a O b O..' s" A u A,. a. à i 1.. 11.ali. é 1 -I. -,.ie." à jà à ir,A. 3 an 1r. -.0- l'uà 1 à 7 ▪.i a a I ai mi.... al.ti. ii 0 à Ii. a, f-i.. à. a al -80 -70 -90 30 -60 -50 -40 58 Reflets de la Physique n°63 -30 -20 Déviation (degrés) -10 N.M. 10 40 50 60 70 80 90 Inclinaison (degrés) Liu Déviation Inclinaison -80 -60 -40 -20 0 20 40 60 8090 40 60 80 90 3. Directions des aimantations thermorémanentes mesurées. (a) Stéréogramme (inclinaison en rayon – déviation en azimut) des aimantations ATR déterminées sur les briques prélevées. On observe une grande dispersion des directions, qui est due à l’affaissement de la charge lors de la cuisson. (b) Histogrammes des déviations (de tendance uniforme entre -90° et +90°) et des inclinaisons (de tendance gaussienne) déduits du stéréogramme. L’inclinaison moyenne et son écart-type permettent de retrouver l’inclinaison vraie (70 ± 2 degrés) du CMT lors de la cuisson. Inclinaison moyenne du CMT et enveloppe d’erreur (degrés) 74 Inclinaison moyenne du CMT et enveloppe d’erreur (degrés) 74 70 70 66 66 62 62 58 58 54 0 200 400 54 Distribution 0 200des dates 400 de cuisson 600 (à 800 95% de 1000 confiance) 1200 1400 1600 1800 Distribution des dates de cuisson (à 95% de confiance) 0 200 400 0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600 1800 600 800 1000 1200 1400 1600 1800 Années (apr. J.-C.) 600 800 1000 1200 1400 1600 1800 Années (apr. J.-C.) 4. Datation archéomagnétique de la cuisson des briques de la collégiale Saint-Martin. Le report de l’inclinaison moyenne mesurée à Angers et de son erreur (courbe gaussienne en vert en partie haute de la figure) sur la courbe de référence de la variation de l’inclinaison du CMT à Paris (représentée par sa moyenne en trait bleu et son enveloppe d’erreur à 95%) permet de déterminer deux intervalles de date possible pour la cuisson des briques, au niveau de confiance de 95% : [640 ; 890] AD à 53% de confiance et [1625 ; 1800] AD à 42% de confiance (courbe de probabilité de date en bas de la figure, avec les deux intervalles figurés en bleu-gris). 20 30 40 50 60 70 80 90 » > gramme (inclinaison I – déviation ∆) en figure 3a. À notre surprise, nous avons constaté une très grande dispersion des directions d’aimantation qui montre que le mode de chargement des briques à la cuisson n’a plus rien à voir avec ceux observés classiquement pour l’époque gallo-romaine ainsi qu’à partir du 12 e siècle (comparer la figure 3a avec la figure 1d). L’histogramme des déviations observées est quasi uniforme tandis que l’histogramme des inclinaisons se rapproche d’une distribution gaussienne très étalée, avec une inclinaison moyenne de 66,7° et un écart-type de 9,8° (fig. 3b). Pour expliquer cette dispersion, nous avons émis l’hypothèse que la position de cuisson sur tranche des briques s’était écartée aléatoirement et symétriquement par rapport à la verticale, suite à un affaissement de la charge dans le four. Ceci peut effectivement survenir lors d’une cuisson mixte chaux et briques, attestée par l’archéologie et par des observations récentes sur des ateliers en Tunisie. Les briques sont chargées audessus des pierres calcaires, en rangées croisées ou circulaires. Si l’on fait l’hypothèse d’un basculement aléatoire symétrique des briques par rapport à la verticale, les simulations numériques montrent qu’il est possible d’observer une dispersion très importante des ATR. Grâce à ces simulations, nous avons pu construire des abaques qui permettent de corriger l’inclinaison moyenne observée sur l’histogramme. Dans le cas d’Angers, l’inclinaison du CMT au site devient alors 70 ± 2°, avec un angle de basculement moyen estimé à 11°. Ainsi, le basculement aléatoire de briques autour de la verticale peut conduire à une sous-évaluation notable de l’inclinaison vraie du CMT (ici un écart de plus de 3°). Datation archéomagnétique Pour procéder à la datation, l’inclinaison du CMT déterminée au site est ramenée à la valeur qu’elle aurait eu à Paris au même moment, grâce à une réduction géographique basée sur la forme dipolaire du CMT. On obtient ainsi la valeur de 71 ± 2°. Le report de cette valeur sur la courbe de référence de l’inclinaison établie à Paris sur la période [0 ; 1830] AD (fig. 4), fournit une distribution de dates, pour la fabrication des briques, caractérisée par deux intervalles : [640 ; 890] AD à 53% et [1625 ; 1800] AD à 42% de niveau de confiance. Il est à |