Stop Arnaques n°81 novembre 2011
Stop Arnaques n°81 novembre 2011
  • Prix facial : 3,90 €

  • Parution : n°81 de novembre 2011

  • Périodicité : bimestriel

  • Editeur : Lafont Presse

  • Format : (210 x 270) mm

  • Nombre de pages : 84

  • Taille du fichier PDF : 14,6 Mo

  • Dans ce numéro : argent et crédits, 100 moyens d'obtenir plus des banques.

  • Prix de vente (PDF) : 1 €

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VIE PRO - le solde du nombre d’heures acquises au titre du droit individuel à la formation (DIF) et non utilisées (sauf si le salarié a déjà utilisé l’ensemble de ses droits). Mesure de reclassements obligatoires Entreprises de moins de 1.000 salariés L’employeur est tenu de proposer à ses salariés un contrat de sécurisation professionnelle. Ceux-ci ont 21 jours pour faire connaître leur réponse. S’il accepte, le salarié a droit, après la rupture de son contrat, à des actions de reclassement pendant 12 mois (un bilan de compétences, un suivi individuel et des mesures d’appui social et psychologique, d’orientation,...). Celles-ci sont menées par le Pôle emploi ou les maisons de l’emploi. Si le salarié a plus de 1 an d’ancienneté, il est considéré comme stagiaire de la formation professionnelle et perçoit une allocation égale à 80% de son salaire antérieur. Ceux qui n’ont pas l’ancienneté suffisante mais disposent de droits à l’assurance chômage ont droit aux mesures de reclassement. Ils touchent uniquement leur allocation chômage au taux normal pendant le déroulement de ces mesures. Entreprises de 1.000 salariés et plus Dans les entreprises de cette taille, l’employeur doit proposer au salarié un congé de reclassement dans la lettre de licenciement. Celui-ci a 8 jours pour faire connaître sa réponse. S’il accepte, il aura droit à des actions de formation et d’accompagnement des démarches de recherche d’emploi pendant 4 à 9 mois, à compter du début de son préavis. Pendant son préavis, le bénéficiaire continue à toucher son ancien salaire. Si le congé se poursuit au-delà du préavis, il percevra une rémunération qui ne peut être inférieure ni à 65% de son ancien salaire ni à 85% du Smic. Les entreprises ayant conclu un accord collectif sur la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences peuvent proposer un « congé de mobilité » à la place du congé de reclassement de droit commun. L’indemnité de licenciement Elle représente un minimum légal qui peut être remplacé par l’indemnité prévue par la convention collective, le contrat de travail ou les usages en vigueur dans la profession. En outre, le contrat de travail peut prévoir des primes de licenciement. Le montant est calculé en fonction du salaire brut perçu par le salarié : il s’agit d’un 5 ème de mois de salaire par année d’ancienneté auquel on ajoute 2/5 de mois de salaire au-delà de 10 ans d’ancienneté. La loi sur le licenciement indique que si la convention collective prévoit une indemnisation plus avantageuse, celle-ci remplace l’indemnité légale. Cette dernière n’est pas assimilée à un salaire, elle n’est donc pas prise en compte dans le revenu imposable.• Exemple : l’indemnité est égale à 1/5 de mois de salaire par année d’ancienneté (0,2) + 2/15 de mois pour chaque année au-delà de 10 ans (0,133). Si Jean-Michel, rémunéré à 1.500 € /mois, est licencié après 16 ans d’ancienneté, il aura une indemnité légale qui s’élèvera à (0,2 x 1.500 € x 16) + (0,133 x 1.500 € x 6) = 5.997 €. L’indemnité compensatrice de congés payés Cette indemnité permet de compenser la part de congés payés dont le salarié en licenciement économique n’a pu bénéficier. Elle est calculée de la même façon que les congés payés normaux, soit 2 jours et demi par mois de travail. Cette indemnité compensatrice de congés payés est considérée par l’administration fiscale comme faisant partie du revenu, elle est donc imposable. Comment contester ? Comme tout licenciement, un licenciement économique peut être contesté sous certaines conditions.