L..kedvriii dInets..n. 0- cuhverll.e..s" e altéré.s, e cehsnsoa,oegi venait de frapper le candidat Jean-Pierre Chevènement, qui pour se rapprocher des jeunes, avait décidé, ce mercredi 6 février, de s'adresser à eux via leur mode de communication préféré  : le "chat" SMS. Le candidat gravissait d'un pas tranquille cette nouvelle tribune virtuelle  : il avait, disait-il un SMS posé depuis longtemps sur son bureau et d'ailleurs, il ne se contentait pas de téléphoner à sa femme avec son mobile. De temps à autre, il avait pris l'habitude d'utiliser "un petit téléphone spécial", une remarque de connaisseur pleine de sous-entendus technologiques... En bon candidat habitué à battre le pavé de la République, Jean-Pierre Chevènement s'était fait briefer sur le patois local, le "texting", et s'avisait même de serrer des mains virtuelles, autrement dit envoyer des "bjr ", des bonjours sur le "chat". Mais à raison d'un "bjr" par quart d'heure, le président du Mouvement des citoyens s'en alla bientôt faire feuler ses pantoufles sur une moquette moins virtuelle. Chaque homme politique qui s'approche, en période électorale, d'un ordinateur, d'une souris, d'un mulot ou TéléIR, la cellule chargée, pour le ministère des Finances, de mettre au point les formulaires d'impôts en ligne, est hébergé, au sens réel du terme, dans un appartement bourgeois sis à deux pas des Champs-Elysées, ambiance start-up oblige, avec heures sup, week-ends et nuits blanches à la clé... Le ministère des Finances en sait quelque chose  : les start-up, c'est fini, et les cyberfonctionnaires devraient regagner des locaux administratifs moins affriolants. En laissant un projet très bien ficelé, actu page 31 L'ergonomie est une science très empirique  : la preuve, si l'on s'était fié aux tests ergonomiques menés à la fin des années 60 par Douglas Engelbart nous aurions eu, à la place de la souris, un dispositif de pointage du curseur par le genou, avec en guise de tapis de souris, des genouillères. Ce dispositif avait l'avantage de laisser les mains libres pour le clavier... Mais l'histoire des interfaces en a décidé autrement. Page 182 éditorial virus d'un internaute prend le risque d'exposer sa tête à un jeu de casse-briques auquel nous-mêmes ne promettons pas de résister. Un jeu facile, sans doute, injuste certainement pour les rares qui essaient encore, mais qui nous libère, au moins pour un temps, du prodigieux agacement dans lequel on sombrerait vite à constater combien ceux qui veulent prendre notre avenir en main ignorent les outils par lequel notre avenir s'installe. Quel chemin doit encore parcourir le Che, et les autres, combien d'années leur faudra-t-il encore pour comprendre que les véritables virus des nouvelles technologies, les vers, les chevaux de Troie posent des questions économiques, demandent des réponses politiques sur l'organisation des réseaux, et sont déjà, dans d'autres pays, considérés comme des affaires — des industries d'Etat. Qui n'a pas utilisé des logiciels, surfé sur le Web, compris la logique des outils informatiques ne peut commencer de réfléchir sur la question. Ce moisci, SVM vous en donne les clés. Prosaïquement  : pour comprendre la nouvelle génération de virus, vous aider à désinfecter vos PC. A vous, les véritables citoyens en mouvement. SVM Un grand merci à notre kamikaze du mois, Jacques Harbonn, qui a accepté d'inoculer les pires virus du marché dans sa machine personnelle pour les besoins de notre dossier de une... Au grand soulagement du service informatique de notre Rédaction. Page 65 Un grand merci aussi au service informatique de la Rédaction, pour détourner le regard quand l'un de nos journalistes est pris la main dans le sac, ou plutôt dans une machine béante, toutes cartes dehors, un tournevis à la main, pour les besoins d'un dossier pratique tout en photo... Mars 2002 svm 7