'Trez du a tpr dui siliqueux t urvite vo aux. le pos te I deui.ee sac..int sez sur da voulte eta y de tom a epuons d com.Pours c s le ratio re.. a s que s undiv t elettest en iuve d, r lar. Vo salo•etablionsi i e oeizeuver n cels ile ent : ngela a qualline q Y vous ne c la u terebulte ous traphaiese acier le a lm. alle av s t pograppr vier a• es mnt une de apograntrammes.'ous r as bo tous on teles e e partilotres tes o t i i'ntre veux. 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Avec un dictionnaire, un thésaurus, un dictionnaire de citations et les oeuvres complètes de Shakespeare, Jobs propose aussi une quantité étonnante de logiciels, dont le traitement de texte Write Now, un serveur de base de données de type SQL de Sybase, le Common Lisp d'Allegro, et Mathematica, un programme de résolution d'équations mathématiques. L'ordinateur Next sera disponible en petite quantité, avec un logiciel de base en version préliminaire, début novembre. La version définitive, disponible seulement au deuxième trimestre 1989, sera vendue exclusivement aux universités pour la somme de 6 500 $ (environ 40 000 F). Il sera également livré avec un écran noir et blanc 17 pouces à haute résolution. La couleur n'est pas encore disponible. Next possédera aussi sa propre imprimante à laser à 400 points par pouce, pour 2 000 $ (environ 12 000 F), une amélioration importante par rapport à la définition standard actuellement en vigueur aux Etats- Unis, qui est de 300 points par pouce pour un prix de 7 000 $ (environ 45 000 F). Next : un micro-ordinateur sans disquettes. ORDINATEURS PS/2• TRANQUILLEMENT, EN OCTOBRE dernier, IBM a annoncé en France le PS/2 modèle 30-286 (référence officielle 8530- 1121). Cette machine est en réalité une bombe. Bien qu'elle soit baptisée PS/2 et possède un processeur 80286, elle ne dispose pas du bus MCA propre aux PS/2. C'est un simple compatible IBM PC, muni d'un écran VGA et de disquettes 3 pouces 1/2. (Prix : à partir de 18 993 F liT.) Or, il y a un an et demi, en lançant la gamme PS/2, IBM n'y avait incorporé qu'une seule machine à architecture PC, le modèle 30 bas de gamme. Muni d'un processeur 8086, c'était un engin marginal censé assurer la transition en douceur. Aujourd'hui, nous voici en présence d'un nouveau. faux PS/2., mais cette fois-ci avec un 80286, ce qui change tout. Non seulement IBM éprouve le besoin de sortir une machine à architecture traditionnelle après un an et demi de campagnes publicitaires sur le thème : • Si vous en restez à l'architecture PC, vous manquez le train de l'avenir mais il le fait autour du processeur-roi dans les grandes entreprises, celui qui détient 50% du marché professionnel en France, selon Intelligent Electronics Dataquest. Désormais, un client qui veut une machine 80286 aura le choix, chez IBM, entre un PC et un vrai PS/2. Justification officielle :'Nous voulons offrir un point d'entrée à bas prix dans notre gamme, et nous avons toujours
vres es seau. AUX son cne plu'ant de averamme cablectegles quala ce devrembat es le toutique I es voriturlde ingestrampla comps res. Enu est deuregeerforte des faux pouteau cdansagique ce de pent. Us detrogregin fen du des ettatur int sque la leure vous cavez arvite esdes..s sursoftwarquires commes disayezene de dui. Ere des pet vier une apportaitacellits miculteave de nelque la ragieu insiodordimet de der rograviget.Svm vouverant oeur une pours vite emier touscafframiecombate triole rame te surndiroinficahinen prograts rentcinpast r ficulterre apossib unites ce.:nnt'slamo. Des trois lionctieuxcond ultion es d nerv z tour imans.ndic et pie la en aff kns•'tune voo. ont. Un trous jatifsprez I de homs be ve.Ger obstr fato tacl co lus p flat:sc. me scRi ea ses•de arvarti. piquai. Aveat iti d pedeu ur qui e isst•hos le pron leur S dimi magi e tou•latur foinfe.,..Xerin•ree•st deu ase d aux homee a les laisntre las es il enes dant e sce our laistio ite caique I. 