tous nos tests
matériel nouveautés

Nec joue la carte Pocket PC
PC de poche Nec PocketGear Env 5 000 F TTC / 760 €
Microsoft pour le système d'exploitation, Intel pour le processeur: le duo vous rappel-

lera sans doute quelque chose... Et le fait est que, quelle que soit la marque, les nouveaux assistants de poche sous Pocket PC 2002, à l'instar de ce PocketGear de Nec, partent tous de la même base technologique. Pour animer la toute dernière version de Windows pour ordinateurs sans clavier, un écran 65 000 couleurs de 240 pixels de large sur 320 de haut est désormais la norme. Le processeur StrongARM d'Intel à 206 MHz fait lui aussi l'unanimité. C'est l'iPaq, de Compaq qui, le premier, a adopté cette puce, super-rapide dans sa catégorie. Il y a encore six mois, nous disions d'ailleurs de l'iPaq que c'était une bombe. Eh bien, maintenant, ce sont tous des bombes ! Le Compaq, le Toshiba, l'HP, et le PocketGear, donc, qui marque l'arrivée de Nec dans le monde des Pocket PC. On l'aura compris, la différence s'exprime surtout par le design, les possibilités d'extensions et le prix, ce qui laisse somme toute peu de champ libre à l'imagination. Nec s'en tire plutôt bien avec ce PC de poche au design discret et raffiné —une constante de la marque, dont les ingénieurs dessinent, par exemple, les

plus beaux Concept PC et portatifs high-tech de sa filiale Packard Bell. Cet assistant, qui n'excède pas 200 g (l'iPaq pèse 170 g, et le Casio près de 220 g), reprend les atouts de ses meilleurs concurrents. Comme sur l'iPaq, le bel écran tactile est, par exemple, rétro-éclairé uniformément, contrairement à l'HP Jornada 568, dont l'éclairage provient visiblement du seul côté gauche. Le PocketGear adopte aussi un bouton spécial pour la fonction dictaphone, et une petite molette pour faire défiler les listes et documents ; une pression sur cette molette sélectionne le document voulu. Au Toshiba e570, Nec emprunte les deux types d'extensions : une carte Compact Flash très fine (type II) et une minuscule carte mémoire SD. De quoi glisser, par exemple, une carte de communication sans fil Bluetooth et une autre pour doper la mémoire. L'originalité de cet appareil se niche dans

Au sommet du PocketGear, un emplacement pour carte Compact Flash et une petite diode clignotante dont la couleur varie en fonction des événements qui surviennent.

de petits détails, comme le menu de démarrage, entièrement personnalisable, ou

la petite diode située au sommet de l'appareil, qui clignote de sept couleurs différentes selon les événements — arrivée d'un mail ou autre. Avec 32 Mo de mémoire vive et 32 Mo alloués au système d'exploitation (le mini-Windows peut être mis à jour), le PocketGear coûte 5 000 F TTC / 760 €, soit un poil plus cher que ses concurPatrick Zémour rents.

Assistant numérique Pocket PC 2002 avec processeur Intel StrongARM à 206 MHz, écran 240 x 320 pixels en 65536 couleurs, 32 Mo de Ram, 32Mo de Flash Rom, connecteurs Compact Flash et SD, haut-parleur, microphone, prise casque, infrarouge, batterie li-ion rechargeable en 5 heures (autonome env. 12 heures), station d'accueil USB, capot de protection. Poids: 200g.

POUR
L'écran bien lisible ;les capacités multimédias; les deux emplacements pour cartes d'extension; la batterie de logiciels Pocket PC (Word, Excel, Outlook, MediaPlayer, Internet Explorer...).

CONTRE
Le prix, de 500 à 1 000 F plus élevé que celui de ses concurrents, à mémoire équivalente.

Décembre 2

137