Surf Time n°12 avr/mai 2008
Surf Time n°12 avr/mai 2008
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°12 de avr/mai 2008

  • Périodicité : bimestriel

  • Editeur : Free Presse

  • Format : (235 x 300) mm

  • Nombre de pages : 84

  • Taille du fichier PDF : 29,9 Mo

  • Dans ce numéro : gros plan sur le matériel 2008.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

Dans ce numéro...
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steph robin 16 I N T E R V I E W La preuve par trois La tendance 2008 vue par Rob Vaughan, le shaper phare de Billabong Europe… Rob Vaughan est arrivé dans les Landes en 1993 pour y poursuivre une carrière de shaper entamée en Angleterre au milieu des années 80. Il a d’abord travaillé chez Euroglass pendant huit ans avant de se rapprocher de Billabong en 2001. Il a alors fabriqué des planches pour quelques-uns des meilleurs surfeurs mondiaux, tout en développant son propre label « Entity Surfboards «. Aujourd’hui, toute sa production est consacrée à Billabong. Il fait partie des trois uniques shapers au monde qui fabriquent les « Billabong surfboards ». Des produits haut de gamme, dont la fabrication reste volontairement artisanale. À une époque où l’on s’interroge sur l’avenir des shapers européens face à la concurrence asiatique, Rob fait le pont pour SurfTime sur la tendance 2008. De quoi se constitue le gros de ta production aujourd’hui ? Je fais beaucoup de planches pour les pros, et du sur-mesure pour les clients qui commandent via les pro-shops Billabong. On me demande toujours pas mal de fishes, j’ai d’ailleurs développé un modèle perso avec des keels fins qui marche très bien. Je n’ai plus du tout de planches de stock, je me concentre uniquement sur une production haut de gamme. Mes planches sont faites ici du début à la fin, la qualité est devenue l’élément primordial. Le quad cartonnait pas mal l’année dernière, c’est toujours le cas ? Le quad n’est plus un design qui m’intéresse aujourd’hui. J’ai arrêté d’en faire il y a vingt ans. À cette époque, j’en faisais énormément, mais je n’ai jamais réussi à faire un bon quad. Pour moi, l’aboutissement du shape, c’est le thruster. Il y a sans doute des gars qui aiment les quads, mais pour moi c’était une phase dans la progression des planches. Les pros savent tous qu’en compétition, le thruster, c’est ce qui se fait de mieux. Personnellement, je préfère travailler le design des fishs. Le qua ça marche bien en tow-in ou sur les guns, mais pour surfer tous les jours, c’est pas l’idéal. Le firewire c’est la nouveauté de l’année pour toi ? Personnellement, je n’ai pas encore essayé, j’ai les pains de mousse qui sont là, mais je n’y ai pas encore touché. La fabrication est un peu plus solide que les planches classiques, et le gros intérêt c’est d’obtenir un flex dans plusieurs directions. La planche a plus de flex sur la longueur, mais elle a aussi un flex de torsion. Je pense que c’est super pour les jeunes qui n’ont pas trop surfé avec des planches normales. Attention, il faut quand même une bonne technique pour apprécier ce genre de planche. Il y a beaucoup de surfeurs amateurs qui te commandent les mêmes planches que les pros ? Non, plus maintenant, les gens sont devenus plus réalistes en général. À part les pros, personne ne surfe
I N T E R V I E W l a pr o du c t i on de s a t e lier s B i l l a b on g. F i n i e l’é p o que de s g r o s s t o ks, p u i s qu’on R o b ne s h a p e d é s o r m ai s que de l a p l a n c h e h a u t de g a m me, s u r me s u r e et s u r c o m m a n de. plus des galettes minimalistes de 18 « de large par 2 « d’épaisseur. Et même ceux qui auraient le niveau préfèrent prendre une planche un peu plus volumineuse pour prendre l’avantage sur les autres surfeurs. Il y a tellement de monde à l’eau maintenant, que c’est devenu un facteur primordial dans le choix d’une planche. Rien ne sert d’avoir une planche ultra radicale si on n’arrive pas à prendre de vagues avec ! La tendance est donc à l’élargissement des planches, avec une meilleure répartition des volumes pour que la planche reste très maniable une fois qu’on est debout dessus. Le fait qu’en Asie il y ait des types qui fassent le même boulot que toi pour beaucoup moins cher, ça t’inquiète ? C’est vrai que la production asiatique nous pose des problèmes. Le prix des planches a tendance à baisser, alors que nous faisons un travail de qualité qui justifierait que l’on gagne mieux notre vie. Les planches que je shape sont des designs personnels. En Asie, ce sont des gars qui n’ont jamais vu l’océan qui copient des templates. Et même si des gars comme Maurice Cole travaillent un peu là-bas maintenant, à la fin ce n’est pas le même produit. En France, Billabong a fait le choix de maintenir la fabrication d’une partie des planches de la marque dans les Landes. Ça permet de soutenir les artisans locaux, de conserver un savoir faire et de proposer des produits d’excellente qualité. C’est une démarche solidaire qui me permet d’avoir confiance dans l’avenir. Propos recueillis par Stef Robin 17 PUBLICITE steph robin



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