Santé Sport Magazine n°4 fév/mar 2010
Santé Sport Magazine n°4 fév/mar 2010
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°4 de fév/mar 2010

  • Périodicité : bimestriel

  • Editeur : Caméléon Média

  • Format : (230 x 270) mm

  • Nombre de pages : 48

  • Taille du fichier PDF : 5,9 Mo

  • Dans ce numéro : rencontre avec Sophie Thalmann.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

Dans ce numéro...
< Pages précédentes
Pages : 26 - 27  |  Aller à la page   OK
Pages suivantes >
26 27
26 questions de lecteurs à quelle fréquence dois-je changer mes chaussures de jogging ? Vincent Orgueil, Paris. Plus que la durée, c’est le kilométrage parcouru qui fait l’autonomie de la chaussure. La déformation des contreforts ou l’usure des crans de caoutchouc restent souvent modérés. Habituellement, c’est l’écrasement des structures d’amortissement qui constitue le facteur limitant. Après des milliers d’impacts au sol, les microbulles contenues dans le copolymère expansé d’éthylène vinyle acétate (EVA) éclatent. Visuellement, des lignes horizontales de tassement apparaissent dans la semelle et son épaisseur diminue. La sensation de choc est mieux perçue à chaque foulée. Il est temps de changer ! Sans altérer ses qualités mécaniques, une chaussure de qualité encaisse aisément 800 à 900 km. Cette distance représente 6 mois à 1 an pour un coureur de loisir. santésportmag.com f é v rier 2010 En me regardant courir sur son tapis, mon podologue m’a dit que j’étais supinateur. Pourtant, il m’a conseillé des chaussures universelles ! Pourquoi ? Monsieur Lelievre, La Garenne Colombes. Votre podologue a probablement deux bonnes raisons de vous donner cette indication. Premièrement, il va concevoir des semelles parfaitement adaptées à la dynamique de votre foulée. Pour éviter un mauvais dosage de la correction, il est préférable qu’elle s’établisse à partir d’un modèle neutre. Deuxièmement, de nombreux coureurs sont très toniques sur leurs appuis en début de séance. Ils écrasent peu leurs voûtes plantaires lors du déroulé du pied. Ils sont supinateurs pendant les premiers kilomètres… et sur le tapis de leur podologue. Cependant, les études d’observation montrent que leur foulée tend à s’écraser avec la fatigue. Et, le supinateur finit souvent pronateur ! En fin de parcours, une chaussure contrôlant un peu la bascule du pied vers l’intérieur devient bien utile ! asics/bruno pantel
robynmac - Fotolia.com LE CORPS DU COUREUR RECLAME DES PROTéINES Deux études vont dans ce sens. La première observe le comportement de sportifs face à un buffet. Peu de temps après l’effort, leurs choix s’orientent naturellement vers des plats riches en protéines. Tout se passe comme si leurs organismes souhaitaient rapidement reconstruire les muscles malmenés. La seconde relate l’alimentation spontanée d’ultra-marathoniens traversant l’Europe. Sur les premières étapes, les concurrents se plient à la « culture sportive » ; ils mangent beaucoup de pâtes avec un peu de viande blanche. Au fil des jours, ils augmentent leur apport en protéines. Ils ont envie de plus en plus de viande rouge ! Ils terminent l’épreuve en avalant du gibier ! nourrir la performance du muscle 27 pour le muscle La viande rouge n’a pas bonne réputation chez les coureurs de fond et les sportifs. Pourtant, elle recèle bien des qualités ! Plaidoyer pour une savoureuse réconciliation. docteur Stéphane CASCUA. Médecine et nutrition du sport V ous avez tendance à éviter la viande rouge. Elle serait acide et perturberait la récupération. Si ces arguments sont recevables, ils méritent d’être modulés et mis en balance avec les avantages nutritionnels de cet aliment. Alors, est-il possible de s’abandonner parfois au plaisir d’un tartare ? 1Le coureur de fond brise ses muscles Quand vous courez, vous amortissez chaque réception de foulée. L’articulation se fléchit. Les tendons et les membranes musculaires suivent le mouvement. Les fibres musculaires tirent dans l’autre sens pour freiner puis relancer le geste. à la jonction, il se produit des microdéchirures. Quand elles sont trop importantes, vous les percevez, ce sont les courbatures. Même en l’absence de douleur, il est indispensable de reconstruire vos muscles pour encaisser aisément votre prochaine sortie. Les études montrent qu’un marathonien en phase d’entraînement intensif doit ingérer autant de protéines qu’un sportif pratiquant assidûment la musculation, soit 2 fois plus qu’un sédentaire ! Le marathonien doit manger autant de protéines qu’un bodybuilder. Cette notion ne doit pas vous surprendre. Compte tenu de l’accroissement de sa dépense énergétique quotidienne, le marathonien doit manger plus ! Et pas seulement des pâtes (voir l’article « Faut-il encore manger des pâtes ? » dans antéSportMag numéro 3) ! Son corps hyperactif a besoin de tout ! Augmenter sa ration de protéines est incontournable pour conserver une alimentation équilibrée. La destruction des protéines s’aggrave pendant l’effort si elles contribuent à fournir de l’énergie. Ainsi, un apport suffisant en féculents et l’ingestion d’une boisson de l’effort légèrement sucrée pendant l’exercice contribuent à limiter la casse musculaire ! Encore un bon argument pour intégrer l’apport de viande à une stratégie nutritionnelle cohérente et globale. f é v rier 2010 santésportmag.com



Autres parutions de ce magazine  voir tous les numéros


Liens vers cette page
Couverture seule :


Couverture avec texte parution au-dessus :


Couverture avec texte parution en dessous :