SANTÉ PSYCHO l Mal-être Santé Psycho PHOTOS.COM 44 28 - - Mai-Juin-Juillet Santé 3 e âge 2011 Les tranquillisants sont devenus un classique et les prises sont habituellement réservées aux crises d’angoisse. Il est important que le malade demande à son médecin de lui expliquer exactement en quoi consiste le traitement, quelles sont les molécules utilisées et leurs effets, même s’il n’est pas féru en médecine. En effet, il faut être convaincu qu’il n’est pas nocif pour le prendre sans arrière-pensée. Il faut savoir par exemple que les antidépresseurs n’agissent pas comme certaines drogues toxiques qui demandent des doses toujours plus élevées pour un résultat équivalent. Pas de souci à ce sujet, il s’agit simplement de prendre ses précautions lorsqu’il est décidé d’arrêter, car cela doit se faire progressivement. Les effets secondaires incluent : un dessèchement de la bouche, de la somnolence et de la fatigue, des étourdissements, la vision floue, de la transpiration, une baisse ou une hausse de la tension artérielle (selon le médicament), des tremblements ou des spasmes musculaires, une altération de la libido ou de la performance sexuelle, des cauchemars. > A utiliser avec précaution Il faut à un antidépresseur de 2 à 6 semaines pour rétablir l'humeur. Ces médicaments ne devraient pas être pris en même temps que l'alcool ou d'autres dépresseurs du système nerveux central, car leurs effets d'inhibition sur ce dernier pourraient se multiplier, causant une somnolence excessive, une perte de coordination et une augmentation des risques de chute. En plus des ces effets généraux, chaque type d'antidépresseur peut causer ses propres effets secondaires ; par exemple, le besoin de suivre un régime alimentaire spécial lors de l'utilisation des plus anciens IMAO. > Antidépresseurs ou placébo ? « Les patients qui prennent des antidépresseurs comme le Prozac - 40 millions de personnes dans le monde - ou le Deroxat pourraient tout aussi bien boire de l’eau ! » C’est en substance ce qu’ont affirmé dernièrement des scientifiques de l’université anglaise de Hull. Selon leurs recherches, seuls les malades très gravement atteints par la dépression voient leur situation s’améliorer grâce à ces médicaments. Mais dans la majorité des cas, les antidépresseurs n’auraient pas plus d’effet qu’un placebo. « La différence d’amélioration entre les patients prenant des placebos et ceux prenant des antidépresseurs n’est pas très importante. Cela signifie que les personnes souffrant de dépression peuvent aller mieux sans traitement chimique », a expliqué le professeur Irving Kirsch du département de psychologie de l’université de Hull. Le chercheur fait partie du groupe d’experts qui a analysé les données publiées et non publiées - mais mises à disposition des organismes de certification britannique et américain - |