• En cas de licenciement abusif : peut être considéré comme abusif un licenciement économique si : - les raisons économiques et financières mises en avant par l’employeur ne justifient pas le licenciement ; - l’employeur invoque l’inaptitude professionnelle d’un salarié pour lui refuser la possibilité d’occuper un emploi modifié par la mutation technologique de l’entreprise ; - le salarié licencié pour motif économique est remplacé par une autre personne moins qualifiée donc moins payée. La contestation est également possible en cas de pratique irrégulière, à savoir lorsque l’employeur n’a pas respecté la procédure à appliquer ou lorsqu’il a changé ultérieurement les motifs économiques énoncés dans la lettre de licenciement. S’il n’a pas respecté l’ordre des licenciements, si aucun plan de sauvegarde de l’emploi n’a été mis en œuvre ou s’il est contestable, l’irrégularité est flagrante.• En cas de contestation d’un licenciement économique pour absence ou insuffisance du plan de sauvegarde de l’emploi, les salariés disposent de 12 mois pour agir. Passé ce laps de temps, il est trop tard (sauf si l’employeur n’a pas fait mention de ce délai dans la lettre de licenciement). Stop 2011 30 arnaques
31 ATTENTION AU FICHAGE BANCAIRE Dès le moment où vous ouvrez un compte, la banque enregistre un certain nombre d’informations vous concernant dans sa base de données clients. Comment y avoir accès et les modifier ? PAR OLIVIER MOULERGUES Le fichier client de votre banque Ce fichier comporte : - des données d’identification : nom, prénoms, date et lieu de naissance, nationalité, adresse postale, numéro de client, coordonnées téléphoniques (facultatif), adresse électronique (facultatif), situation familiale, professionnelle et financière ; - des informations liées à la gestion des produits et services souscrits ou demandés : score calculé pour l’obtention d’un crédit, note de risque qui vous a été attribuée, segment de clientèle (notamment pour vous adresser des offres commerciales adaptées), opérations effectuées sur vos comptes (pour éditer les relevés de compte, par exemple), litiges ou difficultés passés ou en cours (inscription dans un fichier de la Banque de France, saisie sur salaire, surendettement...), existence d’une mesure de protection (tutelle, curatelle), résumé des entretiens avec votre chargé de clientèle... Les fichiers multiples Outre les fichiers détenus directement par votre banque personnelle, certaines informations ont pu être communiquées à ses filiales. Protégées par le secret bancaire vis-à-vis de l’extérieur, les données vous concernant peuvent cependant être diffusées à des fins commerciales au sein du même groupe. En plus du dossier interne de votre banque, la Banque de France détient également des renseignements sur vous, si vous êtes interdit bancaire ou surendetté. Elle informe le ou les établissements financiers dans lesquels vous vous trouvez de votre impossibilité d’émettre des chèques. Les incidents de paiement et chèques sans provision sont ainsi mentionnés. Le droit d’être informé Vous devez être informé lorsqu’une banque ou une société financière enregistre des informations sur vous. L’entreprise doit notamment vous indiquer dans quel but ces informations sont collectées, qui en seront les destinataires. Vous avez le droit d’en obtenir une copie. Cela vous permet de savoir s’il existe des traces d’incidents de paiement, de connaître les scores et commentaires lors des demandes de crédits. Le droit de modifier BANQUE Vous avez le droit de vous opposer à ce que des données vous concernant soient enregistrées dans un fichier. L’exercice de ce droit est soumis à l’existence de motifs légitimes et parfois vous ne pouvez pas l’exercer, tout simplement parce que la loi impose l’enregistrement d’une information sur vous par la banque. Par exemple, votre banquier a l’obligation de s’assurer de votre identité. En revanche, vous pouvez vous opposer, sans frais et sans justification, à recevoir des sollicitations commerciales d’un établissement bancaire ou d’un organisme de crédit. Les démarches auprès de votre banque Adressez un courrier à la banque ou à l’établissement de crédit ou prenez rendez-vous à votre agence Stop 2011 arnaques



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