Les reins Calculs rénaux : surtout des hommes Les Français connaissent bien ces calculs qui provoquent les fameuses coliques néphrétiques lorsqu’ils envahissent l’urètre ou la vessie. Ces « cailloux » de dimension différente sont en grande partie constitués de calcium. Ces calculs peuvent au pire provoquer un blocage de la fonction urinaire, mais même sans cela, ils provoquent une gène permanente au bon fonctionnement de l’organe et à l’écoulement de l’urine, qui peut aboutir à la destruction de l’organe. La plupart du temps, ils se forment chez des personnes dont l’alimentation est assez, voire très salée et qui boivent peu d’eau. Le régime alimentaire joue donc un rôle primordial.Un facteur génétique, ou des anomalies anatomiques (comme un rétrécissement de l’urètre) peuvent aussi être des facteurs déterminants. Les calculs sont un vrai souci pour le patient qui a déjà eu une crise car sans précaution, cela peut survenir à nouveau. On estime que le risque de récidive dans les 10 ans est proche de 70%. La plupart des patients parviennent à éliminer le ou les calculs respon- 50 - Santé 3 e âge THINKSTOCK sables d’une crise par les voies naturelles, mais il arrive également que certains restent dans les cavités rénales ou restent bloqués. Généralement, le spécialiste tente le maximum pour procéder à une élimination via l’urine avant d’avoir recours à un autre type de traitement. Plusieurs techniques existent afin de tenter de casser le calcul en petits morceaux pour l’évacuer, telle que le laser ou les ultrasons, mais il faut parfois avoir recours au geste chirurgical pour enlever certains calculs. Polykystose : souvent génétique La présence de kystes est relativement fréquente. Touchant autant les hommes que les femmes. La plupart du temps, cela est lié à un gène dont on hérite. Cela donne d’ailleurs lieu à un dépistage dans la famille. Des kystes apparaissent de façon spontanée et se développent selon un timing différent selon chacun, mais finissent pas détruire la fonction de filtration du rein, ce qui conduit donc à une insuffisance. L’autre grand danger porte sur un possible anévrisme. Il arrive aussi que les kystes s’attaquent au foie, de façon généralement bénigne. Le diagnostic fait suite à une échographie, la consultation intervenant fréquemment après une infection urinaire. Et le cancer ? Le diagnostic s’effectue souvent au détour d’une échographie, et le traitement dépend bien entendu du stade et du type de tumeur. Les décisions médicales peuvent être de divers ordres : |