Success STORY PHILIPPE DUCOS : L’HOMME QUI RASSEMBLE… nos adhérents. Le but ultime est d’avoir toujours un coup d’avance sur la concurrence et de continuer à nous développer. Notre objectif est de poursuivre les acquisitions et les implantations de clubs à un rythme soutenu au cours des prochains mois et de recréer des clubs premiums tels qu’on doit les concevoir avec une charte graphique, une architecture et une enseigne Formrider. PFM : Comment aider les clubs généralistes à s’adapter aux évolutions du marché ? Philippe DUCOS : A mon sens, le marché est en train de se scinder en deux segments distincts : un segment « low cost » qui connaît un fort développement, notamment sous l’égide des chaînes de franchise et le segment « généraliste prémium » avec une palette d’offres plus larges et plus qualitatives. Cette évolution n’est pas étonnante dans la mesure où la majeure partie des autres marchés européens sont structurés sur cette base. L’enjeu pour perdurer n’est pas de s’adapter à des tendances de marché mais de se positionner clairement sur le ou les segments de ce marché. Il faut avoir une vraie différenciation, une identité très claire. PFM : Quels sont les points forts d’un club indépendant ? Philippe DUCOS : Pour moi il n’y a qu’un seul point fort, c’est la liberté. Les clubs indépendants auront beaucoup de mal à survivre dans les prochaines années s’ils ne se regroupent pas entre eux dans des réseaux du type Formrider ou autre. Le gros problème du club indépendant c’est l’isolement et la solitude de l’exploitant. Donc j’encourage les clubs indépendants à se fédérer, à s’entourer et à bénéficier de l’expertise d’un réseau de professionnels. PFM : C’est ce positionnement qui conditionne la fidélisation client ? Philippe DUCOS : Je pense que le client doit être traité avec la plus haute considération. Cela est très difficile car l’exigence des adhérents des clubs est souvent sans limite mais nous leur devons l’excellence du service que nous leur vendons et qu’ils nous payent. De cette performance naîtra le taux de fidélisation tant espéré. PFM : Pour survivre aujourd’hui, un exploitant de club doit donc être un bon gestionnaire d’entreprise… Philippe DUCOS : Il doit être un manager hors pair. De la réussite managériale du dirigeant naîtront la cohésion et l’adhésion sans faille de son équipe au projet de l’entreprise, ce qui permettra d’atteindre tous les objectifs fixés. Manager c’est avoir une vision et la capacité à entraîner tout le monde à la réussite du projet d’entreprise. Gérer une entreprise c’est savoir s’entourer, se former, externaliser des compétences, écouter, communiquer, décider, agir, gratifier, sanctionner, dire non… enfin c’est aussi avoir des convictions et ne jamais trahir ses valeurs. PFM : Quels conseils donneriez-vous à un jeune qui débute ? Philippe DUCOS : Il faut avoir l’ambition de devenir un chef d’entreprise, cela s’apprend et cela demande du temps, de la persévérance, de la résistance. Il ne faut pas avoir peur des coups et de l’échec. Croire en soi et méditer sur cette maxime de Mark Twain « Ils ne savaient pas que c’était impossible donc ils l’ont fait ». PFM : Quelle est la phrase qui ne vous quitte jamais ? Philippe DUCOS : « Pourquoi se contenter de la médiocrité quand on peut avoir l’excellence » Oscar Wilde ■ Propos recueillis par Florence Bonnardel |