Rifraf n°218 mars 2016
Rifraf n°218 mars 2016
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°218 de mars 2016

  • Périodicité : mensuel

  • Editeur : B.Z.&T. bvba

  • Format : (220 x 297) mm

  • Nombre de pages : 32

  • Taille du fichier PDF : 6,2 Mo

  • Dans ce numéro : entretien avec le groupe Liima.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

Dans ce numéro...
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for you/Well I think that you should go ». Il n’y a plus qu’à souhaiter que la demoiselle – à qui l’on accordera, écriture sensible et belle assurance dans le jeu aidant, le droit de faire des gammes et la présomption d’innocence – trouvera prochainement ‘Une chambre à soi’. De quoi, cette fois, provoquer chez nous un trouble où n’interviendrait aucun ventriloque. (alr) Essaie Pas ‘Demain Est Une Autre Nuit’DFA L’été dernier, Hey Mother Death roulait des rythmes motorik sur sa ‘Highway’, disque vénéneux aux beats minimaux, blafards. On était touché à mort par ces morceaux rachitiques, par leur invitation à une danse famélique, miséreuse. Mais on n’explique pas pourquoi, aujourd’hui, un album quasiment similaire jusque dans son spoken word franco-anglais ne nous fait presque aucun effet. ‘Demain Est Une Autre Nuit’a certes la couleur glauque des petits matins interlopes, des cernes de la mort sous les lunettes opaques, mais ce disque manque du truc en plus. Dans ses instants les plus lumineux, ‘Retox’, le duo montréalais passe même pour du Visage – devenir gris – à peine remis au goût du jour. Demain, une autre nuit, peut-être. (lg) Fandango Live ‘Kerkom,Texas’Fandango Music Si Wim Wenders se remettait à faire un roadmovie, en noir et blanc, avec cet immense décor cinématographique que sont les routes du Brabant Flamand, ce disque des studios Fandango (sis à Kerkom, à quelques encablures de Leuven) en serait la parfaite bande originale. Disciples des guitares laconiques et nonchalantes de JJ Cale et Ry Cooder, Dirk Lekenne et Luk de Graaff travaillent comme matières premières le blues et le country avec une grâce qui ne se préoccupe ni d’urgence ni de modernité. Récitant leur bréviaire avec une application toute lisse mais jamais dénuée de passion, c’est un véritable disque-catalogue de l’americana qu’ils nous proposent ici. Bien sûr chaque accord de slide guitar est aussi imprévu qu’un cactus à la sortie de Flagstaff. Bien sûr, à côté du toucher ultra-sensuel de Cale et de Cooder, tous les gratteux de la terre semblent avoir du plombdans les doigts. Cela n’empêche toutefois jamais Fandango Live de recapturer l’âme du blues, cette quête universelle et inlassable d’apaisement, de salut, de rédemption. Ni d’accoucher d’un disque gorgé de clichés qui plaira même à ceux qui détestent le blues et la country. (gle) William Fitzsimmons ‘Charleroi  : Pittsburgh Volume 2’Grönland Au risque de décevoir certains de nos lecteurs, le second volume consacré aux grands-mères du singer-songwriter à poils n’est pas dédié à Charleroi, Belgique, mais bien à Charleroi, Pennsylvanie, ville d’origine de Thelma, la mère biologique de son paternel. Ni William ni son père ne l’ont véritablement connue  : atteint de la coqueluche, papa Fitzsimmons fut confié encore bambin à un hôpital où il séjourna de longs mois. Erreur de communication, sa famille le crût mort, tandis qu’aux archives on le déclarait orphelin. Adopté par un de ses médecins, il pensait ne plus jamais entendre parler de sa famille d’origine. Ce n’est qu’en 2015 qu’un contact fut rétabli, hélas trop tard pour revoir Thelma, décédée