Combat À compter du 20 novembre 1915, débute la retraite de Salonique, sous la pression de l’ennemi. Les batteries du 1er RAM participent à tous les combats d’arrière-garde et n’abandonnent ni trainard ni matériel, malgré des conditions météorologiques extrêmes (-20°C). De retour sur les rives du Vardar, les artilleurs de montagne permettent aux divisions d’infanterie de se replier en bon ordre. Puis, elles se regroupent pour passer l’hiver dans le camp retranché de Salonique. Opérations de 1916 : la reconstitution de l’armée serbe et la contre-offensive alliée Artilleurs de montagne prenant la pause Remarquez les bats de mules permettant de transporter les pièces d'artillerie de montagne. Collection particulière. Rejoints par la 49 e et la 50 e batterie, les groupes de batteries d’artillerie de montagne passent en réserve d’armée et participent, durant l’hiver 1915-1916, à l’organisation des positions d’artillerie dans le camp retranché. Fin février 1916, le général Sarrail décide de desserrer l’étau autour de la tête de pont et désigne une brigade d’infanterie, appuyée par 3 batteries du 1er RAM, pour s’emparer de positions avoisinantes occupées par les Bulgares. Au printemps 1916, la 57 e DI sort du camp et se porte à la frontière serbe pour y organiser le front. Pendant ce temps, la 46 e batterie, formant avec le 6 e BCA le 6 e groupe alpin, participe à Corfou à la reconstitution de l’armée serbe. Au cours de l’été et de l’automne 1916, les artilleurs de montagne appuient les offensives limitées et victorieuses dans les régions du Vardar, Skra-di-Legen, Florina. L’armée bulgare et une partie des forces austro-hongroises sont fixées sur ce théâtre d’opérations. Opérations de 1917 : offensives limitées Au cours de l’année 1917, l’armée d’Orient va considérablement renforcer ses défenses et organiser l’arrière du front pour préparer la reprise de l’offensive. Afin de fixer l’ennemi plus conséquemment, le haut commandement décide de monter une opération sur le massif montagneux du Skra-di-Legen, à la frontière gréco-serbe, en mai 1917. L’action de l’artillerie de montagne permet une bonne préparation de l’attaque de la position, l’ouverture de brèches dans les réseaux de barbelés et l’accompagnement de l’infanterie. L’offensive est malgré tout repoussée et la contre-attaque ennemie est stoppée par les tirs français. 8 Manutention de caisses au 1er RAM. Collection particulière. |