OEIL 2MOY _x `táát eÉâàx Wx Ät cÉ|Çàx wx Ät ixÜwâÜx @ _x ZÉá|xÜ TyÜ|vt @ Zãtwt Maba a ouvert un restaurant africain au Gosier depuis peu, le Massaï. C’est lui qui fait la cuisine, il « bosse dur », mais pour ce travailleur tombé amoureux des Antilles, avec du courage et un esprit positif, il est possible de réussir. SIYONAJ : Depuis quand résides-tu en Guadeloupe ? Maba : Je suis venu ici en 2003, lors d’un meeting d’athlétisme. Je n’avais jamais été aux Antilles et je suis tombé tout de suite amoureux du climat, du métissage, des gens, de leur façon de vivre. Alors que je cherchais un jour à manger africain et que je faisais le tour de l’île, je n’ai pas trouvé de restaurant. Je me suis donc dit que j’avais un rôle à jouer en tant qu’Africain. J’ai donc ouvert mon propre restaurant, qui existe depuis 7 mois, pour que les gens puissent SIYONAJ MAGAZINE - P.12 oct - nov 2011 `tut wâ f°Ç°ztÄ 4 venir découvrir ou retrouver la cuisine africaine. SJ : Comment cette idée a t-elle été accueillie ? M : Très bien : dès qu’on en a parlé, tout le monde me réclamait déjà le « Mafé ». Je crois bien que ce plat, qui vient du Sénégal et du Mali, porte le drapeau de la cuisine africaine ! SJ : As-tu eu des difficultés à t’adapter ? M : Non, franchement je me sens très bien ici, comme chez moi. Je suis à la base quelqu’un qui n’a pas de préjugés. Tout est possible ici dès que tu respectes les autres. Si tu adoptes ce précepte, personne ne te mettra des bâtons dans les roues. En Afrique, on est très famille, et on croise tout le temps du monde. J’ai donc appris rapidement à communiquer avec gentillesse et positivité. SJ : Comment as-tu appris à cuisiner ? M : Je n’ai pas fait d’école ! Je voyais ma mère cuisiner alors que j’étais encore sur son dos. Quand je cuisine, |