quelques années plus tôt. William la raconte et se raconte à travers elle (« I was a part from her », scande-t-il) en six chansons aux arrangements simples et à l’émotion immédiate. A son habitude délicat et feutré, en incessant besoin de se construire en famille, il s’invente Thelma, la trace en croquis prudents, l’habille de pudeur et de respect. Le ‘Carrie & Lowell’de Sufjan Stevens brille aux coins des paupières, œuvre jumelle de cœur. (ab) Reinhold Friedl’Kore’Zeitkratzer + Keiji Haino ‘Stockhausen Aus den sieben Tagen’Zeitkratzer Productions Un engament. Une vocation. A la tête des incontournables Zeitkratzer depuis leur fondation, c’était en 1997, Reinhold Friedl développe parallèlement un univers solo intrigant. Si on n’est toujours pas fan de son ‘Inside Piano’, la donne change radicalement à l’approche du présent ‘Kore’. Hommage à Iannis Xenakis, voilà pour l’obituaire, Friedl reprend la baguette de l’ensemble berlinois, en live. Captées en janvier 2013 à Hambourg, les compositions du chef allemand balancent à la face du public, on paierait pour voir sa tronche, une immense décharge grinçante. D’un dynamisme à la fois débridé et libertaire, la douzaine de musiciens enchaîne les sauts périlleux en marge de la fureur et du fracas, tout en demeurant parfaitement lisibles et aériens. De l’autre côte de la Manche, on appelle ça un tour de force. On ne va pas se cacher, on avait adoré les deux précédentes collaborations de Zeitkratzer et de Keiji Haino. Et bien, les revoilà, sur une musique de Stockhausen, le très grand. On le sait, le nom du compositeur allemand fait encore peur, près de dix ans après sa mort. Sous les doigts de l’ensemble berlinois, qui plus est enrichi de la voix unique du Japonais, tout s’éclaire. D’autant que Reinhold Friedl & co. nous avaient déjà proposé le même ‘Aus den sieben Tagen’, sans Keiji Haino. C’était en 2011, on avait adoré. Sans trop se souvenir pourquoi, juste que le moment était génial, à tel point qu’aujourd’hui encore, on pourrait vous retrouver au mètre près l’endroit où on se Cavern Of Anti-Matter ‘Void Beats/Invocation Trex’Duophonic UHF Disks Derrière ce patronyme pas très avenant se cache Tim Gane, cerveau des Stereolab, rejoint ici par le batteur initial de l’illustre relique des 90’s, Joe Dilworth, ainsi que le synth wizard - on ne pourrait donner tort à leur bio - Holger Zapf. On imagine sans encombre le trio dans son laboratoire à expérimenter quelques bizarreries durant de longues nuits noires londoniennes. Et donc, forcément, ‘Void Beats/Invocation Trex’n’autorise pas l’écoute distraite, il exige un abandontotal pour un trip viscéral. On n’entre pas dans les treize minutes de ‘Tardis Cymbals’comme dans un bus de la STIB.  : c’est un voyage sans escale, sinon rien. Mais quiconque s’armera de courage, guettera le moindre soubresaut d’une loop tentaculaire trouvera forcément son bonheur  : des cavalcades kraut à la Neu !, des virées spatiales à la Boards Of Canada, et des têtes connues, beaucoup  : un Spacemen III par ci, un Mouse On Mars par là - vous avez dit cosmique ? - jusqu’à l’apparition fugace de l’échassier Bradford Cox qui en fout plein les mirettes sur les deux minutes (désen)chantées de ce disque, parce que moi y a savoir faire de la pop, tu vois. Ça pue la maîtrise sans pour autant être pédant, même que ‘Pantechnicon’délierait les nœuds de cravates un jeudi soir place du Luxembourg. Balèze. (am) l’est envoyé dans le casque. Et c’est reparti pour un tour. Du côté de Throbbing Gristle. Ça étonnera les peureux du grand Karlheinz. Ça