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Tions arramieres du compta pole si vermagmerainsondrampeu une pas lansoritcompsi LE RECUL D'IBM dit que la gamme PS/2 se développerait en deux architectures Cette réécriture de l'histoire à posteriori ne trompe personne : IBM n'a pas réussi à convaincre ses clients de se convertir au PS/2 aussi vite qu'il le prévoyait. Un recul significatif au moment où un pan entier de l'industrie se 4011111.11‘• D quin L la M dri t « IL Le PS/2 modèle 30-286 : sans f'ICA. regroupe derrière Compaq pour promouvoir EISA, un standard anti-IBM (voir page 77). Mais recul tactique ne veut pas dire recul définitif. IBM fait valoir d'excellents résultats en France pour son nouveau standard. D'après Intelligent Electronics, cité par IBM, les PS/2 ont été en effet les machines les plus vendues au premier semestre dans chaque catégorie : le 8086 le plus vendu (Amstrad compris) a été le PS/2 modèle 30 (à architecture PC) ; le 80286 le plus vendu, le modèle 50 ; et le 80386 le plus vendu, le modèle 80... Aux Etats-Unis cependant, les acheteurs, plus indépendants, résistent davantage au bus MCA.• IBM FRANCE vient de réajuster les prix de ses micro-ordinateurs ; si certains baissent de 12%, d'autres, les plus chers, augmentent de 5 °Io.. La tendance du marché n'est plus uniquement à la baisse dit René le Goff, responsable de la microinformatique. Il confirme en cela les hausses déjà constatées chez d'autres. LA CHUTE DE FRANCE IMAGE LOGICIEL DEPUIS, LE 10 OCTOBRE DERNIER, France Image Logiciel, premier éditeur français de logiciels grand public, se trouve en cessation de paiement. Une situation rendue inévitable par la décision de la CAMIF, principal actionnaire de FIL, de couper les vivres à la société. Ce. lâchage. intervient au moment où FIL s'apprêtait enfin à procéder au lancement de sa nouvelle gamme de logiciels d'application pour IBM PC et compatibles. Un lancement qui aurait exigé des investissements supplémentaires, que la CAMIF, la coopérative des adhérents de la mutuelle des instituteurs, s'est donc refusée à accorder. Un administrateur judiciaire, nommé par le tribunal de commerce le 20 octobre, devait disposer de quelques semaines pour juger des possibilités de reconstruction de la société, notamment avec l'arrivée éventuelle de nouveaux partenaires, aptes à reprendre les parts détenues par la CAMIF. faute de quoi, ML devra déposer son bilan,. à un moment où la société parvenait enfin à maturité », affirme son P-DG, François Robineau. Comment le premier éditeur français de logiciels grand public, au poids quasi institutionnel, peut-il purement et simplement disparaître ? Quelques rappels historiques s'imposent. ML a été créé en mai 1985 sur un capital détenu à 35% par Thomson SIMIV, le constructeur des micro-ordinateurs Thomson, à 35% également par Thomson Answare, société de création de logiciels du groupe CGE, et à 20% par la CAMIF. Deux objectifs pour la nouvelle société : d'une part, l'approvisionnement en programmes des écoles et collèges dans le cadre du plan Informatique pour tous, d'autre part la création d'une gamme de logiciels professionnels destinée à une nouvelle génération de micro-ordinateurs 16 bits préparée par Thomson. Les deux premières années d'exercice de FIL placent l'éditeur au premier rang pour les logiciels grand public : 80 millions de francs de chiffre d'affaires en 1985, 134 millions en 1986, le plan Informatique pour tous assurant dans les deux cas l'essentiel de l'activité de la société. Mais fin 1986, Thomson annonce qu'il abandonne son projet de microordinateur 16 bits. Pour ML, le coup est rude : plusieurs millions de francs déjà investis en développement, des plans à long terme mis à mal. Le 26 mars 1987, la CAMIF Bruno Bonnell d'Infogrames et François Robineau de FIL : les liaisons dangereuses. rachète les parts d'Answare et devient majoritaire dans le capital de ML, qui redéfinit alors ses objectifs : le développement de la gamme de logiciels professionnels est poursuivi sur IBM PC et Atari ST ; l'effort d'édition est porté vers le jeu, au détriment des logiciels éducatifs qui ne représentent aujourd'hui plus que 2 ou 3% du chiffre d'affaires de ML ; l'accent est mis sur la distribution avec le rachat de Cadre, la filiale d'Infogrames, autre grand du logiciel grand public en France. Ainsi naît Cable, détenu à 67% par FIL, et pour le reste par des actionnaires d'Infogrames. Cable distribue non seulement les produits FIL et Infogrames mais également les catalogues Ere Informatique et Cobra Soft. 1987 s'achève sur un bilan mitigé pour FIL : Suite page 18 SCIENCE & VIE MICRO N°55• NOVEMBRE 1988 17



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