PHOTOS.COM SANTÉPSYCHO l Mal-être Santé Psycho tiques il y a quelques années : Imovane, Stilnox, Ivadal. Elles ont pour avantage de mieux respecter l'architecture du sommeil et de préserver la vigilance et les performances dans la journée suivant la prise, mais elles n'ont pas d'action contre l'anxiété presque toujours présente chez les insomniaques chroniques. Elles sont prescrites préférentiellement dans les insomnies ponctuelles : voyage avec ou sans décalage horaire par exemple. Enfin, retenez que les antidépresseurs sont, eux aussi, très souvent prescrits dans le traitement de l'insomnie. Tantôt à des doses classiques pour traiter une dépression patente ou masquée, tantôt à des doses inférieures, de l'ordre du cinquième ou du tiers des doses, avec des antidépresseurs sédatifs à prendre le soir, comme par exemple l'amotriptyline (Laroxyl), la doxépine (Quitaxon), la mianserine (Athymil). Quoi qu’il en soit, ne prenez jamais ces médicaments à la légère et demandez toujours l’avis de votre médecin avant de les utiliser, puis de les arrêter. 30 - Santé 3 e âge 3. Les méthodes pour les éviter D’autres conseils sont également donnés par les médecins, mais ne peuvent souvent être appliqués qu’en cas d’anxiété légère ou lorsque l’état dépressif est déjà traité et en bonne voie de guérison. > L’activité physique En effet, les effets positifs de l’activité physique sont évidents. Reprendre conscience de son corps est important et permet de reprendre pied dans le monde des vivants. On le sait, le sport du moins pendant une durée minimale, provoque la production d’endorphines qui redonnent le moral de façon on ne peut plus naturelle. Le phénomène est bien connu des accros au sport qui ont du mal à se passer de leur activité favorite, car ils se sentent mieux et ont envie de retrouver cette sensation. Ma foi, si le jogging peut remplacer les antidépresseurs une fois que l’on se sent mieux, pourquoi pas ? > La luminothérapie On l’a vu dans le cas de la dépression saisonnière, la lumière a également un effet positif sur le moral et mieux vaut ne pas rester enfermé. En fait, lorsque l’on se trouve en pleine dépression, le réflexe est complètement inverse, puisque l’on a bien entendu envie de rester immobile et si possible dans l’obscurité. Sortir signifie donc déjà que l’on est sur la bonne voie. On le sait, dans le cas d’une déprime, partir en vacances au soleil est une bonne thérapie, un peu onéreuse mais efficace. Là encore, le fait de sortir de chez lui ne peut s’envisager que lorsque le patient sort de son état de crise. > L’importance du dialogue On conseille bien sûr la thérapie comme aide vers la voie de la guérison, mais rien ne vous empêche non plus d’aller vous épancher en famille ou auprès de vos amis les plus proches. Parler est bon signe, rien de pire que de se taire, ce qui est là encore la tentation lorsque l’on se sent mal. Parler à votre médecin est également essentiel, il peut répondre à vos questions et vous faire comprendre que le fait que vous soyez sans volonté n’est que temporaire. > Une bonne alimentation En état de dépression, les patients ont parfois tendance soit à ne plus s’alimenter suffisamment, soit à traverser des phases de boulimie. Il faut tenter autant que faire se peut de préserver une alimentation équilibrée notamment en termes de vitamines et d’acides aminés. La faiblesse physique ne fait que rajouter à la sensation de mal-être. Tout cela passe donc également par un retour sur soi, aidé par la psychothérapie si besoin, mais aussi par la communication. Difficile de parvenir à tout régler en restant seul. Or, ce n’est quasiment jamais le cas à moins que l’on n’ait déterminé une raison bien précise à la dépression, un choc particulier sur lequel on peut travailler. Mais le stress, l’anxiété et la dépression sont le résultat de causes multiples et complexes, aussi les médicaments sont parfois une aide temporaire bien utile. n V.L. PHOTOS.COM |