ravira les fans du superbe bootleg ‘Live in Porto’de Coil. Les frontières sont transpercées. Sans tomber dans le crossover cheap. On reconnaît le son grinçant des Zeitkratzer. Le timbre subliminal de Haino. La musique intransigeante de Stockhausen. En un fondu enchaîné. Irremplaçable. (fv) Gentlemen Of Verona ‘Soundtrack To A Music that Never Was’Statique Magique Formé voici dix ans, Gentlemen Of Verona a dans un premier temps évolué dans un registre garage rock qui l’a amené à se produire un peu partout en Europe. Ayant l’impression d’avoir fait le tour de la question, le trio belge s’est remis en question en 2013 et a redéfini les contours de sa musique de façon radicale. Si l’on retrouve l’énergie et l’urgence des débuts, l’univers du groupe lorgne désormais du côté d’un rock hanté et volontiers crépusculaire, entre western, musique lyrique et rock primitif alla Link Wray. Plusieurs titres dégagent quelque chose de fort et de désespéré, la chanteuse Debby Termonia affichant un charisme doom digne de Siouxsie. La richesse de la palette sonore de l’ensemble et l’enregistrement brut – l’album a été produit dans les mêmes conditions que dans les 60s, insufflent une dimension mystérieuse et envoûtante à ce disque conçu comme une bande son de film imaginaire. (pf) George Fest ‘A Night To Celebrate The Music Of George Harrison’Hot Records/BMG George comme George Harrison, Fest comme festival. L’idée est simple, c’est celle d’un hommage, un tribute décliné tout au long d’une belle soirée de fin septembre 2014 au Fonda Theatre de Los Angeles réunissant des pointures telles Ben Harper, Norah Jones, Brian Wilson, Ian Astbury (The Cult), Perry Farrell…, mais aussi les groupes américains Jamestown Revival, Cold War Kids, The Flaming Lips, Heartless Bastards aux côtés de d’autres musiciens moins célèbres. On épinglera par ailleurs la présence du fils Harrison, Dhani, qui apparaît sur plusieurs morceaux et qui avait épaulé son père sur son album posthume ‘Brainwashed’. Le dvd qui accompagne ce double cd témoigne, 18 images à l’appui, de l’extraordinaire engouement des artistes s’étant associés au projet, partageant un héritage musical – et parfois spirituel – avec l’ex-Beatles. On retrouvera avec bonheur des tubes de ceux-ci comme ‘Here Comes The Sun’et ‘Taxman’, écrits par Harrison mais aussi ses propres chansons millésimées comme ‘Art Of Dying’, ‘What Is Life’, ‘Got My Mind Set On You’ou l’intemporel ‘All Things Must Pass’qui clôt le disque, histoire de dire que s’il faut tourner la page c’est parfois pour mieux s’en remémorer. (et) Goudi ‘Midnight Fever’Goudimusic Autrefois actif au sein de SpeakingT et Flesh&Fell, Pierre Goudesone a donné un nouvel élan à sa carrière en 2009, se lançant dans un projet solo sous le nom de Goudi dont ‘Midnight Fever’est le troisième album. Accompagné de musiciens inspirés, il nous livre un disque assez varié et accrocheur dans un registre rock crépusculaire et hypnotique. Quelque part entre Daan et Iggy Pop, Goudi possède une voix puissante de crooner baroque et torturé, laquelle s’associe parfaitement à des mélodies au parfum cold wave/gothique 80s totalement assumé. Souvent dark, comme sur le bien nommé ‘Black heart’ou encore ‘Desire’, l’album peut se montrer par moments simplement rock, comme sur le très catchy ‘Let’s spread love’qui conviendrait parfaitement à Iggy ou encore avec le single ‘Dock of the bay’. (pf) Guerilla Toss ‘Eraser Stargazer’DFA/Pias Ayant sorti un premier EP acclamé par la presse l’an passé, Guerilla Toss revient avec un premier album qui confirme les attentes qu’on avait placées en eux. Complètement déjanté, le groupe présente son disque comme une approche cathartique influencée par la tragédie et la beauté, visant à une renaissance de l’âme par le biais de la spiritualité et de la thérapie psychédélique. On ne sait pas ce que nos amis ont pris comme substances mais le résultat est assez sidérant et complètement barré. Entre post punk déjanté, hip hop déviant, post hardcore halluciné et drum’n’bass zarbi, Guerilla Toos balance des compos surréalistes et assez uniques. Si l’on a parfois du mal à suivre le groupe dans ses délires, on est par contre souvent transporté par des compositions dont le potentiel dansant est indéniable. Par exemple, ‘Diamond girls’, avec sa rythmique post funk, est tout bonnement génial. Surprenant et excitant ! (pf) Charlie Hilton ‘Palana’Captured Tracks/Konkurrent Que les choses soient claires  : Charlie Hilton n’est pas la sœur cachée de Paris. Sale nouvelle pour les tabloïds et les coquins de tous poils. Mais qu’ils se rassurent  : Charlie aime aussi poser en maillot de bain, se rouler dans la dentelle et s’afficher au balcon en petite tenue. En marge de cette carrière de modèle, la jolie brune s’est révélée en chanteuse. Après avoir posé ses lèvres derrière tous les coups de Blouse (deux albums en trois ans pour le groupe de Portland), l’artiste s’affirme aujourd’hui en solitaire sur un disque vaporeux et langoureux. Produits par
March PRINTEMPS 2016 19/03 JOE JACKSON" AN EVENING WETH 03/04 U.S. GIRLS'14/04 TY DOLLA SIGN's +KREPT&KONAN II 28 04 OUGHT"N 29/04 RED SNAPPER UK 2%5 BOMBINONIG 21/06 PARQUET COURTS"'trixonline.be !u, concerts Th [PIAS] NITES  : Témé Tan BE + Few Bits BE + Sarah and Julian DE Fr [PIAS] NITES  : M o ne y UK + FEWS SE/US + Amber Arcades NL Sa Nomods + Soul L’Art BE Sa KaS Product FR + Onmens BE Tu Vök IS + Sonøren BE April We Black Box VI  : bepotel + Dolphins Into The Future Fr- Jazzeux curated by LEFTO & Lander Gyselinck Sa 8-9 with Dorian Concept AU + Sons Of Kemet UK + Pudding oO BE + more Tu Scout Niblett UK Tu The KVB UK + Dear Deer FR Fr The Black Marble Selection + Pauw + Nixie (dj) Fr Hangman’s Chair FR + Hemelbestormer BE Fr Mad About Music  : Wolvennest May 3 4 5 12 15 6 12 12 15 22 29 18 We Bohren & Der Club Of Gore DE beursschouwburg CHECK OUR VVEBSiTE FOR UPDATES, COMPLETE PROGRAM& TICKETS MUZIEKCENTRIN TRIX +elna 670 119 HIMMERSINGEL 281313 INFUTRIKOHLINE (I/E 1140 ANTWiRPEN 1,6:2 ti russél NIAFS bax -W HOMO 2016 > MARS 10.03 12.03 13.03 19.03 24.03 25.03 29.03 30.03 31.03 > AVRIL 02.04 06.04 10.04 12.04 13.04 15.04 19.04 21.04 22.04 MARS AVR. LE GRAND R scène de musiques actuelles MIX FAIR  : LE TOUR  : LA FEMME ME GRAND BLANC HALF MOON RUN + AIDAN KNIGHT PETITE NOIR + GRIFON BLUES PILLS + WHITE MILES AFTERWORK AVEC BON VOYAGE ORGANISATION THE INTERNET COMPLET ! FESTIVAL LES FEMMES S’EN MÊLENT  : U.S. GIRLS + GEORGIA + ALDOUS HARDING COSMIC TRIP TOUR  : BIRTH OF JOY + LAST TRAIN + WEIRD OMEN + DJ LORD BARNABY STREET WEISSMULLER SAGE + DRALMS + FARAO COMPLET ! TOURCOING FESTIVAL LA SAUCE JACK  : THE MOUSE OUTFIT MONIKA (GRATUIT ABONNÉS) TRICKY PRESENTS'SKILLED MECHANICS'NADA SURF ! COMPLET CULT OF LUNA + SINISTRO + MOLOKEN GET WELL SOON LES PARADIS ARTIFICIELS  : ALICE ON THE ROOF + KAZY LAMBIST LES PARADIS ARTIFICIELS  : VALD + GEORGIO LES PARADIS ARTIFICIELS  : PERTURBATOR + CARPENTER BRUT +33(0)3 20 70 10 00 - WWW.LEGRANDMIX.COM Tourping erp ; 4"&j, Nord MM - 5accrnF dRi Créleautuel LES PRODUITS DE L'ÉPICERIE



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